Test DSI-ware : Maestro ! Green Groove.

Voici mon deuxième test DSI-ware. Comme promis, je vais parler cette fois d’un jeu moins connu mais qui n’en est pas moins intéressant. En 2009, paraissait sur DS Maestro : Jump in Music. Ce jeux programmé pas Pastagame est relativement passé inaperçu. Plus tard, apparaît sur DSI-ware Maestro : Green Groove qui n’est autre que le premier monde de Jump in Music. Je n’ai jamais joué a Maestro Jump in Music mais j’en avais entendu dire du bien. Cependant, je n’avais jamais pu l’acheter, ne l’ayant jamais trouvé en vente. Qu’ais-je pensé du jeu ? Vaut-il ses cinq euros ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Mais où sont passé les sons ?
Dans un pays où règne la musique, deux voisins, Presto et Saccato, tombent sous le charme de Bella. Celle-ci préférant Presto à Saccato, ce dernier va se venger en faisant disparaître les sons. Presto va devoir chercher les sons au cours d’une périlleuse aventure. Bref, l’histoire sert là encore de prétexte.

Un jeu de plate-forme musical ? Qu’est-ce donc ?
Oui, Maestro est bien un jeu de plateforme musical, un genre assez inhabituel. Le personnage Presto parcoure des plateformes en forme de fil ou il va cueillir des fruits ( ce qui produit des sons) pendant que le joueur tape des créatures avec son stylet (ce qui produit d’autres sons) ou glisse ce dernier contre des cordes qui émettent des notes.
Le gameplay se divise donc en trois actions :
- Presto se déplace seul et il ne fait que d’avancer. On peut le guider en le faisant sauter sur un fil en hauteur ( en tendant le fil sur lequel il est avec le stylet) ou en le faisant descendre sur un fil plus bas. Cela est nécessaire pour récupérer des fruits qui apportent des points au combien nécessaire pour passer au niveau suivant.
- Sur des cordes apparaissent des barres blanches qui se réduisent rapidement. Il faut « pincer » ces cordes avec le stylet au moment où la barre va disparaître pour émettre une note parfaite.
- Des monstres vont apparaître sur l’écran, il faut y taper dessus avec le stylet au bon moment ( un cercle blanc apparaît autour de lui et se réduit jusqu'à se superposer au monstre. C’est le moment de frapper)
Pour jouer correctement, il faut tenir compte de la musique et du rythme car c’est en fonction de ce dernier que les fruits, les monstres et les cordes à notes sont placés. Ainsi, en jouant en émet des sons qui correspondent à l’air joué.
Les combats de boss sont différents : Il faut reproduire exactement les mêmes sons que Saccato en reproduisant le même rythme que lui.
Mon explication n’est peut-être pas très clair mais sachez que le concept est super et que le jeu est vraiment addictif.

Musique Maestro !!!!
Si les graphismes de Maestro sont plutôt correcte, les musiques sont quant à elles une véritable réussite. C’est bien simple, le jeu reprend de grands classiques de la musique classique (désolé pour la répétition). La musique est bien rendue et on en prend plein les oreilles. Il est clair qu’il ne faut pas détester la musique classique pour apprécier le jeu. En revanche, ce qui est dommage, c’est qu’on retrouve toujours les trois même musiques a savoir Nocturne n°2 opus 9 de Frédéric Chopin, Symphonie du nouveau monde d’Antonin Dvorak et la 5eme symphonie de Beethoven. C’est un véritable plaisir de jouer sur ces musiques tout comme il devient lassant de ne jouer que sur elle. Cependant, la musique reste globalement un très bon point du jeu.

Et la durée de vie ?
Le jeu est court malheureusement. Heureusement, il n’est pas forcément très facile. On parcoure un monde divisé en trois parties ( facile, normal, difficile) comprenant chacune plusieurs niveaux. Le jeu nous résiste un peu avant de se terminer. En effet, pour passer d’un niveau a un autre il faut avoir le score B+ et il faut de nombreuses tentatives pour l’obtenir. J’ai du mettre entre trois heures et quatre heures pour finir le jeu ( mais je ne suis pas une rapide).

Maestro : Green Groove est un véritable bol d’air frais en proposant un concept de jeu de plateforme musical très addictif mais hélas court. Si les graphismes sont correcte, la musique, elle, est tout simplement grandiose. Pour cinq euros, on en aurait voulu plus. Cependant, le jeu reste rentable tant le plaisir qu’il nous apporte est important. Cependant, je me demande s’il n’est pas plus rentable aujourd’hui d’acheter le jeu en boite dont le prix a baissé plutôt que d’investir uniquement sur ce premier monde.

Note : 8,5 / 10

Il m’a été très dure de donner une note a Maestro : Entre une durée de vie trop courte et un gameplay et une musique carrément géniaux, il a été difficile de trancher. J’ai faillit lui mettre 7,5 mais je l’ai trouvé meilleur que Mrio VS Donkey Kong qui lui a eu 8. J’ai donc décidé de lui mettre 8,5/10 mais je dois avouer que ça n’a pas été simple.

