VERSION TESTE: Version One, difficulté "Je suis la mort incarné", environ 70 % des objets collecté
Salut à tous
Voila hier j'ai fini Wolfenstein:The New order, un des jeux que j'avais pris en même temps que ma One en octobre dernier, mais auquel je n'avais pas eu le temps de me consacrer pleinement, faute d'autres hits comme L'ombre du Mordor, Dragon Inquisition ou encore Sunset Overdrive.
Eh ben que dire sur ce jeu, hormis commencer avec mon expérience de cette saga reconnu comme fondatrice du genre FPS ?
Eh bé pour moi, sachant que Doom à été mon premier FPS jamais fait (95, version SNES), Wolfenstein ne m'a jamais vraiment marqué je dois bien le dire. Le seul volet de la saga que j'ai fait en long en large et en travers c'est
Return To Castle Wolfenstein.
Que dire sur ce jeu, si ce n'est que je l'avais bien apprécié mais que pour moi il était clairement pas à la hauteur des cadors du genre à l'époque mais ça ne reste que mon avis. Par la suite Wolfenstein aura bien une autre itération, simplement nommé
Wolfenstein, qui paraitra en 2008 sur PC, PS3 et 360 et sera développé par
Raven Software, qui est un très bon dev de FPS en tout genre. On leur doit notamment
Jedi Knight:Jedi Academy,
X-men Origins:Wolverine mais aussi
Quake 4. Que dire de ce volet, hormis que les critiques assassines m'ont clairement freiné de le prendre et que je n'y ai donc jamais joué.
Les Devs
En effet avant de commencer il est de bon ton de s'attarder sur les développeurs de ce
New Order, j'ai nommé Machine Games Studio. Studio tout neuf tout beau qui n'a en réalité que ce Volet de Wolfenstein à son actif ainsi que son spin-off
Stand Alone paru cet année,
The old blood, je pense qu'il est de bon ton de signaler certaines choses à son propos, car ce studio, suédois, est lié lourdement à un autre studio suédois qui nous a servi de vrais tueries FPS ces quinze dernières années, j'ai nommé
Starbreeze Studios.
Starbreeze Studios, pour ceux qui ne connaitrait pas, s'est fait connaitre en 2002 avec un jeu de la première X-BOX,
Enclave, un jeu Third Person ultra-dur et exigeant dans un univers Heroic-Fantasy. Le jeu sera un fail niveau ventes mais aura tout de même un succès d'estime ainsi qu'un portage GC l'année suivante.
Mais c'est en 2004, au mois d'aout plus précisément, que sort LE jeu qui va faire connaitre
Starbreeze au niveau internationnal, chose encore plus étonnante quand on sait que ce jeu est tiré d'une licence de film, j'ai nommé
The Chronicles of Riddick:Escape From Butcher Bay, sur la X-Box de MS. Graphiquement c'est du jamais vu sur le support à ce moment-là, le gameplay est varié et mélange phases de shoot et infiltration, avec un côté aventure développé et une durée de vie très correcte. Certes il n'y a aucun multi mais on s'en fout le jeu impressionne violemment et c'est tout ce qui compte.
Par la suite le Studio sortira un excellent jeu adapté de la Bande dessiné
The Darkness en 2007, qui sera acclamé par les critiques comme étant un très bon jeu. Puis viendra en 2009 la suite de Butcher Bay et donc des aventures de Riddick dans
The Chronicles of Riddick:Assault on Dark Athena, qui inclura d'ailleurs un remake de Butcher Bay sous le nouveau moteur maison du Studio. Et c'est à partir de ce jeu là que les problèmes se pointent, celui-ci faisant un flop monumental. L'année de sortie du jeu, TOUTES les personnes clés ayant travaillé sur Riddick et The Darkness se barrent de chez
Starbreeze pour aller fonder
Machine Games Studio.
Racheté par Zenimax, la maison mère de Bethesda, en 2010, ils sont immédiatement, vu leur passif en terme de FPS de qualité, mis sur le nouveau volet de la saga Wolfenstein, dont Zenimax vient tout juste de récupérer les droits après son rachat d'
ID software, la société qui a contribué quasi à elle seuls à donner ses lettres de noblesse au genre FPS.
