"L'industrie du jeu ne rit plus. Selon nos informations, sur les trois premiers mois de l'année, le marché français des jeux vidéo physiques, autrement dit hors téléchargements, recule de 25 % en volume (6,65 millions d'unités écoulées) par rapport à la même période l'an dernier, et de 23 % en valeur, à 230 millions d'euros de chiffre d'affaires. Un véritable effondrement... « C'est clairement très mauvais, on ne s'attendait pas à un tel recul », reconnaît un industriel.
La situation est la même aux Etats-Unis. En fin de semaine dernière, le cabinet NPD révélait que les ventes de jeux vidéo s'y étaient écroulées de 25 % en mars, à 585 millions de dollars, comparé à la même période de 2011. Une dégringolade qui fait suite à des mois de janvier et février particulièrement mauvais, puisque les ventes avaient déjà plongé de 38 % et 23 %.
Ces mauvaises performances reflètent les difficultés du marché physique du jeu vidéo - les chiffres de marché ne prennent pas en compte les ventes « digitales », qu'il s'agisse des téléchargements de jeux dans les boutiques en ligne ou des jeux sur smartphones ou tablettes. Outre la conjoncture économique, qui restreint le budget de nombreux « gamers », les industriels doivent faire face au vieillissement de leurs plates-formes traditionnelles (Wii de Nintendo, Xbox de Microsoft, PS3 de Sony), sorties en 2005 et 2006, et qui voient leurs ventes baisser après des années de forte croissance.
Quant au marché des jeux pour consoles portables, il est handicapé par les débuts décevants de la PS Vita, la console portable de Sony lancée en février. Au total, sur les trois premiers mois de l'année, le marché des consoles (salon et portable) accuse ainsi une baisse de 18 % en volume (590.000 unités écoulées) et de 25 % en valeur (121 millions d'euros de chiffre d'affaires).
Le marché physique souffre aussi de la stratégie des éditeurs, qui limitent la sortie de nouveaux titres et privilégient de plus en plus les canaux digitaux. « Depuis le début d'année, hormis Mass Effect 3, on n'a pas eu de grand lancement de nouveau jeu.
Dans une industrie où c'est le ‘‘soft'' qui guide la croissance, on ne peut pas espérer de miracles en l'absence de blockbuster », indique Pierre Bernardin, analyste chez Exane BNP-Paribas" ( noté l'intervenant qui est la preuve même que le JV rapporte un pognon tel que les banques ont maintenant leurs mots à dire 0_0 )
Bienvenue donc à la génération DLC qui est entrain de définitivement s'implanter.

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posted the 04/17/2012 at 10:42 AM by
xxxxxxxx
Mais on nous fera croire que : c'est pas obligatoire les DLC...
A côté on a aussi un tas de jeux en kits (merci capcom), donc autant attendre qu'ils soient complets et à 25€ plutôt qu'incomplets à 70 ^^
etc etc