Magnifique. Terriblement sensoriel. Larmoyant. Inoubliable. Voici quelques uns des termes qu'il est nécessaire d'employer lorsqu'on traite de Journey. Faut qu'un jeu tape très fort pour que je publie de nouveau quelque chose concernant un jeu vidéo sur ce blog. Et si je délaisse dans ce billet l'exercice critique, je souhaite tout simplement connaître votre interprétation de la chose. La suite et surtout les commentaires vont sûrement regorger de spoils, donc pour ceux qui ne souhaitent pas être pollués, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Je suis pressé et je ne sais pas trop comment amener mon interrogation, mais lorsque notre personnage s'effondre lors de la montée de la montagne enneigée, qu'advient-il de lui ? Me concernant j'interprète ça seulement comme la mort "totale" du personnage. Nous mourrons. Les "Dieux" ou "anges" ou "divinités" viennent à nous afin de nous permettre de nous élever jusqu'au royaume céleste, jusqu'au paradis. S'en suit une séquence de jeu juste...céleste ? Sur le coup je n'ai pas de mots afin de décrire le ressenti, mais ça viendra. Ce qui m'interroge, c'est le début de notre périple, le pourquoi, la manière dont il est effectué (si toutefois il y a un sens à tout ça).
Donc, dans Journey on commence au milieu d'un désert. Avant de traverser un autre désert rose, une grotte (on la traverse plus verticalement qu'autre chose), de gravir une montagne enneigée, etc. J'aime penser que dés le début, le personnage est mort. Nous arrivons dans un désert, nous cherchons directement à accéder au sommet de la montagne. Nous effectuons donc tout au long du jeu un périple afin d'accéder à l'au-delà...
Bon, j'aimerais bosser le fond comme la forme de ce billet mais je dois bouger donc j'échangerais avec plaisir dans les commentaires dés que je le pourrais. Tchuss et téléchargez Journey pour ceux qui hésitent.

tags :
publié le 24/03/2012 à 13:24 par
xavi
La lumière jaillit de cette montagne et inonde le ciel. Les étoiles deviennent "magique" ce sont les symboles lumineux. Ensuite les symboles s'incarnent en oiseaux et en végétaux (les végétaux qui ressemblent à du blé sur les peintures). Puis des étoiles naissent les fameux personnage en cap blanche.
Ces derniers prospèrent et savent utiliser la magie. Ils créent alors une sorte de matière vivante "les tissus", et leur donne une conscience: ils leur donnent la vie tout simplement.
Ensuite ils utilisent l’énergie de ces créatures pour les attirer dans leurs villeset s'en servir comme énergie. Puis après avoir dominé tout l'espace environnant (quand l'un des "sages" blanc raconte au personnage qu'ils on dominé les plus haute montagne), ils se prennent alors pour des Dieux.
Malheureusement il semble qu'a force d'évolution ces être ont épuisés toute les ressources de la terre (il n'y a plus d'animaux ni de blé) et en viennent à se déchirer la dernière ressource qui leur reste (et qui vient à manquer) qui sont leurs fameuses créatures de tissu.
2 clans de forment et décident alors de se faire la guerre en utilisant les derniers créatures volantes pour les utiliser sans états d'âmes dans d’immenses monstres volant à la puissance de destruction massive.
L'un des clans construit un gigantesque serpent le plus gros de tous, qui anéantis alors toute vie existant sur ces terres.
Viens ensuite le désert qui recouvre cette civilisation et puis arrive des étoiles, comme sont arrivés les premiers êtres blancs sur la terre, notre personnage.
Celui ci va se voir être le témoin simplement de cette civilisation perdu et son devoir principal sera, outre le fait de revenir à sa source (la montagne, créatrice de toute vie dans cette univers), qui est de réparer tout le mal qui a été fait dans ces terres et notamment délivrer tout les êtres "magiques" qui y sont resté captif.
Le fait d'être 2 à partager le périple n'est pas anodin, c'est simplement pour rappeler que la destruction de cette civilisation est partie d'un conflit entre 2 êtres, identiques à la base. C'est une histoire de rédemption qu'il y a derrière aussi.
Car les 2 personnages que l'on va incarner sont là pour s'aider et se motiver jusqu’à la fin de leur périple en mémoire de cette civilisation perdue: pour réparer ce qui a mal été fait.
Le but de leur venu sur ces terres étaient d'apporter "l'amour" qui a manqué tout simplement, apporter l'apaisement. Ce que d'ailleurs demande, de manière sous jacente, les grands être blanc qui semble à chaque intervention, regretter amèrement d'avoir été si mauvais du temps de leur passages sur ces terres. D'où l'idée du partage de l'amour/ amitié entre 2 êtres et la considération que tout ce qui est vivant mérite le respect et d'être libre, que cet être soit fait de la magie ou de la nature (délivrer les créatures de tissus)
Lors des derniers pas dans l’escalade de la montagne, le vent balaie pour détruire définitivement l'écharpe des héros: c'est le châtiment, c'est la souffrance ultime pour expier tout le mal qui a été commis par les êtres blancs: ils perdent leur énergies, ce qu'ils avaient de plus précieux, s'en suit alors la mort.
Mais la récompense aussi , le mal étant réparé, d'avoir le droit à sa place au "paradis" (le héros étant jugé apte à avoir accomplis sa mission de redemption et rejoindre le sommet de la montagne par les 6 sages que nous rencontrons au cours du jeu)
La couleur rouge des héros sont là aussi pour les associer aux "tissus" magique et témoigner qu'ils n'ont rien de différent sinon la forme physique.
Le fait de récupérer la cape blanche dans le jeu (en retrouvant tout les symboles de vie) est la preuve même que le mal se devait d'être réparer pour recouvrer la dignité perdue de la "race" blanche.
Le personnage devient ainsi le renouveau de la race blanche, mais affublé toujours de son écharpe qui n'est ni plus ni moins que sa propre "énergie". Cela témoigne qu'il a pris conscience que ce qu'il est et les êtres de tissus qui l'entourent ne font qu'un et est la preuve que plus jamais il ne pourra leur faire du mal car ce serait se faire du mal à lui même.