La difficulté dans les jeux ne m'intéresse plus
Osez le mode facile !!!
en farfouillant sur le net et notamment sur gameblog.fr je suis tomber sur un article d'un blogueur intéressant et dont je vous fait part et il écrit :
A la question "es-tu un hardcore gamer", généralement, j'aime répondre fièrement que oui. Après tout, je joue à peu près depuis toujours, j'aime partager ma passion avec tout le monde et je me sens bien dans cette communauté de gamers...
Mais dernièrement, il s'est passé quelque chose d'assez étrange dans ma vie de gamer. Un peu avant la sortie de Super Meat Boy sur PC, j'étais vachement enthousiaste. J'ai même précommandé le jeu (la seule fois de ma vie que j'ai fait ça), tellement je trouvais que ce trip old-school semblait dément.
Désormais, quand je vais sur Steam, le compteur d'heures de jeu reste bloqué sur 4 heures, dont 2 jouées par un ami chez moi. Je me suis simplement découragé très, très rapidement. Et ce phénomène arrive avec énormément de jeux dans lesquels je suis mort un peu trop souvent : Mirror's Edge (que j'ai quand même fini), Castlevania : Lords of Shadow ou Outland, entre autres. C'est simple, je ne supporte plus de mourrir deux fois au même passage, et je met quasiment d'office tous mes jeux en facile...
Mirror's Edge : "ACCROCHE-TOI, PUTAIN ! MAIS TU VAS T'ACCROCHER A CE CON DE REBORD ?!"
Franchement, en tant que passionné depuis toujours, et ayant beaucoup joué à la Megadrive, console sur laquelle c'était un défi de finir ses jeux (et encore, j'ai certainement pas joué aux plus durs), j'ai presque honte de le dire : la difficulté dans les jeux ne m'intéresse plus.
J'ai bien réfléchi à ce qu'il pouvait bien m'être arrivé, et il me semble qu'à la suite de mon "Top des scènes qui ne peuvent exister que dans un jeu vidéo", j'ai réalisé quelque chose... Mon intéret pour cette passion s'est un peu déplacé. Là où je la considérais comme une sorte de "passe-temps", désormais je n'arrive plus à jouer à un jeu sans en retenir quelque chose : un thème bien abordé (Bioshock), un scénario (Deus Ex HR), un univers (Mass Effect)...
Parce que quand je jouais à Altered Beast sur MD, sérieusement, le design était immonde, le contexte pas très intéressant et le scénario inexistant. De ce fait, il restait tout de même le gameplay, qui devait me plaire à l'époque et qui me poussait à vouloir relever le défi de finir le jeu.
Altered Beast : Dans mes souvenirs, c'était plus beau que la réalité...
Mais aujourd'hui, si on me proposait un jeu moche, sans scénario (là où il peut y en avoir un, bien sur), sans univers, sans aucune patte artistique, mais avec uniquement un gameplay axé sur la difficulté, je n'y toucherais pas. Je ne m'intéresse plus à ça, du tout, et c'est ce qui m'a repoussé dans Super Meat Boy.
Aujourd'hui, je ne peux plus jouer à un jeu dans lequel il n'y a pas "autre chose", et j'ai remarqué que dans mes gros coups de coeur récents, il n'y a que des jeux dans lesquels l'implication du joueur se fait aussi narrativement : Alpha Protocol, Heavy Rain, Fallout : New Vegas, les Mass Effect, et même BioShock...
Plus que simplement nous raconter une histoire (le cinéma et la littérature savent déjà le faire), ce que j'attends d'un jeu, c'est qu'il me pose devant un carrefour, qu'il me dise :"Ok, tu vas tout droit, il se passe ça, tu vas à gauche, il se passe ça, tu vas à droite il se passe ça"... Ou bien une autre solution consiste à parler au joueur comme à un joueur, et non un spectateur. C'est-à-dire utiliser l'intéractivité pour réussir à faire ce qu'aucun autre média ne réussit à faire (d'où l'exemple de Bioshock).
Alpha Protocol : Yep, c'est bien ce jeu que je trouve meilleur que Castlevania
Voilà, j'ai le sentiment de ne pas en avoir dit assez à ce sujet, mais je n'ai pas le courage de développer plus que ça. Je le dis officiellement : je ne suis plus un hardcore gamer. La difficulté ne m'intéresse plus du tout, mon intérêt pour le jeu vidéo s'est tout simplement déplacé, et mes critères de qualités avec. Désormais, je me rappelles longtemps d'un jeu lorsque j'en retiens quelque chose, lorsque grâce à lui je me pose des questions sur le thème abordé (Deus Ex est très fort pour ça), ou lorsqu'il me met devant des choix cruciaux, dans des situations puissantes durant lesquelles on ne peut pas se dire "de toutes façons, ce personnage va survivre puisque c'est un personnage principal", parce qu'un mauvais pas peut réellement transformer la suite des évènements (Alpha Protocol, Heavy Rain).
Voilà ce qui me pousse désormais, au moment de démarrer un jeu, à aller directement dans les options pour le mettre en facile.