Le Pitch
Dans The New Order vous incarnez B.J Blaskowiz, un soldat de la deuxième guerre mondiale. Le jeu débute en 1946 et la guerre ne se passe clairement pas comme prévu, les Nazis ayant eu accès à une technologie de pointe, notamment au niveau de l'armement et au niveau de la robotique. Vous êtes envoyé, avec une petite équipe, à la base du "Boucher", un scientifique Nazi ayant mis au point toute cette technologie et qui ne fait montre d'aucune pitié envers ses ennemis, les disséquant et leur infligeant un sort limite pire que la mort. Bref vous l'aurez compris, comme tous les Nazis c'est un criminel et même pas de grande classe. Votre But : Tuer le boucher pour renverser le cours de la guerre en faveur des alliés. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu et vous vous réveillez après un coma de 14 ans en 1960 et les Nazis dirigent le monde à ce moment là.
Ils croient avoir gagné la guerre mais le hasard faisant bien les choses vous décidez de leur rappeller qui vous êtes et de laisser une trainée de cadavres de boches dans votre sillage. Pour vous la guerre est loin d'être fini.
Le Gameplay
Le gros point fort du jeu, clairement, dans un sens le point le plus important dans un FPS. Les armes répondent bien leur feeling est impeccable, elles ont plusieurs modes de tirs etc...
Les phases de shoot sont classiques mais ce n'est pas un mauvais point je pense même que c'est le plus gros point fort du jeu. Les FPS ont pas mal changés ces dernières années mais ce jeu c'est un retour en arrière appréciable, qui rappelle les grands classiques du genre, à une époque ou c'était les armes qui était la priorité dans les FPS, ou le fun qui découlait de simplement jouer avec un flingue était omniprésent, alors qu'aujourd'hui dans les FPS on se bouffe des scripts de merde et des situations WTFesques.
Le jeu permet également, à l'instar de
Riddick à son époque de jouer infiltration dans pas mal de scènes, ce qui aide bien dans les modes de difficulté les plus élevés, car le challenge est bien présent dans ce jeu d'ailleurs ça fait plaisir de voir que le jeu tient aussi des FPS old-school sa difficulté parfais aberrante. On appréciera d'ailleurs le fait de pouvoir tenir deux armes en même temps, mention spéciale au double Shotgun mode Shrapnel enclenché qui vous permettra de nettoyer une pièce en moins de 5 secondes.
Mais comment parler du gameplay et des armes sans mentionner le LazerKraft ou LKW en abrégé. Au départ un simple petit flingue permettant de découper de fines surfaces métalliques pour accéder à des parties de niveau qui renferme des trésors cachés, ce "flingue" évoluera lourdement par la suite et pourra être amélioré avec des kits qui vous trouverez dissimulé un peu partout dans les différents niveaux. D'un simple truc au départ juste bon à découper du métal on finira avec un gros gun capable de décimer la plupart des ennemis en 1 ou 2 tirs, les explosant en un tas de chair sanglant.
Pour finir sur le gameplay parlons des "atouts". Ce sont en fait des bonus que vous débloquerez sur un arbre en remplissant certaines conditions, un arbre avec 4 branches bien distinctes. Certains atouts vous demanderont par exemple, de faire 5 victimes furtives au couteau, pour débloquer un plus gros étui à couteaux ou alors de buter 3 mecs en glissade pour débloquer un meilleur temps de rechargement sur vos armes. Dispensable en mode normal et en dessous, ce système devient carrément obligatoire dans les modes de difficulté supérieur si vous comptez survivre.
Les Graphs
Tournant sur l'IDtech 5, le moteur de
Rage, le jeu n'est pas une tuerie graphique, jeu Cross-gen oblige, mais tout est nicquel dessus. Le frame-rate ne baisse jamais, c'est nerveux, les effets graphiques rendent bien, les lieux visités sont variés et très bien servis par une direction artistique de qualité, mélange de vieilles technologies et de modernisme hallucinant. Bref rien à redire de ce côté là, même si des jeux comme Killzone Shadow Fall lui mette une piquette graphique
BREF, POUR RESUMER, THE NEW ORDER C'EST :
- Un retour au FPS old-school qui fait plaisir
- Une Direction artistique de qualité
- Des armes avec un feeling génial
- Un partie Technique solide, a défaut d'être transcendante
- Une durée de vie de 15 heures minimum
- Un bon challenge, surtout dans les niveaux de difficulté supérieur
- Un jeu qui respecte l'héritage de ses ainés, tout en y apportant sa touche personnel.
