A Copenhague ce jeudi soir, l'OM retrouve l'Europe en 16e de finale aller d'Europa League. Une compétition dans laquelle le club entend briller.
COPENHAGUE-OM Jeudi 18 février 2010 à 21h05 - Parken Stadium
Europa League - 16e de finale aller
Arbitre : Carlos Velasco Carballo (ESP)
M6
L’OM va ouvrir une nouvelle parenthèse dans sa saison. Exit la coupe de France, le futur passionnant en L1 et en coupe de la Ligue de côté et place désormais à l’Europa League. Au moment de défier le FC Copenhague et son superbe Parken Stadium, de nouveaux horizons s’ouvrent. La sphère continentale reprend ses droits dans le froid danois.
Ce n’est certes pas la Champions League mais quand on a dans les tableaux des clients comme la Juve, Liverpool, la Roma ou Valence, il n’y a pas de quoi faire la fine bouche. «C’est quand même une compétition internationale. Pour beaucoup, Copenhague ne vaut pas Milan ou le Real mais il faut passer par là» annonçait dans la confortable salle de presse du Parken un Didier Deschamps prêt pour la bataille mercredi et qui fixait le tableau de marche du jour : «Les joueurs se sont battus pour cette 3ème place dans le groupe de Champions League, ils ne sont pas là pour participer mais pour obtenir le meilleur résultat possible avant le retour chez nous.»
Et le roulement devrait être moindre que face à Lens en coupe de France où «la situation était différente» selon lui.
Et dans cette - là aussi nouvelle - configuration des matches en aller-retour, les Olympiens ont déjà cet avantage précieux de recevoir au retour. Dans ces cas-là, la donne n’est pas bien compliquée : «Ne pas prendre de but et en marquer» simplifie le coach. Histoire de se faciliter la vie au Vélodrome dans une semaine.
Des Danois joueurs
Mais, si l’ambition est bien là, le paramètre FC Copenhague reste encore assez mystérieux. Pas pour le staff olympien qui a soigneusement espionné cette formation. «J’en sais beaucoup de choses et je ne peux en dire que du bien. Et ce n’est pas un discours de circonstances» précisait l’entraîneur de l’OM qui parle d’une équipe «joueuse au collectif rôdé et organisé» loin des canons du foot scandinave souvent catalogué au rayon purement athlétique.
Et si elle n’a plus joué de compétition officielle depuis deux mois, elle n’en sera pas moins affutée. La jurisprudence Zenit en 2008 a servi. «J’ai aussi connu ça avec Monaco contre le Lokomotiv Moscou, confirme le coach, ils ont eu une longue période d’arrêt mais ils ont les moyens de tenir 90 minutes. Je ne m’attends donc pas à ce qu’ils connaissent des difficultés sur le plan physique.»
L’affaire ne s’annonce donc pas aisée mais l’OM se façonne depuis plusieurs semaines une âme de gagneur. Et il doit encore l’accentuer selon Didier Deschamps : «Il faut continuer de cultiver cet état d’esprit de compétiteur. Certains l’ont plus que d’autres et doivent le transmettre. D’autres l’ont moins et doivent le maintenir et le développer. Quelque soit l’équipe, cette base est indispensable pour avoir du succès.» Aux Olympiens donc de construire déjà leur qualification vers les 8e au pays des Lego.