Les notes obtenues par les jeux dans la presse vidéoludique seraient le facteur
" le moins important " dans la décision d'achat des consommateurs, estime
Doug Creutz de
Cowen and Company.
Selon une étude conduite par le cabinet de recherche, le bouche à oreille serait bien plus décisif dans le processus d'achat. Le
NPD Group était d'ailleurs parvenu à la même conclusion, expliquant qu'une majorité de joueurs comptaient sur ce mode de communication pour orienter leurs choix. Les éditeurs, au lieu de faire pression sur la presse ( comme le laissent entendre de persistantes rumeurs ) pour obtenir de meilleures notes feraient mieux de passer plus de temps sur le processus de développement, souligne l'analyste.
« Nous pensons que si les scores Metacritic peuvent être corrélés à la qualité du jeu et au bouche à oreille, et donc peuvent donner une indication sur la performance du titre, ils ne sont pas susceptibles de provoquer ou compromettre par eux-mêmes le succès d'un jeu », note
Doug Creutz. Cette étude fait également écho à celle menée par
EEDAR, laquelle soulignait que le marketing influençait trois fois plus les ventes de jeux que les notes obtenues par ces derniers.