LES MOINS :
- Pas de mode Multi
- Rien
- Pas d'idée
- Nope
- Z'avez pas autre chose à foutre ?
The New Order est une putain de tuerie et le meilleur volet de la saga Wolfenstein jusqu'ici et pourtant le pari était difficile pour Machine Games, car le jeu devait à la fois s'inscrire dans sa propre saga et proposer des nouveautés marquantes. Fort d'une direction artistique rarement vu dans un JV, s'inspirant largement du roman Fatherland de Robert Harris, le pari est plus que largement réussi, faisant bouger une saga qui sentait méchamment le formol. Si vous voulez un vrai FPS old-school, que vous êtes nostalgique de Duke Nukem et des autres poids lourds de l'époque alors ce jeu est clairement fait pour vous. GEARBOX DONNEZ LA LICENCE DUKE NUKEM A CE STUDIO EUX, ILS EN FERONT QUELQUE CHOSE DE BIEN CE QUE VOUS ÊTES CLAIREMENT INCAPABLES DE FAIRE, TAS D'INCOMPETENTS
Barkof Kinectical
Justement il est bon The Old Blood ?
Parce que au début ils avaient dit qu'il n'y aurait aucune version boite sur One et j'ai été surpris d'en voir une à la Fnac, je regarde donc à me le prendre
Globalement très d'accord avec toi, j'suis un vieux connard qui trouve encore du plaisir sur des FPS bourrin old school comme DOOM ou Wolfenstein, et si je pouvais voir des nouveaux Hexen, Wolfenstein, Exhumed et autre Rise of the Triad fleurir, je serais heureux
Tu sais j'ai vu la vidéo de gameplay de Doom à l'E3 et je suis tellement resté scotché dessus que je l'ai téléchargé. Depuis l'E3 j'ai du la voir au moins 50 fois et je ronge tellement mon frein que je me suis remis sur ce Wolfenstein et à Rage aussi.
entre-temps je me suis dit "Pourquoi pas essayer de rechopper Doom 3 ? qui est un jeu qui m'avait mis un violent coup de pied dans les roustons à l'époque, je regarde donc pour la BFG édition sur 360, malgré le fait que je l'ai sur la First X-BOX avec son extension.
Mais avant l'achat je me dit que je vais regarder un walktrough rapide sur Youtube ça mange pas de pain. Et là je hurle comme un dératé parce que les cons qui se sont occupés de cette version ont jartés l'alternance Arme/lampe torche, qui faisait selon moi tout le sel de Doom 3. Sur la BFG édition tu peux éteindre et rallumer la lampe torche à ta guise même quand t'as un Shotgun dans les mains, fck la logique quoi
Et comme la première version de Doom 3 est aujourd'hui introuvable sur PC et pose des probs de compatibilité avec Seven, ben j'ai rallumer ma vieille Bobox
D'accord avec toi pour un enclave 2 mais Starbreeze est clairement sur une autre voir aujourd'hui, comme le prouve Tale of Two Sons
Le Doom 3 d’origine proposait donc un gameplay basé sur la lenteur de la progression dans un noir quai impénétrable. En tout cas tant que vous braquez le bout de votre fusil à pompe droit devant vous. Et ce fut là tout le génie des gens d’id Software, qui décidèrent de laisser le joueur sans défense si il choisissait d’utiliser la lampe torche, ou au contraire sans un halo lumineux rassurant si il décidait de brandir son arme. D’aucun dirait que ce fut un choix peu judicieux, bridant le plaisir de la découverte et saccadant le rythme. Et à cela je répondrai quel plaisir de découverte peut-on ainsi brider, si ce n’est celui de découvrir un cadavre en putréfaction au détour d’un couloir. Quel rythme aussi lent que celui de Doom 3 peut-il être saccadé d’avantage sous prétexte que l’on perde une demie seconde à appuyez sur un bouton pour switcher la lampe torche avec le fusil ? Bref, vous l’aurez compris, des arguments facilement démontables censés prétendre que Doom 3 ne mérite pas totalement qu’on lui accorde la place qu’il lui est dut.
