PS:Youtube et certain site suppriment les resumé de match maintenant,donc pour vous offrir des resumé plus complet je suis a la recherche d'une autre solution,dsl du desagrement.
Ben Arfa : "A l'abri de rien"Auteur du but égalisateur sur la pelouse de l'Estadio da Luz lors du match nul décroché par l'OM face à Benfica (1-1) en huitième de finale aller de la Ligue Europa, Hatem Ben Arfa s'est montré satisfait après la rencontre. Mais le joueur phocéen met en garde ses troupes et sait bien que tout n'est pas encore gagné avant le match retour.
Benfica 1-1 OM : L'OM garde la main:
Injustement menés au score, les Olympiens ont égalisé in-extremis grâce à Ben Arfa, de la tête. Un résultat positif avant le match retour à Marseille.
BENFICA 1-1 OM
1-0 : Maxi Pereira (75e)
1-1 : Ben Arfa (90e)
Les Phocéens ont failli perdre un match qu’ils méritaient de gagner. C’eut été une injustice. Et ça, l’OM a déjà connu à Lisbonne.
Arracher le nul est ainsi un moindre mal. Une récompense aussi de la performance d’ensemble de la formation de Didier Deschamps. Un encouragement, enfin, en vue du match retour.
Les meilleures occasions auront été marseillaises. Majoritairement en première période, avec trois balles de but. Lucho en eut deux au bout du pied. Mais il n’ajusta ni sa reprise de près (16e), ni sa frappe à la réception d’un centre de Cheyrou (45e).
La 3e revint à Brandao. Dans un autre registre. Servi à une touche de balle par Lucho, le Brésilien prit le large dans la profondeur, mais se désaxa trop avant de manquer son tir devant le portier (21e).
Les Lisboètes, sans jamais fermer le jeu, exprimèrent a contrario plus de difficultés à se montrer dangereux. Si ce n’est de loin, où ils n’étaient jamais les derniers à tenter leur chance. D’autant que les Phocéens se trompaient en reculant trop sur les montées portugaises, laissant de l’espace aux frappeurs volontaires.
De fait, Mandanda n’aperçut vraiment qu’une fois un attaquant de Benfica dans sa surface, jusqu’au repos. Sans dommage. Il capta le plat du pied d’Aimar décalé par Saviola. L’unique mouvement que n’avaient pas su contenir ou repousser le tonique Mbia et ses partenaires.
La maîtrise olympienne garda sa constance après la pause. Si Benfica eut ses bonnes périodes, elles ne secouèrent pas plus que ça un cocotier marseillais bien planté, bien solide.
Autant le dire, on s’attendait à davantage souffrir. A plus subir. On en était au contraire là, à encore pester après l’arrêt en deux temps de Julio Cesar sur une tête piquée de Niang, quand les Lisboètes surprirent leur monde en prenant l’avantage sur une action confuse. Un but de raccroc, disons-le. Cardozo manquant sa reprise sur le débordement de Di Maria, mais Mandanda laissant échapper le cuir dans les pieds de Maxi Pereira (1-0, 75e).
Les regrets phocéens de n’avoir pas trouvé la faille s’alourdirent de facto. Leurs poids s’allégeant à peine avec le soulagement de voir le portier dévier sur sa barre une frappe de mule de Ramires (86e).
En dépit de cette parade, une défaite n’aurait pas été moins dure à avaler. Heureusement, Ben Arfa, en reprenant de la tête un centre de Bonnart, fit passer la pilule (1-1, 90e), en permettant à son équipe de garder la main avant le match retour, dans une semaine à Marseille. La Luz, cathédrale redevenue silencieuse, en avait bien conscience.