"Le problème du 3 c'est qu'il a fallu attendre les mods pour pouvoir virer le dof et tous les effets/scripts immondes de l'UE. De surcroit, l'optimisation est catastrophique. Une fois modé le jeu est plutôt joli, alors pourquoi certains devs font tout pour rendre leurs jeux aussi laids ? Ils cochent tous les scripts que propose l'UE sans réfléchir comme les gens qui en cuisine ajoutent tous les condiments possibles en croyant ça va rendre leur plat meilleur."
"Les studios woke ont subi tellement de fiascos commerciaux ces dernières années que ça commence à devenir économiquement compliqué pour eux.
Je pense qu'ils vont essayer de la jouer différemment dans les années à venir et tenter d'avantage de dissimuler leurs messages (nudging) que d'adopter une propagande frontale.
Je pense même qu'on va passer de boites de propagandes ouvertes à la Sweet Baby, à des employés à temps plein spécialisés dans le nudging.
Statistiquement le nudging fonctionne beaucoup mieux que la propagande ouverte, car paradoxalement c'est plus difficilement attaquable (alors que plus vicieux) et parce qu'hélas beaucoup de gens n'y voit que du feu."
"Les polémiques wokes ne sont pas absurdes mais il faut les intégrer dans une défiance plus globale à l'égard du modèle créatif et économique des triple A actuels.
Une chose est sûre, pour survivre, l'industrie va devoir changer."
"Apparemment la refonte vaut le coup pour un fan de plateformer 3D oldschool. Les devs ont pris en compte toutes les critiques à l'égard du jeu original pour réaliser cet opus.
Perso je vais leur donner leur chance."
"C'était largement prévisible mais le triple A est un modèle en déclin, ça tend à se confirmer de sortie en sortie avec quelques exceptions notables de développeurs qui ont compris l'évolution du marché.
Perso j'ai abandonné les triple A depuis plus de 15 ans et j'ai vu cette lassitude poindre chez les joueurs comme le nez au milieu de la figure. On ajoute à cela les polémiques woke qui font qu'une partie du public se détourne des jeux qui en sont l'objet et on a une bonne idée de l'état actuel du marché des jeux à gros budget.
Selon moi il faut complètement changer de modèle, revenir à des projets réalistes, développés par des équipe de 30 à 50 personnes maximum (même si j'ai tendance aujourd'hui à privilégier les jeux réalisés par une ou quelques personnes) et travailler à nouveau sur la création de mécaniques de jeu complexes à maitriser, sur la création de personnages charismatiques et sur des open world plus axés sur la profondeur que sur la largeur.
Il faut complètement revoir l'aspect narratif des jeux et cesser de vouloir créer des médias situés entre le cinéma et la série télé. Il faut revenir à une narration beaucoup plus concise, ramassée et efficace. Le type narratif actuel des triple A est dépassé, souvent prétentieux et dépourvu d'humour et de légèreté.
Enfin je pense qu'il faut aussi complètement revoir nos choix techniques et l'utilisation que nous faisons des shaders qui fait que tous les jeux se ressembles aujourd'hui."
"Apparemment on vient d'apprendre que les jeux sur game card font un four et que seuls les 3 jeux compris sur la cartouche se vendent correctement. J'espère que les joueurs vont poursuivre ce boycott."
"Le DJ et Ronaldo ça leur a rien coûté c'est une demande des saoudiens. Ils sont forts les saoudiens pour flinguer leurs propres investissements tout seul comme des grands."
"Tous leurs bon créa sont partis et ceux qui restent sont bridés.
Sinon quand on voit les objectifs qu'ils se fixent, on a simplement l'impression qu'un cabinet de conseil leur a pondu un power point.
Uniquement des directives de gestionnaires, aucune orientation créative, même pas un classique : "nous voulons effectuer un retour aux sources de ce qui a fait le succès de l'entreprise".
Uniquement des licenciements, des annulations de projets et des orientations marketing."
"Tant qu'on ne réindustrialisera pas notre pays, notre niveau de vie continuera de baisser.
Pour réindustrialiser il y a pas de mystère, faut faire de la planification, analyser les besoins, déterminer des objectifs, rassembler tous les acteurs d'une filière, distribuer les rôles entre la part de l'état et du privé, débloquer les financements et faire de la formation. Et ce, filière par filière, c'est un vrai travail de fourmis qui prend des années.
Autant dire que c'est pas les clowns qui nous dirigent qui en seront capables mais malgré tout je pense qu'on y arrivera. Quand on sera tombé trop bas, on remontera. Les solutions et les hommes viendront d'eux-mêmes."