test DSI-ware
Soul of darkness est un jeu dsi-ware développé par Gameloft, un studio connu pour son activité prolifique dans le domaine de la vente de jeux dématérialisés mais aussi car ces jeux s’inspirent très fortement de licences déjà existantes. Soul of Darkness n’est pas une exception, sa ressemblance avec Castlevania étant troublante. Pour autant, est il un bon jeu ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Une histoire qui à juste le mérite d’exister.
L’histoire de Soul of Darkness est très brève : vous incarnez Kale, un jeune homme qui hait les vampires depuis que ces derniers ont massacré ses parents. Un jour Kale rencontre une jeune fille appelée Lydia qui ne se souvient que de son nom. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Lydia ne cesse de faire des cauchemars et, elle et Kale se rendent dans les lieux qu’elle voit dans ses rèves. Là-bas, elle se fait enlever par un vampire et kale doit la sauver. Bref, c’est très cliché. De plus, le scénario est peu développé ce qui est dommage.
Ca a le gout et l’odeur d’un Castlevania…
N’y allons pas par quatre chemins : Soul of Darness est une copie de Castlevania. Les mélodies ressemble à celles de la célèbre série de Konami. Elles arrivent à instaurer une bonne ambiance, digne des Castlevania. Cependant, certaines d’entres elles sont laides mais ces dernières sont très minoritaires. Les graphismes sont correctes avec une belle 2D. La encore on sent l’inspiration très catlevaniesque (je viens d’inventer un mot).
Que dire du gameplay ? Là encore, on se retrouve face à un castlevania avec de subtils différences. Ainsi, avec un bouton vous contrôlez une arme et avec un autre vous pouvez sauter. Par contre, il n’y a pas de monté de niveau du personnage. Ici, seules les statistiques des deux armes de Kale augmentent au fur et à mesure que Kale absorbe des éclats d’ames. Ces caractéristiques sont au nombre de quatre : puissance, magie, combo et ultime.
Au cours de l’aventure, des coffres font leur apparition. Il contiennent des sphères qui augmentent soit la barre de vie soit la barre de magie de Kale.
Kale possède deux armes : une épée de feu et, un peu plus tard, une lance de glace. Il est possible de switcher entre ces deux armes rapidement et cela est plutôt utile pour certaines énigmes. Par exemple, avec la lance de glace vous pouvez geler les élémentaires d’eau que vous pouvez ensuite déplacer pour vous en servir de plateforme etc..
Enfin, il est à noter qu’il est possible de se transformer à certains moment en des créatures qui ont des capacités particulières indispensables pour avancer dans le niveau. C’est une très bonne idée mais il est regrettable quelle ne soit pas plus développée.
Trop facile et trop court.
Le jeu est court, trop court. J’ai du le finir en trois heures et je pense qu’un joueur rapide, lui, le termine en deux heures voir une heure et demi. Le jeu se divise en dix chapitres qui sont plutôt courts. Le jeu est surtout trop facile : des qu’on perd, on réapparait peu avant le lieu où on est mort. C’est très différent de Castlevania où il y a des salles de sauvegardes. Le challenge est peu relevé et les boss sont plutôt de la rigolades. Heureusement, il existe un mode difficile qui est débloquer après avoir terminé le mode normal. Je ne l’ai pas testé. A noter aussi, que les niveaux sont assez linéaires et qu’on est loin du labyrinthe de castlevania.
Soul of Darkness est très inspiré de Castlevania car il en reprend le gameplay et l’ambiance efficace. Bref, il s’agit d’une copie mais d’une bonne copie avec quelques idées spécifiques intéressantes mais qui auraient pu être plus développées. Cependant, Soul of Darkness est trop facile, trop court et trop linéaire pour atteindre la quintessence d’un castlevania.
Note : 7,5/10

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posted the 06/21/2012 at 04:35 PM by
fifine
Tu oublies juste de mettre un "s" de temps en temps