Sujet du jour
Bonsoir à tous et toutes !
Et oui, cette nuit l'impossible est devenu possible : The Last Guardian, Shenmue 3 (qui a presque récolté 3 millions de dollars) et le remake HD de Final Fantasy VII ont été officialisé à la conférence Sony.
Il y a des jeux comme ça qui sont annoncés à un moment mais plus rien d'un coup et ceci pendant plusieurs années. Pour prendre l'exemple de The Last Guardian, on n'a pas eu d'informations depuis le TGS 2010.
Il reste quand même quelques arlésiennes que l'on attend comme Beyond Good & Evil 2, Half-Life 3 et je dirais même Left 4 Dead 3 ..
Alors la question est la suivante : pourquoi ces jeux deviennent des arlésiennes ? Y'a t-il une raison économique ? Est-ce un manque de personnel pour continuer le développement de ces jeux ou une simple "flemme" ?
A vous de donner votre avis !

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posted the 06/16/2015 at 09:22 PM by
yassindj9
Le public se lasse, les développeurs sont incompétents, le management est incompétent ou laxiste, les budgets sont mal gérés...
Si on prend l'exemple de Platinum Games, ils ont su en un an faire ce que Kojima à échoué à faire en 3 ans avec son MGS Rising : pondre un putain de jeu, un jeu d'action délirant tant qu'à faire, mais un JEU.
Et le résultat est étrangement bon. Délirant mais bon. Le ton est juste, le gameplay est cool...
Platinum savent sortir des jeux parce qu'ils sont bons et qu'ils gèrent bien leur boîte, au point que les éditeurs leurs passent des commandes.
Il n'y a pas de secret. Quand on veut améliorer ses performances, il faut se débarrasser des mauvais éléments et commencer à concentrer les talents.
C'est pour ça qu'une culture d'entreprise pépère où les devs passent toute leur vie, ça ne marche plus.
Il y a eu d'abord une révolution dans les types de contrats offerts aux compositeurs et artistes qui n'étaient plus "in house" mais indépendants, puis les développeurs s'y sont mis. (Ueda, Iga, Sakagushi, Kojima...)
La vérité c'est que les boîtes sclérosées sont aussi dirigées par des patrons qui n'attendent que le profit immédiats.
Refus de concentrer et promouvoir le talent et sclérose manageriale, sous fond de crise financière... A cela s'ajoutent les questions de licences, et l'obligation de faire des à-côtés pour faire du profit, dont certains deviennent des titres majeurs prioritaires entre-temps...
Voilà comment je le vois.