Toujours est-il qu’id Software semble avoir écouté les éternels mécontents et dans cette BFG Edition propose maintenant de tenir la lampe torche en même temps que l’arme choisie. Autant dire que l’effet de surprise et l'affolement total lors de l’apparition d’un monstre se fait désormais douceâtre, et bien moins percutante à la longue. Le pire étant que cette option n’est même pas désactivable, ce qui me ferait presque retourner sur le soft d’origine tant cela brise l’ambiance. Vous croyez quoi, qu’on joue à Doom 3 pour se fendre la poire tout les 10 mètres et pour se sentir comme chez Mamie ? Nom d’un ukulélé !
__________________________
Doom 3, comme il est dit longuement dans le test, change donc du tout au tout comparé à ses ainés, furieusement rapides et violents. La sauce à l’ancienne du FPS bourrin et sans subtilité, du genre "j’avance, je tire" est adaptée à l’univers ultra sombre et aux environnement exiguë que propose les environnement du jeu, la lenteur de la progression en cadeau. La corde rongée jusqu’au dernier filin du démon qui se cache sous l'escalier est ici surexploitée, et au bout de 15 heures de jeu plus franchement étonnante (alors imaginez pour moi qui vient de le finir pour la quatrième fois). En outre, je ne peux m’empêcher de penser que l’utilisation de la lampe torche en plus de l’arme est une mauvaise idée, brisant nettement la peur et la paranoïa qui pouvait être une très bonne source d’adrénaline dans l’opus d’origine. Heureusement, les quelques passages de brutalité pure où il faut dézinguer une paire de démon à la tronçonneuse, et sans fermer les yeux histoire de voir tout le spectacle, fait encore son effet. Doom 3 est en réalité un jeu de transition qui a servi a exprimer la volonté d’id Software d'expérimenter de nouvelle idée. Il n’y a qu’a voir le récent RAGE pour s’en convaincre, du FPS sauvage à l'extrême comme Doom, on passe à un jeu de tir où l’IA est convaincante et maligne dans RAGE.
T'as complètement raison dans tout ce que tu dis mec
en plus c'est pas désactivable comme option j'y crois pas sérieux. Pourtant cette BFG édition aurait pu être la version Ultime de Doom 3 franchement, je capte pas
Je me suis remis également à RAGE aussi et je ne cesse d'être surpris par ce qui est clairement le jeu le plus abouti d'ID. l'IA est excellente, le système de jeu très bien pensé, le monde est super sympa à explorer, les véhicules sont cools, les armes sont upgradables. En ce moment je suis dessus et je ne décolle pas de ce jeu. Malheureusement il fera un flop sans doute à cause de la concurrence de Borderlands, qui est perso un jeu qui m'a pas du tout fait marrer, aussitôt acheté aussitôt revendu et pourtant c'est rare que je fasse des trucs pareils. Mais ce que j'aime le plus dans Rage et qui sera d'ailleurs repris dans Doom et même The New Order c'est la façon dont ton perso regarde son arme quand il la choppe la première fois, genre un petit tour du propriétaire, c'est qu'un détail mais moi ça me fait kiffer
Est-ce que t'as fait l'extension ou pas ?
Il parait qu'elle est de qualité mais je préférerais avoir un avis de joueur avant de la prendre
Kinectical
Comprend bien que l'alternance Lampe/Arme est la particularité qui a fait de Doom 3 un FPS d'anthologie avec des partis pris bien couillus. ID aurait pu faire dès le départ comme la BFG édition, d'ailleurs c'est ce que feras Half-Life 2 par exemple, qui sortira la même année, mais c'était clairement un choix assumé de Game Design, choix qui sera d'ailleurs repris dans quelques jeux comme Dementium:The Ward sur DS.
