Sous la coupe de l'OM



Marseille remporte la Coupe de la Ligue pour la deuxième saison consécutive en battant Montpellier (1-0) grâce à un but de Taiwo.

Et dire qu'il y a tout juste un an, l'OM traînait comme un boulet un palmarès vierge de tout trophée pendant dix-sept longues années. Alors que tout Marseille s'interroge sur l'avenir de Didier Deschamps, on ne peut que s'incliner devant le culte de la gagne instauré par l'entraîneur marseillais. Comme l'an passé, son équipe a triomphé en Coupe de la Ligue, cette fois-ci aux dépens de Montpellier (1-0). C'est la troisième fois cette saison que les Olympiens sortent vainqueurs de leur duel face aux Héraultais. En l'espace d'une semaine, les protégés de René Girard leur auront permis : 1) de se relancer en Championnat. 2) de continuer à dépoussiérer leur vitrine.

Un match plein d'engagement



Pas une copie conforme, mais presque. Le premier acte entre Marseillais et Montpelliérains a trouvé son prolongement au Stade de France. Comme à la Mosson en Championnat, la notion d'engagement a une nouvelle fois été au coeur des débats. En a découlé un spectacle haché par les fautes et marqué par la sortie de Stéphane Mbia dès la septième minute. S'ils n'ont pas semblé perturbés par ce coup du sort, les Marseillais ont encore connu trop de déchet technique pour véritablement prendre l'ascendant sur leur adversaire. Entre une frappe de Valbuena sur le montant de Pionnier (32e) et une tentative de Saihi stoppée sur sa ligne par Mandanda (22e), il semblait écrit que ce combat se jouerait aux points. Le K.-O. a finalement été porté par Taiwo à dix minutes de la fin.



L'avantage -définitif- pris par les Olympiens résultait d'une certaine logique. A défaut de maîtriser totalement leur sujet, c'est eux qui s'étaient procuré les occasions les plus franches en deuxième période. Comme à son habitude cette saison, l'OM ne s'est une nouvelle fois pas embarrassé de la notion d'esthétisme pour remporter son quatrième trophée en treize mois. Les mêmes causes produisant bien souvent les mêmes effets, il est désormais permis de s'interroger sur les vertus qu'aura ce nouveau succès en Coupe de Ligue. L'an passé, il avait été prépondérant dans la conquête du titre de champion. Tout Marseille rêve désormais d'un nouveau doublé.

La Coupe rentre à Marseille !



Dominateur toute la partie, l'OM a fini par l'emporter grâce à un but de Taiwo à 10 minutes du terme. La Coupe de la Ligue rentre à Marseille. Que la fête commence !

Elle est à nous et on ne la lâche plus ! L’OM s’est adjugé une 2e Coupe de la Ligue consécutive (une première dans la compétition) et enrichit encore son glorieux palmarès.

L’inquiétude sur le degré de motivation marseillaise s’est vite dissipée. Le tranchant des interventions des colosses de la défense n’a laissé que des miettes aux avants de la Paillade.

Dans un registre plus rugueux les Montpelliérains faisaient beaucoup plus usage de la semelle, justifiant au passage leur dernière place au classement du fair-play de la Ligue 1 (au nombre de cartons reçus). On s’est ainsi demandé jusqu’en deuxième mi-temps combien d’attentats allaient devoir endurer Valbuena et Lucho, avant qu’un carton ne sorte de la poche d’Antony Gautier. Cette économie ne tempéra de fait pas l’agressivité héraultaise, et obligea les Olympiens à jouer encore plus vite, à porter le cuir le moins possible.

Cheyrou ne fut certainement pas le plus handicapé. Habile dans ses transmissions, tant courtes que longues, le milieu de terrain a eu son rayonnement habituel, bien que positionné un peu plus bas après la sortie sur blessure de Mbia (7e).

Un autre Marseillais était ainsi privé de finale, après Remy. Et justement les premières minutes de la rencontre levèrent enfin le voile sur le rôle confié à Gignac, en l’absence de l’ancien Niçois. Ce fut à gauche, pour le mettre dans des dispositions idéales. L’axe se révélant mouvant, avec tantôt Valbuena, tantôt Ayew. Ces deux-là se sont ainsi partagées les meilleures occasions des 90 minutes, avec deux fois Gignac en humble et précis serviteur. Les deux têtes d’Ayew (47e et 56e) auraient ainsi mérité de faire pencher plus tôt la balance. Tout comme la frappe de Valbuena qui s’échoua sur le poteau (32e).

Seulement dangereux sur un ballon abandonné par la défense et une reprise de Saihi sauvée par Mandanda (20e), Montpellier ne pouvait croire que sa bonne étoile brillerait éternnement. L’OM finira par mettre les points sur les « i », à dix minutes du terme. Une délivrance signée Taiwo, monté aux avant-postes, d’un tir du gauche au ras du poteau après un coup-franc de Cheyrou boxé par Pionnier (1-0). Un but à faire « péter » le stade et qui permet à la Coupe de la Ligue de rentrer à Marseille. Comment s'en lasser ?