Voici le premier test DSI-WARE. Je sens que certains d’entre vous sont déçus : je vous avait promis de faire le test de jeu peu connus et voilà que je commence par l’un des plus célèbres d’entre eux. Mais voilà, Mario vs DK est le jeu ou je suis le plus avancée, assez avancée pour faire un test complet. Je ne vais pas refaire l’histoire de Mario, ce n’est pas notre sujet mais il faut savoir que son célèbre ancêtre s’appelait Jumpman et il devait sauver une jeune fille des griffe de donkey Kong. Inutile de dire que ce jeux de plateforme connu un succès énorme. Nintendo a sorti sur DS la suite de Mario VS Donkey Kong, mais cette fois le gameplay avait radicalement changé pour être un puzzle game et non un jeu de plateforme. Puis, Nintendo sort une autre suite de ce jeu, cette fois en dématérialisé, afin de lancer son DSI-WARE . Ce jeu est il une réussite ? un indispensable du DSI-WARE ? ou bien un jeu bâclé pour se faire du cash rapide ?


Il était une fois…
Soyons honnête, les scénarios des Mario n’ont jamais volé bien haut, les créateurs de jeu se concentrant sur le gameplay. L’histoire se résume en une succession d’images rapides. Bref, cette dernière est vraiment expédiée. Pour résumer ( heu non… je résume pas en fait)Donkey Kong n’a pas pu obtenir son billet pour voir le spectacle de Pauline alors il enlève cette dernière. Mario, comme tout bon héros qui doit sauver sa belle ( mais que fait Peach !!!), envoie une « armée » de mini-Mario ( des jouets sur roulettes) à la poursuite du gorille. Derrière ce sublime scénario que l’on ne commentera pas, se trouve un gameplay efficace.

Que dire sur le gameplay ?
Oubliez le jeu de plateforme : Mario VS Donkey Kong : le retour des minis s’apparente bien plus a un puzzle game. Deux choses essentielles sont à retenir : La première est le fait que les minis Mario ne sont pas directement contrôlable par le joueurs. Ceux-ci avancent automatiquement, il ne reste plus qu’a leur aménager le chemin. Le deuxième aspect vraiment important c’est que le soft se joue entièrement au stylet. En effet, avec le stylet vous pouvez faire apparaître ou disparaître des petits cubes roses qui peuvent servir de plateformes, de ponts ou d’escaliers pour les minis ( il faut savoir que le nombre de cube que vous pouvez faire apparaître correspond à celui des cubes que vous avez fait disparaître). J’espère avoir été assez claire. Avec le stylet, on peut également inverser le sens des tapis roulant, dresser des panneaux interdits etc…
Le jeu dispose d’une multitude d’éléments qui rendent les puzzles assez riches : des ennemis qui se transforment en cube des qu’on actionne un levier particulier, des ressorts qui propulsent les minis sur une plateforme surélevée, des minis Donkey qui bloquent le chemins, des aimants, des tchomps etc…
Que dire de tout cela ? C’est simple, le gameplay et efficace et le plaisir de jeu bien réel. Le jeu est assez addictif et les niveaux sont variés. Bref, là-dessus c’est une réussite !


Les graphismes et le fond sonore.
Autant être honnête, il n’y a rien de révolutionnaire dans ce domaine. Les graphismes sont correctes sont plus. Ils font leur job.
Pour le fond sonore, les bruitages sont appréciables. La musique n’est pas non plus extraordinaire. Certaines mélodies rappelleront certaines phases des anciens jeux de plateforme Mario.

Et la durée de vie dans tout ça ?
Il y a du bon et du moins bon. Le bon coté c’est que les niveaux sont assez nombreux (environ une soixantaine) et que l’éditeur de niveaux avec possibilité de partager les cartes réalisées par les joueurs sur internet font que le jeu peut être assez long. Je n’ai pas fini le mode solo, je ne peux donc dire exactement en combien de temps il se termine ( puis, il n’y a pas de compteur de temps) mais je pense qu’il doit durer trois heures pour un joueur rapide. Le mode online nous permet de télécharger 140 cartes en plus. Cela rallonge considérablement la durée de vie. Pour télécharger on a le choix entre plusieurs catégories « cartes Nintendo », « aléatoire » « cartes les plus récentes » et « cartes Nintendo ».
Pour autant, tout n’est pas parfait. Mario VS Donkey Kong a en effet un gros défaut : il est trop facile !! Il faut attendre d’atteindre le toit, le sous-sol et le mode plus pour avoir un véritable challenge. On peut espérer que les cartes téléchargeables corrigent ce défaut. Je ne les ais pas testées. J’ai seulement remarqué que leur qualité étaient très inégale.


A défaut d’être révolutionnaire Mario VS Donkey Kong : le retour des minis est un bon jeu. Les fans du jeu de plateforme seront peut-être déçus de le voir transformé en puzzle game. Le gameplay est cependant efficace et les niveaux sont nombreux et variés. Dommage que le manque de challenge altère le plaisir que l’on pourrait avoir de jouer au jeu.
Pour 8 euros, le jeu reste relativement une assez bonne affaire. Cependant soyons honnête, il y a plus intéressant pour le même prix et même moins cher.

NOTE : 8/10

Je tiens a préciser que c'est le tout premier test que j'écris. Bref, je suis une novice et j'ai beaucoup à apprendre. Soyez donc pas trop méchant dans vos critique, pleeeaaaassssseeeee !!!

autre test : http://www.gamekult.com/jeux/test-mario-vs-donkey-kong-le-retour-des-mini-J96792t.html?pf=dsiware-160082