WEB – Allostreaming, Alloshowtv, Fifostream et Dpstream et leurs déclinaisons sont visés...
Des syndicats de producteurs et distributeurs de cinéma ont obtenu ce jeudi que la justice ordonne aux fournisseurs d'accès à Internet (FAI) et moteurs de recherche de bloquer des sites de streaming, selon une décision du tribunal de grande instance de Paris.
Le tribunal a estimé que les professionnels du cinéma démontraient suffisamment que le réseau allostreaming était «entièrement dédié ou quasiment dédié à la représentation d'oeuvres audiovisuelle» en portant atteinte aux droits d'auteur.
L'Association des producteurs de cinéma (APF), la Fédération nationale des distributeurs de films (FNDF) et le Syndicat des éditeurs de vidéo numérique (SEVN) avaient lancé fin 2011 cette vaste offensive judiciaire contre le piratage sur internet. Ils avaient ensuite été rejoints par l'Union des producteurs de films (UPF) et le Syndicat des producteurs indépendants (SPI). Après de nombreuses péripéties, le tribunal a tranché dans cette procédure de référé, en principe une procédure d'urgence.
Empêcher les sites de s'afficher sur les moteurs de recherche
Le jugement ordonne aux fournisseurs d'accès Orange, Bouygues Télécom, Numéricable, Free, SFR et Darty Télécom de «mettre en oeuvre et/ou faire mettre en oeuvre (...) toutes mesures propres à empêcher, à partir du territoire français (...) l'accès par tout moyen efficace et notamment par le blocage» de toute une série de sites comme Allostreaming, Alloshowtv, Fifostream et Dpstream et leurs déclinaisons.
Aux moteurs de recherche de Google, Microsoft, Yahoo! et Orange, le tribunal ordonne de «prendre ou faire prendre toute mesure utile en vue d'empêcher sur leurs services l'apparition de toute réponse et tout résultat renvoyant vers l'une des pages» de ces sites.
Avec AFP

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publié le 28/11/2013 à 19:18 par
lez93
BDrip1080p
Le problème c'est les lois hyper protectionnistes françaises qui rendent netflix utopique.
Internet et les intermédiaires techniques doivent rester neutre, et véhiculer les données sans les altérer. C'est indispensable pour garantir la liberté d'expression. Les sites illégaux, eux, devraient être fermés à la source par la Justice.