Par la suite ils foutront la lampe torche sous le flingue de base dans Ressurection of Evil, mais là ça passe juste clairement pas dans la BFG. Permettre au joueur de pourvoir allumer/eteindre la lampe torche comme il le souhaite même si ils ont un Shotgun dans les mains c'est juste risible et ça fout en l'air tous les choix de game design du jeu, dont tout le level design repose sur ce choix. Chacun est juge mais cette BFG est blacklisté chez moi et toute personne qui en parlera en disant que c'est une très bonne version aura la langue arraché et les roustons grillés (Joke ofc)
Merci de ton avis sur The old Blood sinon je vais regarder à me le prendre :good;
Pétochard
Ahhh les kikoo sur les jeux online, des barres
Sur Call of ils sont pas mal aussi j'avais vu une vidéo d'une meuf qui rageait non stop pendant 10 min des barres
Kikoo- you know how beat you up? look at squirrel70
Groupe- that guy.. fuck he goes hard
Kikoo- I CHALLENGE YOU TO A BANSHEE FIGHT!
Groupe- ohhhhhh my god.. its down Michael.. shit has been called
jerry comme un gros porc
Mais si tu veux mon avis sur l'extension et les bonus de BFG Edition, je te colle ici un second (gros) extrait du test que j'avais effectué à l'époque:
Mais la véritable nouveauté du produit a de quoi faire plaisir, en la présence de The Lost Mission. Son speech s’inscrivant directement en parallèle de la campagne solo originellement vécu par le joueur, nous met dans la peau d’un autre space marine lui faisant partie de la fameuse équipe Bravo, dont on entend parler ici et là dans le jeu et que l’ont sait se faire décimer avant qu’on ai la chance de la rejoindre. Plus proche des racines de la série, The Lost Mission propose 8 map entièrement nouvelle (en réalité censées sortir en add-on après Resurrection of Evil, mais annulées) offrant une paire d’heure de jeu supplémentaires très orientées action. Dans cette partie, la vitesse des mouvements est accrues, votre personnage un poil plus léger, les salles moins obscures et votre périple au cœur de l’Enfer est plus conséquent que celle de la campagne de base, bref, ça défouraille comme dans un bon vieux FPS des familles, sans le côté survival-horror bien prononcé qui fait de Doom 3 ce qu’il est. Et c’est d’ailleurs avec cette nervosité supplémentaire dans les déplacements, et le nombre de créatures démultipliées que l’ont constate que les sensations de combat sont nettement dépassées. Déjà à l’époque l’ont ressentait assez peu de puissance avec un fusil d’assaut dans les bras, aujourd’hui, c’est carrément palpable pour beaucoup de joueurs ! Les effets sonores timides n’ont pas été retravaillés et la vibration de la manette n’est à même que de chatouiller les plus sensibles, sans plus.
Ce que l’ont ne peut toutefois pas reproché à cette édition, c’est sa générosité, puisque proposant comme dit plus haut l’add-on Resurrection of Evil co-développé par Nerve et id Software. Sorti 8 mois après le jeu d’origine, ce dernier pouvant constituer à lui seul un jeu complet raconte la suite de l’horrible évènement ayant survenu sur Mars City, depuis lors fermé au public et réinvestit par toute une bande de militaires et de scientifiques curieux de savoir ce qu’il se passe précisément sur cet avant-poste infernal. Après quelques jours de fouilles ils découvrent un étrange temple impie au centre duquel repose un artefact qui attire irrésistiblement l’avidité des chercheurs. Le héros du Resurrection of Evil s’en empare et ainsi délivre à nouveau les forces maléfiques si durement boutées dans le fin fond de l’Enfer quelque temps plus tôt, dans le jeu d’origine. Tout est à refaire ! Vos camarades disparaissent ou deviennent possédés, bref, le Chaos revient et pour vous en sortir, vous devez retrouver la seule personne qui semble comprendre ce qu’il se passe ici, à savoir la chef d’expédition Elizabeth McNeil.
Les promesses à l’époque formulées par les développeurs pour proposer une variété d’environnement plus tangible n’a ici pas réellement été tenues, bien que l’ensemble de l’aventure soit moins longue, avec beaucoup moins d’étalage de couloir et d’escalier interminable à outrance. Ce qui fait qu’au final, on a la légère impression que le tout reste honnête, bien que ressemblant comme deux goûtes d’eau au soft de base. Base militaire ultra sombre, laboratoire glauque à souhait et catacombes de l’Enfer sont au menu de Resurrection of Evil. C’est surtout l’apport de l’architecture grandiloquente du temple sus-cité et la vitesse accrue des transitions entre les zones géographiques qui donnent plus de dynamisme à l’ensemble et le sentiment de ne pas se perdre 107 ans dans les mêmes recoins de corridors puants. Par ailleurs, les créatures diaboliques semblent avoir gagnés une once de courage puisque les sorties de placard et trappe dans notre dos se font plus rares. Désormais, c’est des assauts frontaux parfois franchement bourrin auquel il vous faudra faire face. On est bien loin de la furie sanguinaire d’un Doom II et ses 75 Archvile à la ronde, mais on retrouve nettement cette sensation tout de même.
