Après une partie, un peu de lecture
group information
Littérature
9
Likes
title : Après une partie, un peu de lecture
screen name : litterature
creator : alfouxlf
creation date : 05/12/2010
last update : 08/01/2012
description : Parce que lire des livres n'est pas incompatible avec un bonne partie, ce groupe est là pour recenser tous les articles parlant de littérature. Critiques de livres, réflexions...peu importe du moment que l'on parle de cet art ancestral. Une petite pause avant d'aller charcuter des zombies ou sauter sur des tortues.
articles : 33
visites since opening : 44163
subscribers : 6
bloggers : 2
    tags : critique livres littérature bons mauvais pennac
    1
    Like
    Who likes this ?
    rickles
    posted the 05/13/2010 at 04:59 AM by alfouxlf
    comments (16)
    alfouxlf posted the 05/13/2010 at 06:46 AM
    Tu viens d'illustrer deux choses par ton commentaire : d'une part, ton ignorance de la littérature (tu ne dirais pas ça si tu t'y connaissais un peu), d'autre part la médiocrité de notre époque. Ne rapporter la critique qu'à ta simple subjectivité, c'est nier la critique et donc nier l'initiation nécessaire aux arts. En bref, rester à la surface des choses.
    heart posted the 05/13/2010 at 07:14 AM
    Et toi tu illustres deux choses via ton article et ce commentaire :

    D'une part quel est le sujet de ton article ? La négation de la critique. Or ce procédé de rabaisser une personne et de l'attaquer sur des domaines qui n'ont rien à voir avec le sujet ou le commentaire en question est l'exemple même de ce qu'est la négation de la critique. Tu n'aimes pas son avis, il ne te semble pas louable du coup tu le rabaisses pour le descréditer. Pour le coup tu es ce que tu détestes.

    D'autre part, on ne se proclame pas érudit ou initié, ça c'est vraiment quelque chose digne de BHL et de son égo surdimentionné. Je pense qu'un véritable littéraire, un véritable artiste n'a pas besoin de proclamer qu'il l'est, il l'est tout simplement et ça montre bien ton caractère franchement égocentrique, hautain et franchement suffisant :

    "J'ai lu des livres monsieur donc je suis érudit et je peux alors vous donner des leçons sur n'importe quel sujet qui a un rapport avec mon érudition"

    En ce qui concerne les "bons et mauvais livres" c'est comme partout et comme pour tout le monde y'a des bonnes et mauvaises choses, certains aiment les carottes d'autres préfèrent les pommes de terre ça n'empêche pas qu'on aime tous la cuisine et qu'on se fout du con qui fait le fier avec son caviar.

    Donc je rejoins l'avis que tu méprises, tout est question de personne et de personnalité et vouloir instaurer du qualitatif dans la littérature c'est juste l'oeuvre de ceux qui comme toi estiment (a tort) qu'ils méritent plus d'être entendus et écoutés que d'autres et qui veulent un peu plus prendre la lumière.

    Quand je vois ton flot d'autosuffisance et d'égocentrisme autant te dire que je préfère ma petite culture littéraire mais qui me permet de garder un vrai sens critique et de l'humilité que ton attitude franchement néfaste et qui fait pour le coup fait vraiment office de négatif de la critique.

    A bon entendeur,
    nicolasgourry posted the 05/13/2010 at 07:22 AM
    Les bons sentiments peuvent faire des beaux livres, mais c'est vrai que souvent un livre interroge, bouscule, ça nous met des doutes, évidement si tu cite Céline sur ton blog, c'est clair que les bons sentiments dans "voyage au bout de la nuit" y'en a pas, tout dépend à mon humble avis, de ce que tu lis, par moment on peut devenir élitiste, ce qui peut amener au mépris, c'est sur que quand tu lis du Faulkner, Kafka, Pessoa, Buzzati, Nabokov, zweig c'est pas la même chose que Marc Levy. La critique est subjective, comme les sites de jeux vidéos qui notes, des jeux peuvent nous enjouer et détesté par la critique, l'inverse existe aussi, et par moment la critique est unanime et on aime le jeu nous aussi. La curiosité est la seul chose de valable, chacun chemine à sa manière, chacun ressent les choses différemment (quoique parfois on peut être toucher de la même manière et pour les mêmes raisons), tout dépend de la démarche de la personne.
    alfouxlf posted the 05/13/2010 at 07:33 AM
    Le sujet c'est la négation de la critique dans le domaine de la littérature donc oui ça a à voir. Son avis est une attaque, et quand on m'attaque je réponds. Mais malgré tout sa "critique" est un bon exemple, donc je l'utilise. Tout se tient, tout est cohérent puisqu'il illustre par son commentaire ce que j'explique dans mon billet.

