L’OM a évité le ridicule en tombant chez un plus « petit » que lui. Le club marseillais peut remercier la fratrie Ayew. En effet, Jordan est à l’origine du but marqué par André.
GUINGAMP 0-1 OM
0-1 : A. Ayew (42e)
Vainqueur de la dernière édition, l’OM a tenu son rang. Essentiellement au tableau d’affichage car l’OM a souffert dès les premières minutes de jeu et même après l’ouverture du score… et jusqu’aux toutes dernières secondes.
Didier Deschamps avait promis des changements pour ce match. N’Diaye, Kaboré, Cheyrou, Abriel, Jordan Ayew et Brandao étaient titulaires et le moins que l’on puisse dire c’est que les automatismes n’étaient pas au rendez-vous en début de rencontre. Les Olympiens sont mal entrés dans ce huitième de finale et l’OM a subi. Les premières mèches ont été allumés par Guingamp qui joué crânement sa chance.
La défense olympienne a eu chaud à plusieurs reprises sur des tentatives de Diallo, El Jadeyaoui ou sur les corners directs de Giresse. L’étau breton se resserrait rapidement autour de Marseillais qui semblaient manquer d’engagement dans les duels, en majorité gagnés par les hommes de Jocelyn Gourvennec, d’impact physique et de justesse dans les transmissions de balle. Une balle qu’ils perdaient trop vite et trop bas.
L’OM subissait mais il était écrit que les Guingampais n’allaient pas pouvoir le rythme. Au fur et à mesure, l’OM sortait la tête de l’eau. Timidement dans un premier temps puis beaucoup moins en fin de première période. Et sur la première véritable occasion, Jordan Ayew, sur la droite, adressait un centre parfait à son frère André qui plaçait une tête hors de portée de Samassa (42e).
Et voilà comment après avoir souffert plus d’une demi-heure, l’OM, d’un froid réalisme, ouvrait le score au meilleur moment et renvoyait les Bretons à leurs études, coupables de ne pas avoir concrétisé leurs nombreuses occasions.
Après la pause, ce sont les blessures qui contraignaient Didier Deschamps à effectuer des changements. Sur une course, Edouard Cissé se claquait derrière la cuisse droite et au même moment, Mbia demandait à sortir. Probablement la conséquence d’un choc en première période qui avait nécessité l’intervention des soigneurs.
Les entrées de Diawara et Lucho apportaient plus de mouvement au sein de l’équipe olympienne. Mais cela n’empêchait Guingamp de se procurer de nouvelles opportunités. Et l’OM de continuer de se faire peur. Comme sur ce centre de Knockaert dévié par Diawara qui s’écrasait sur la barre avant d’être repris par Giresse obligeant Andrade à sortir une parade à bout portant ou sur une tête de Diallo qui frôlait la transversale.
La tension était palpable sur le banc et dans les rangs olympiens. Chaque erreur ou perte de balle pouvait amener le danger du côté des buts d’Andade. Mais cette fébrilité était également présente dans l’équipe guigampaise. Tout le Roudourou a retenu son souffle sur un dégagement de Samassa directement contré par Brandao. Le ballon frôlait le poteau du portier breton, complètement battu.
Les dernières minutes transpiraient la fébrilité mais l’OM tenait bon malgré les derniers assauts de la formation de Gourvennec qui sort la tête haute de la Coupe de la Ligue.
Côté OM, la mission est accomplie, certes dans la douleur mais Didier Deschamps a pu faire tourner son effectif dans l'optique du choc contre le leader rennais, samedi au Vélodrome.
sinon bonne op de l'om tout en maintenant ses forces pour Rennes
Les dieux du foot sont avec nous en ce moment dur sera la chute mais profitons tant que sa dur.
putain ils méritaient grandement de gagner et d'expedier l'OM ailleurs je trouve
Bon maintenant je prie pour Lyon !!!!!