OSEZ LE FACILE !
vive débat mais qui peut être intéressant néanmoins 
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tags : osez le facile 
comments (39)
Il y a aussi la difficulté due à la jouabilité de merde et les bugs à la con. Comme Mirror's Edge ici (pas dur du tout et loin d'être le plus daubé sur ce point mais bon, il est cité) où tu rages à cause du manque de précision.
J'aime les jeux des jeux comme Fzero GX, Viewtiful Joe, etc. Ce sont des jeux avec de la vraie bonne difficulté.
Je suis d'accord, plusieurs raison qui m'ont fait détester Heavenly Sword.
Genre j'aimais beaucoup cette idée d'arriver au dernier stage de sonic avec 2 vies restantes et on avait cette adrénaline de réussir.
Ou dans Resident evil, on avait plus que 2 chargeur jusqu'à la prochaine salle de sauvegarde. Ce n'était pas une question de difficulté, mais de défi.
Récemment j'ai adoré chopé la 242e étoile de Mario Galaxy 2 pour cette raison.
Moi ce que je n'aime plus se sont les jeux trop exigeants qui ne se résument non plus à des passages difficiles mais à de la simple prise de tête sans intérêt où tu vas vraiment avoir l'impression de perdre ton temps plus qu'autre chose...
Si un jeu réclame des compétence dans la manipulation du stick analogique afin de manipuler avec précision la position de ton personnage par rapport au coup abusivement puissant du boss qui te fait face tout en ayant le réflexe de sauter à un timing bien précis et réussir à passer à l'autre niveau en moins de 30 secondes je trouves ça excessif... Autant je suis contre les jeux que tu consomme vite fait bien fait sans qu'il y ai vraiment de fond et que tu peux revendre aussi tôt autant les jeux aujourd'hui qui me font plaisir se sont ceux avec un contenu danse et riche où le joueur peu jouir de certaines libertés et où tu te sens vraiment investit dans l'aventure pour t'y perdre. là alors la difficulté qui croît naturellement et à laquelle tu peux t'adapter devient des plus savoureuses.
Là pour le coup ca devient vraiment pire que facile, pour ne pas dire simplet et inutile si on fini par faire du film interactif.
moins de vie pour toi - plus de vie pour les ennemis, c'est tout
j'aimerais avoir quelque chose de plus technique genre.
énergie du héros/ennemie égal en facile et difficile mais.
- point de passage moins nombreux
- ressource de soin et munitions réduit
- nombre de sauvegarde accorder modifier ( je parle surtout pour résident evil là xD, il avait déjà fait un truc comme sa, infini en facile, limiter en normal )
- les ennemie/boss on plus de technique différente a haut niveau, voir même moins de point faible
voilà mon point de vue quoi x) ( bon beaucoup de chose sont déjà présent sur un survival, mais avec un personnage plus fragile a chaque fois x)
Et accessoirement, je fais constamment l'erreur de continuer à me prendre des jeux, ce qui n'arrange rien, et me pousse à les finir le plus vite possible... Les temps ont bien changé ^^'
puis bon c'est vrai qu'à 34 ans bientôt + vie de famille, enfants et tout on est moins patient et surtout moins de temps pour finir les jeux mdr mais ça m'a pas empêcher de prendre dark soul mais pas encore commencé faut que je me motive c'est dur lol
Ca fait toute la différence avec les gros jeux en 3D qui ralentissent avec des caméras pas toujours au top et des exigences par rapport à certaines situations qui finissent par saouler.
Super Meat Boy c'est typiquement le jeu que tu laisse dans un coin pour recommencer de temps en temps mais sans non plus t'énerver bêtement après un élément dans la construction des niveau vu que tout est calculé avec soin et précision et que tu n'a jamais de loading frustrants... En plus tu peux varier au niveau des personnage et l'humour omniprésent n'est pas du genre à tu frustrer
De toutes manières les jeux actuels rentrent souvent dans un registre contemplatif tout en délaissant le challenge.
Pour ma part un bon challenge peut être élaboré à partir de contraintes( comme dans un survival horror) et il doit faire partie intégrante de l'évolution au sein de l'aventure(pas juste un mode annexe/bonus). Tout le reste est une affaire d'équilibre/ajustement,structure et gameplay et le minimum de skill requis.Mais bon chacun a sa perception du divertissement,d'autres ne supportent pas la progression par l'échec et favorise la progression continue et fluide sans Game Over....
(Rapture dans Bioshock par exemple, l'arrivé à Freeside dans Fallout : New Vegas, quand on débarque sur Omega dans Mass Effect ! )
, c'est un peu comme si tu était " l'acteur " du film mais aussi le témoin d'un message qui te fais vraiment réagir, comme le mythe d'Icare utilisé dans Deus Ex pour faire réfléchir aux limites que l'homme ne doit pas dépasser, et même à la fin de ce sublime jeu, les choix qui te sont proposés sont... touchants !
< la découverte du JV par moi ! youpiii
Et quel soulagement de victoire quand on réussit!