    On peut se dire initié, ce n'est pas un gros mot. C'est juste qu'on connait tel ou tel domaine. Je connais la littérature grâce à mes nombreuses lectures et à mes études tournant toutes autour du livre. Après, ce billet est à compléter. Je ne peux pas résumer une pensée en quelques lignes. Je pense qu'on peut distinguer les bons livres et les mauvais livres. Ensuite, plus on creuse et plus la chose est complexe. Il y a des domaines, des auteurs que l'on peut apprécier ou non mais on reconnait malgré tout de grandes qualités. Seulement, là je parle de la vraie littérature et de la littérature industrielle.

    Je maintiens, la critique a son intérêt et ne doit pas se résumer à un vulgaire "j'aime" ou "j'aime pas". Il est tout à fait possible de démontrer par A + B qu'un Musso est une immonde merde en analysant le style, la psychologie des personnages, le déroulement de la narration et compagnie. Seulement, pour le faire, il faut une initiation. Sinon, ça donne la situation d'un type qui lit un Balzac et un Levy sans comprendre le fossé qui sépare ces deux écrivains. Ou pire, qui lit un Flaubert en passant à côté de tout l'intérêt du livre. En bref, sans initiation, on reste en surface.
    heart posted the 05/13/2010 at 07:42 AM
    Je comprends pas en quoi ce que Pennac et toi même appeliez la littérature "industrielle" est problématique.

    Tout le monde ne cherche pas à se transfigurer, à se chercher ou à se perdre dans une masse de reflexion quand ils ouvrent un livre, certains considère la lecture comme du loisir au même titre qu'une bonne série TV ou même un jeu vidéo.

    Partant de ce principe là, il est normal qu'un type de littérature plus facile d'accès et moins concentré en reflexion complexe fasse son apparition.

    Reprocher cette littérature plus facile et plus accessible c'est du même acabit que les gens qui reprochent au cinéma hollywoodien d'exister.
    alfouxlf posted the 05/13/2010 at 07:47 AM
    Elle n'est pas problématique, si des gens veulent la lire, pas de problème. Mais disons qu'il faut quand même faire une distinction entre les torchons et les serviettes. Tout ne se vaut pas. C'est malheureusement une vérité que l'on a tendance à nier de nos jours.

    Je ne nie pas non plus les approches. On peut lire ou voir un film pour le plaisir et rester dans une dynamique du divertissement. On peut aussi faire ça et dépasser cet état pour prendre le temps de l'analyse et de la réflexion. Il faut juste être conscient que différentes attitudes existent. Moi je défends ma chapelle sachant qu'on passe à côté de beaucoup de choses si l'on reste dans l'état dont tu parles. Maintenant, je ne suis pas un dictateur, je ne force pas les gens avec un fusil dans le dos.
    heart posted the 05/13/2010 at 07:49 AM
    Tu défends ta chapelle contre quoi au juste ? Personne n'a jamais attaqué ceux qui trouve à la littérature un moyen de se transcender bien au contraire.
    alfouxlf posted the 05/13/2010 at 07:55 AM
    Contre deux attaques récurrentes : la négation de la critique ou la réduction de la critique au classique "j'aime/j'aime pas" et l'idée qui consiste à penser que tout se vaut. Les deux idées d'ailleurs se rejoignent.
    regis77 posted the 05/13/2010 at 08:44 AM
    Ce qui me fait doucement rigoler ce sont les gens qui encensent les victors hugo et autre shakespeare qui s'ils sont indeniablement de grand ecrivain en terme de style sont des romanciers RIDICULES.
    Ils utilisent des ficelles scenaristiques dignes de plus belle la vie (il faut voir esmeralda retrouver comme par hasard sa mere a la fin du roman, gringoire preferer la chevre a esmeralda (veridique!) ou meme tous les protagonistes des miserables se retrouver comme par hasard 20 ans plus tard tous a paris!

    quand je lis ca les bras m'en tombent tellement tout est tiré par les cheveux
    meme dans lost ils osent pas faire des twists aussi improbables.

    faut bien reconnaitre que au moins a ce niveau la au niveau narratif on a progressé un peu
    lastboss posted the 05/13/2010 at 09:47 AM
    Exemple: mauvais bouquin = bouquin de Bernard Henri Levy ---------- Bon bouquin = bouquin de Bourdieu ou de Soral (moins bon) mais Socrate à saint tropez" (ou il se fout de la gueule de BHL) est pas mal, je le conseille."
    alfouxlf posted the 05/13/2010 at 10:25 AM
    Lastboss résume assez bien l'idée. Il y a des distinctions à faire.

