Enfin au complet, les Marseillais savourent une deuxième victoire consécutive et se rassurent avant de croiser le fer avec Chelsea en Champions League. Auteur d'une bonne rentrée, Rémy a réussi sa première passe décisive au Vélodrome.
L’OM a étayé l’idée de série positive en s’imposant 2 buts à 1 face à Sochaux, après son succès à Avignon. Maintenant, place à Chelsea.
1-0 : Taiwo (19e)
2-0 : Lucho (61e)
2-1 : Maurice-Belay (75e)
Outre le résultat final qui valide la remontée au classement de quelques crans supplémentaires (5e), il restera de cet OM-Sochaux victorieux le souvenir de ce vent à décorner les bœufs. Mais il aura fait les affaires olympiennes sur le but de Taiwo. Le Nigérian ne nous en voudra pas de penser que sa première intention était plus de centrer que de tirer quand il frappa le cuir, depuis le long de la ligne de touche, à bien 30 mètres des buts.
Mais la trajectoire portée par le souffle du Mistral aura ensuite fait le malheur de Dreyer, trop court pour éviter le pire à son équipe (19e, 1-0).
Car cette ouverture du score lui coupa littéralement les jambes. L’OM manquant par la suite de lui couper le reste, quand Gignac ne cadra pas deux frappes, après une remise instinctive de Lucho (26e) et un centre d’Ayew (38e). Il faudra encore un peu patienter pour célébrer la première réalisation du canonnier.
Dès la reprise, Valbuena en eut aussi une belle à se mettre sous la dent, et sous les crampons. Lucho avait pris le soin de lui tracer le chemin d’une ouverture précise. Mais « petit vélo » buta sur le portier.
Tout aussi inspiré à la conclusion qu’à l’introduction des actions, El Commandante se chargea alors de finir le travail, en reprenant victorieusement une longue touche d’Azpilicueta prolongée par la tête de Rémy (2-0, 61e). Et au passage, premier ballon, et première passe décisive pour l’ancien Niçois, efficace dès son entrée en jeu.
A l’heure de jeu, l’avance était confortable. Elle orientait une fin de partie au petit trot, en prévision de Chelsea. Ce fut tout l’inverse. Car malgré une charnière centrale à l'impact retrouvé grâce à la rentrée de Diawara, celle-ci se fit prendre à revers sur un-deux initié et conclu par Maurice-Belay (2-1, 75e). Et là, forcément, quand Gignac toucha la barre après avoir laissé en plan Sauget, le Vélodrome fit grise mine. Une égalisation aurait escamoté toute idée de série positive. Il n’en fut rien. Place à Chelsea.
Et oui sankadabo tu as raison.