Comme beaucoup de lecteurs, vous avez sans doute déjà entendu parler d’Alice aux Pays des Merveilles, cette petite fillette qui débarque dans un univers nouveau se liant d’amitié avec un lapin blanc. Eh bien dans Are You Alice? il en est autrement et c’est peu dire. Ce manga est l’œuvre de deux mangakas, qui proposent ici leur première collaboration : Ikumi Katagiri qui gère les dessins et Ai Ninomiya qui s’occupe du scénario. C’est après avoir découvert l’annonce faite par Kazé, et par la même occasion les premières pages, que l’éditeur a piqué ma curiosité sur cet univers que je connais depuis petit mais qui se voit ici revisité d’une manière peu commune. Je vous propose donc de découvrir mon ressenti sur ce premier tome de Are You Alice? disponible chez Kazé Manga.
La scène d’ouverture de ce premier tome se joue entre la Reine de Cœur et le Chapelier qui attendent l’arrivée imminente d’Alice, cette personne qui ne tarderait pas à franchir le « trou ». Et cela ne manque pas, un jeune blondinet débarque à « Wonderland ». Il se promène dans les rues, en plein festival, et fera la rencontre d’un « chat de compagnie », le Chat de Cheshire. Ce dernier accueille le jeune homme en l’appelant « Alice » et en lui souhaitant la bienvenue aux pays des merveilles. Il lui explique certaines règles avant de prendre la fuite laissant la place à une jeune fille qui demande à Alice (le jeune homme) de lui rendre son nom. Puis une troisième personne, le Chapelier, prend part à la scène s’adressant au jeune homme toujours en l’appelant Alice. Tous semblent penser que tel est son nom. Le Chapelier a pour ordre d’amener Alice à la Reine de Cœur et il compte bien s’y tenir.
Ce premier tome m’a totalement captivé et je suis bien content que Kazé ait sorti les deux premiers tomes simultanément car ce premier laisse un goût de trop peu. La lecture s’enchaîne avec un tel engouement qu’on ne décroche pas d’une semelle tant cette histoire est d’une grande originalité. Ici on casse le schéma originel pour y inclure une « Alice » masculine dont le meilleur ami n’est pas un lapin blanc car ce dernier doit être tué. Le scénario est vraiment très prenant et nombreux sont les rebondissements de situations. Un travail certain est apporté aussi bien au niveau des décors, très soignés, que sur certains personnages. Je dis « certains » car tous ne sont pas détaillés avec une attention particulière. J’ai trouvé, par exemple, que le travail est d’autant plus abouti sur la Duchesse (dont je tairai l’identité). Le dessin la concernant est très soigné sur certaines trames, avec un soin apporté aux détails vestimentaires ou au niveau de ses diverses postures. Un point selon moi non négligeable, comme bien d'autres que vous pouvez d'ailleurs découvrir dans la critique complète en cliquant
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