    Sinon pour Marsou, si la discussion te dépasse tu n'es pas obligé de la suivre ni même de laisser ton empreinte. Ici, c'est le groupe littérature donc on parle de littérature.
    rickles posted the 05/13/2010 at 10:27 AM
    Marsou, le simple fait que tu puisse dire que ceux qui sont cultivés sont "intellos" prouve non pas que nous sommes intellos, mais que t'es trop ignorant toi même, et cherches à retourner la situation en en faisant un mal, par rapport à la vertu de l'ignorance et de la connerie.

    Tout ça est contenu dans le mot "intello".

    Regis77, je t'aurais banni à vie si j'avais été modo pour ce que tu viens de dire, démontrant la connerie la plus détestable, d'oser critiquer Shakespeare! OMG!! Critiquer, oui, descendre au niveau d'une série de merde dont personne se souviendra!!

    HEART! CONNARD!! OMG!!! CHIER sur Hollywood comme ça!!!! LE CINEMA EST UN ART, MEME A HOLLYWOOD!!! Seulement il y a des merdes qui en sortent tout comme il y a de bons films!!
    regis77 posted the 05/13/2010 at 11:03 AM
    Rickles
    oser critiquer shakespeare = preuve de connerie ?

    donc shakespeare est un dieu parfait qui est intouchable et
    ca fait de moi un con
    super ton argument !!

    as tu seulement lu shakespeare?
    serieusement je ne lui enleve rien a son talent litteraire mais ses talents de narrateur sont juste NULS NULS NULS
    je resume romeo et juliette

    deux ados tombent amoureux leurs familles sont ennemies
    jusque la ok
    ils decident de fuir en se faisant passer pour mort
    (ultra coherent et ultra realiste n'est ce pas)
    l'un crois l'autre mort parce que oups leur ami a oublié de leur dire qu'ils auront l'air mort
    l'un se suicide croya,t l'autr emort l'autre se reveille fait pareil
    enfin bref c'est A CHIER quoiqu'on en pense c'est OBJECTIVEMENT tiré par les cheveux
    si toi ca te derange pas les incoherences ok mais viens pas me chier dans les bottes CONNARD
    rickles posted the 05/14/2010 at 01:12 AM
    Regis77, j'ai une licence d'anglais et j'ai réussi le concours écrit du capes - j'ai décliné l'invitation à l'oral.

    Ca veut dire que j'ai étudié à peu près 5 ou 6 pièces de Shakespeare, mais également des thèses, des traductions, des mises en scène, des colloques et des articles de recherche.

    J'ai fait la même chose pour toute l'oeuvre de Henri James. J'ai fait deux années en une en allant en ERASMUS parce que quand je suis rentré on m'a dit que mes cours ne seraient pas validés en france donc j'ai du refaire l'année à la bourre et tout passer aux ratrapages. J'ai eu d'excellentes notes sans être jamais allé en cours!

    J'ai étudié de la littérature victorienne, moderniste, postmoderniste, j'ai appris des sonnets par coeur et je me suis abruti avec des choses que je n'appréciais pas parce que c'est ça être littéraire, tu dois tout connaitre même si tu n'es pas spécialisé.

    Je finis en disant que la littérature n'est qu'un fragment de mes études, j'ai aussi fait de la civilisation, de la philosphie, de la phonétique de la traductologie, de la linguistique... et toutes les options obligatoires comme la connaissance du système éducatif, le français renforcé,

    J'ai étudié les instructions officielles de l'éducation nationale pour l'enseignement de l'anglais en classe de 6ième jusqu'en terminale pour une période allant en gros des années 60 à nos jours.

    J'ai trimé. Je crois que dans mes domaines, je suis cultivé.

    Par exemple, je suis passé maître dans l'art de déceler les erreurs de traduction dans les vieux films, elles sont légion. Exemple ce soir : je suis sûr que le Pingouin dit aux bestioles "My babies, I missed you" en VO, tandis que la VF dit "Mes bébés, je vous ai manqué" (alors que c'est "Mes bébés, VOUS m'avez manqué)

    C'est à ça que ça sert d'être cultivé! Les doublages ne valent rien et on vous pourrit depuis des années avec des produits étrangers localisées par des cons et qui perdent leur sens, pire, corrompent la langue dans laquelle nous nous exprimons.

    J'écris un mémoire sur la littérature postmoderne en ce moment qui s'apparente plus à un essai sur l'état de la phénoménologie dans le contexte postmoderne, et je suis d'accord avec Alfouxlf quant il dit que notre époque est une époque du nihilisme relativiste.
    rickles posted the 05/14/2010 at 01:14 AM
    Le film, c'est Batman le défi de Tim Burton**

    La localisation craint du boudin.