Au terme d'un match splendide, Lyon s'impose face à Marseille (3-2) et revient sur la 3e marche du podium. L'OM, quant à lui, s'éloigne d'un deuxième titre d'affilée.
La flamme olympique avait choisi son camp, dimanche, à Gerland. Elle a brillé sur celui de Lyon, vainqueur de Marseille (3-2) au terme d'une soirée intense, et éclairera donc la fin de saison européenne des hommes de Jean-Michel Aulas. Elle laisse dans l'ombre, sans doute irrémédiablement, les rêves de titre de ceux de Didier Deschamps, désormais relégués à quatre points de Lille à quatre journées de la fin. Quatre points, un fossé. Quatre points qui inciteront sans doute Marseille, désormais, à ne plus trop regarder devant mais bien à surveiller ses arrières, avec les Lyonnais revenus à trois unités à grandes enjambées.
La saison dernière, Gerland avait abrité le duel le plus prolifique de la Ligue 1 au 21e siècle. En 2011, il y a encore eu du spectacle, il y a encore eu du but, comme pour installer un peu plus désormais cette affiche au sommet des joutes du Championnat de France. Le scénario, quoique équilibré (12 tirs dans chaque camp, 53% de possession lyonnaise), a cette fois penché en faveur des Lyonnais, ravis de mettre fin à l'impressionnante série marseillaise à l'extérieur (8 déplacements sans défaite). Ravis, aussi, en début de rencontre, de voir un but de Rémy non validé par M. Lannoy pour une main inexistante d'Ayew dans la surface lyonnaise (11e). L'OL a pris les devants, comme il fallait, quand il fallait, avec un Lisandro décidément bien efficace dans l'enjeu olympique (4 buts marqués en quatre matches disputés). L'Argentin, descendu par S. Diawara dans la surface, a mis son camp sur les rails sur penalty (25e), avant que C. Delgado (69e, 2-0) ne leur donne une confortable avance.
L'OL a donc pris les devants, et ne les a pas lâchés, même quand il a vu l'OM foncer sur lui à vitesse grand V, au cours d'une dernière demi-heure échevelée. Comme à son habitude plus friable en seconde période, l'équipe de Claude Puel a accusé le coup après les entrées simultanées de Gignac et Jordan Ayew. Ce dernier a délivré le centre décisif pour Lucho Gonzalez (2-1, 70e), tandis que Gignac a dévié le ballon pour un Rémy à l'affût au second poteau (2-2, 78e). Mais sur un dégagement mal négocié de S. Diawara, décidément bien malheureux ce dimanche soir, Cris a offert les trois points à son équipe d'une reprise du droit inhabituelle (84e). Et en bonus dans le paquet, une place sur la troisième marche du podium, deux longueurs devant le PSG. Lyon, plus réaliste que son adversaire, s'est donné les moyens de croire à ses rêves de fin de saison. Et, par ricochet, les a sans doute aussi généreusement donnés à Lille.
J'aime bien le ton et l'analyse de ton article qui, contrairement à d'autres "supporters" ne pleurnichent pas sur l'arbitrage.
Certes lannoy à fait une connerie qui change indéniablement le cours du match, mais comment s'arrêter à ça en occultant nos faiblesses impardonnables à ce moment de la saison.
6 buts encaissé en 3 matchs!!! Comment être champion dans ces conditions?!
Je garde espoir mais il est devenu bien maigre.
ALLEZ L'OM!!!