Miné par des problèmes internes, le club se déplace à Valenciennes en quête d'un état d'esprit conquérant
Le premier rayon de soleil entrevu à Radès, à la fin du mois de juillet, semble si loin... Au bout de la nuit tunisienne, l'OM avait décroché le Trophée des champions. L'euphorie de ce premier succès officiel, applaudi dans l'enceinte du stade du 7-Novembre, s'est malencontreusement évanouie non pas par la faute d'une défaite contre un promu la semaine dernière, mais par une succession d'inexactitudes de gestion dont l'équipe et le club dans son ensemble paient ce matin le tribut.
À ce jour, le recrutement avance. Sans garantie. Malgré cet état, dicté par une stratégie maladroite et une latitude économique sérieusement mise à mal, il reste inconcevable qu'un champion de France n'ait pas été en mesure de battre, à domicile, un adversaire arrivé directement de Ligue 2 quelques semaines plus tôt. Si le potentiel technique n'a pas été renforcé comme le souhaite vigoureusement et avec une ambition légitime Didier Deschamps, il n'a pas non plus été dépouillé de toute sa substance au point de se ramasser aussi lamentablement un triste soir d'ouverture. La tête n'y est pas, les idées n'y sont plus, à l'heure de se déplacer à Valenciennes.
Les joueurs portent leur part de responsabilités dans cet accroc proche du désordre, mais l'ensemble du club doit aussi s'interroger sur sa politique, sa communication, sur la façon de préserver les intérêts sportifs quand le relationnel interne bat de l'aile. Diriger est un vrai métier. La crainte est là, réelle : celle de voir se dilapider, en l'espace de quelques jours, le bénéfice de ce qu'il a été si difficile de reconquérir en dix-sept ans.
Plus jamais ça! Cette souffrance se révèle trop cruelle. Une autre génération de Marseillais et de supporters affiliés ne doivent pas porter le poids des imprécisions, des dysfonctionnements, voire des légèretés actuelles. L'OM réveille toi, bon sang!
Hier soir a suivit la défaite contre Valenciennes 3 buts a 2 ce qui veut dire que L'OM est encore loin de se réveiller...