En parlant des Archvile, l’add-on ne se contente que du strict minimum pour offrir une révision de design ou du bestiaire déjà proposé dans Doom 3. Ainsi, une ou deux créatures présentant des différences minimes feront leur apparition, et les trois boss copiés d’un fameux Hellknight (les connaisseurs reconnaîtrons, j’espère), proposent des combats assez homériques mais malheureusement trop rares. Trois défis notables qui ont pour eux le fait de nous obliger à changer d’outils de destruction de masse pour trouver leur faiblesse.
À ce titre, vous aurez la possibilité de dénicher un gravity gun façon Half-Life pour faire léviter caisses, barils explosifs et autres joyeusetés à envoyer à la figure de ces immondices de l’Enfer. Véritable arme à la puissance absolue si tant est que l’ont sache s’en servir (en attirant à soi les boule de feu des Imp pour exécuter un retour à l’envoyeur par exemple), un rapide échange avec le fusil à pompe pour se débarrasser des créatures qui ont la chance d’arriver au corps à corps sera nécessaire. Si vous arrivez à switcher efficacement et à gérer les espaces lorsque plusieurs ennemis se présente à vous, vous serez proprement invincible.
L’artefact récupérer au début du jeu vous sera utile pour provoquer un ralentissement du temps et vous procurer les joies d’un bullet time bien foutu. Ce dernier pouvant aussi vous donner l’incroyable puissance du mode Berserk plus tard dans le jeu, tout ces gadgets ne seront véritablement pas de refus à mesure que vous vous enfoncerez plus profondément dans les map qui à la longue, vous le verrez, déborderont vraiment de monstres démoniaques.
Pour finir sur cet add-on, le retour du fusil à pompe à double canon, marque de fabrique du second opus de la saga a de quoi rendre heureux les nostalgique. Mais son utilisation demandera de la maîtrise puisque contrairement au fusil normal qui se recharge tout les 7 coups, celui-ci se fera à chaque coup de feu donner. D’une puissance à courte portée complètement dévastatrice, il ne suffira tout de même pas face aux monstres les plus coriaces comme les Barons of Hell.
Et histoire de ne pas faire les choses comme des manches, Bethesda a décidé d’inclure, comme pour la version XBOX de l’époque, les opus antiques mais ô combien adulés de ma petite personne Doom I & II. Plus précisément l’opus Ultimate Doom, incluant en sus des deux premiers jeux l’extension Thy Flesh Consumed (jeu de mot anglophone signifiant "ta chair consumée/consommée") qui offre 9 niveaux supplémentaires d’une difficulté exacerbée. Ici, on a réellement du mal à comprendre en quoi l’apport du moteur de RAGE a une quelconque utilité, comme vanté lors des promotions médiatiques fait pour le jeu ces derniers mois. Mais le fun absolu reste, la puissance pure des armes et la nervosité brute, les déplacements vifs et les joutes foudroyantes avec des dizaines de démons sont toujours aussi jubilatoires. Hélas, la version PC n’offre aucun mode multijoueurs, même en réseau local, alors que les versions consoles proposent un mode jouable jusqu’à quatre. Quant aux mods, ce n’est même pas la peine d’y penser, le jeu bénéficiant de sécurités assez solides pour éviter d’être patché clandestinement comparé aux versions libres misent à la disposition des bidouilleurs informaticiens en herbe par le studio lui-même, une quinzaine d’année auparavant. L’arrivé de Bethesda a peut-être permit à id de bénéficier de ressources financières conséquentes, mais visiblement, un volet purement commercial leur a obstruer le passage aussi.
Je parlais de l'extension de Rage mon ami, celle de Doom 3 je l'ai déjà faite et je la connais bien.