Disponible chez Ki-oon Éditions depuis le 12 novembre 2015, L’Oiseau bleu profite d’une édition grand format en intégrant la collection Latitudes. C’est au travers de cette GeeKritique que je vais partager avec vous mon ressenti quant à la lecture de ce one-shot de Takashi Murakami (Chien gardien d’étoiles) qui nous invite ici à découvrir à quel point la vie peut être dure, pénible, après la perte d’une personne qui nous est chère.
L’Oiseau bleu commence par nous plonger dans le quotidien d’une petite famille parti faire un pique-nique. Jusqu’ici tout va bien mais Naoki, Yuki et leur enfant Shu ne s’attendent pas du tout à ce qu’il va se produire par la suite. Les événements vont prendre une toute autre tournure après un accident de voiture auquel, malheureusement, Shu ne survit pas. Mais ce n’est pas le seul drame car en plus de perdre son enfant, Yuki va aussi se retrouver sans mari, ce dernier étant plongé dans le coma. Elle se retrouve « presque » seule, devant faire face à une telle situation. Même si son mari n’a pas perdu la vie, à proprement dit, elle va devoir faire face à la dure réalité de cette situation. Yuki vit un drame sans précédent, elle est anéantie.
La vie ne tient qu’à un fil et Takashi Muramika nous le conte avec une certaine poésie, si je puis m’exprimer ainsi. Au fil de la lecture de cet ouvrage, on se rend compte à quel point la vie peut être rude, difficile quand il s’agit d’êtres qui nous sont chers, qui partagent notre sang, des personnes pour qui nous serions prêts à donner notre propre vie s’il le fallait. La vie est une chose précieuse et pour des parents il n’y a rien de plus beau que de donner la vie. Alors, pour Yuki, comment imaginer la perte d’un enfant sans pouvoir être épaulée de son mari ? Elle va devoir faire face à cette tragédie, vivre une dure réalité… celle de la perte, en quelque sorte, de sa propre vie. L’histoire est touchante, poignante même mais c’est ce qui fait tout le charme de cet œuvre.
Pour être franc, je ne connaissais pas Takashi Muramika et n’ai pas eu l’opportunité de lire « Chien gardien d’étoiles » mais ce fut un plaisir que de découvrir cet auteur et ainsi ressentir cette « douleur » retranscrite dans L’Oiseau bleu...
Retrouvez l'intégralité de ma critique sur le
blog avec une bande-annonce via une vidéo facebook.