Maintenant que tout le monde a vu les jaquettes pour le prochain Castlevania, je vous propose de (re) découvrir la preview toujours pour ce jeu faites il y a quelques temps. Bonne lecture.
C'est un fait : Castlevania et la 3D n'ont jamais fait très bon ménage. Vous pourrez dire ce que vous voulez mais, à un moment ou un autre, vous ne pourrez pas faire autrement que d'admettre qu'aucune des tentatives de portage sur Nintendo 64 et PlayStation 2 n'arrivait à la cheville des meilleurs adaptations de la saga Castlevania. Des niveaux sans âmes, un design tristounet, quelques concepts recyclés sans grand succès et un système de contrôle défaillant : autant de déceptions qui ont poussé les joueurs à se rabattre sur les versions 2D. S'il y a un jeu qui mérite un reboot, c'est bien Castlevania ! Konami a donc décidé d'engager les développeurs de MercurySteam, un studio espagnol relativement peu connu.
Alors qu'on nous promettait des plates-formes et de l'exploration à gogo, Lords of Shadow ressemble plus à un God of War, avec une trame relativement linéaire et de l'hémoglobine comme s'il en pleuvait. Un genre qui, Dante's Inferno mis à part, faisait aussi quelque chose d'intéressant dans ce domaine. La nature viscérale des combats, barbaque à volonté ! Et la possibilité d'infliger quelques coups bien sentis aux boss gargantuesques correspondent plutôt à l'univers de Castlevania. Et même si nous sommes quelques peu déçus de ne pas évoluer dans un univers ouvert, imaginez Symphony of The Night en 3D, le jeu offre malgré tout un bon potentiel d'aventure. Côté scénario, c'est l'histoire d'un mec, Gabriel, qui, après le meurtre de sa femme part à la recherche d'un artefact, plus connu sous le nom de Masque de Dieu et dont les pièces sont réparties parmi les trois Princes de l'Ombre (Lords of Shadow, donc). Alors que le masque confère une panoplie de pouvoirs magiques à son détenteur, le plus utile à Gabriel est celui qui permet de ressusciter les morts. Le brave homme, on le comprend, n'a plus qu'un seul objectif : redonner vie à sa femme. Mais pour ça, il va devoir croiser le fer avec quelques vampires ! Les fans de la saga seront heureux d'apprendre que le clan des Belmont, les chasseurs de vampires maudits, dont les membres de la famille ont occupé les rôles principaux dans la série, sera également très présents... Bien que l'histoire ne semble pas particulièrement excitante à ce stade du développement, Hideo Kojima, le réalisateur de Metal Gear Solid, devrait apporter sa touche sur la structure narrative. En effet, c'est avec enthousiasme qu'il a intégré le projet, de son propre chef, et qu'il intervient comme testeur en communiquant ses remarques à l'équipe de développement. Et avec des grands noms comme Robert Carlyde, Patrick Stewart et Jason Isaacs pour la partie son, Castlevania : Lords of Shadow dispose des meilleurs atouts pour développer toute l'intensité dramatique qui traverse la saga. Enfin, et bien que nos préoccupations en matière de jouabilité demeurent, Mercury Steam nous rassurent avec une petite démo.
Car avec ce Castlevania : Lords of Shadow, vous pouvez tout de même opter pour de multiples embranchements et voyager en chemin inverse, mais on est loin d'une construction à la Metroid. La progression est donc linéaire, mais les niveaux sont très longs, il y a beaucoup de choses à collecter, des secrets, des objets, il faut parfois revenir à un niveau précédent pour les récupérer. L'importance que le jeu accorde aux phases de plate-forme a été minimisée dans la démo, lesquelles se concentrent sur le matraquage de monstres et souffrent d'un gameplay trop bourrin pour rendre justice aux subtilités du titre. Gabriel est équipé d'une "croix de combat" multifonction et améliorable, dont il se sert, selon les cas, comme d'un fléau, d'un gourdin, d'un pieu ou d'un grappin. En principe, les combats et les déplacements devraient proposer une expérience ultra dynamiques, pensée en rupture avec les Quick Time Events d'un God of War. Ainsi, et même si j'affiche mon scepticisme, le jeu sera à même de nous proposer de grimper sur les titans, des ennemis énormes, et de les terrasser, le tout en se servant uniquement du gameplay de base. Il n'y aura pas de QTE ! Le jeu se rapproche par exemple d'un Shadow of The Colossus : on se déplace, on escalade et on combat en temps réel. On a beaucoup reproché aux précédents Castlevania de n'offrir que des combats basiques, sans profondeur. Mais ici, la "croix de combat" permet de réaliser toutes sortes d'actions. Même les armes secondaires, dague et eau bénite, deviennent utilisables de manière totalement inédite. Ce qui est certains, ce que ce soft s'éloigne radicalement des anciens Castlevania, et bien que les fans de l'ère 2D pesteront contre les emprunts à God of War. Le titre présente suffisamment d'attrait pour être plus qu'un simple hack'n'slash bourrin mettant en scène un clone écossais de Kratos.
Contre toute attente, il faut se féliciter de ce que Lords of Shadows ne fasse rien pour renouer avec l'époque et le style de Symphony of The Night. Jusqu'à présent, la série n'a jamais réussi à se réinventer vraiment en dehors de la 2D. Il est temps qu'elle s'affranchisse de cette forme désormais dépassée, réservée à un marché de riche. Peut-être que Lords of Shadows est le jeu de la dernière chance pour Castlevania, l'occasion unique de sortir de la rétro-nostalgie et de redevenir une franchise de premier plan. Et livrer plus qu'un simple démarquage de God of War...
Est-ce que ce nouveau Castlevania next-gen va réussir à garder la force des premiers opus ou juste devenir un clone mal assumé de Devil May Cry ou God of War ? Car Lords of Shadows absorbe les influences de ces deux autres séries célèbres, Devil May Cry et God of War. Il en résulte un jeu d'action nerveux et surdimensionné, bien éloigné du style que l'on connaissait à la saga des Belmont. C'est un Castlevania dont l'ambition est de le tirer dans une nouvelle direction tant en restant respectueux des origines 8 bits et 16 bits de la franchise. Difficile avec cette courte démo de dire combien d'éléments ont survécu à cette refonte. La structure rappelle aussi furieusement un certain Super Castlevania IV, ce qui n'est quand même pas rien. Il y a donc bon espoir qu'enfin nous ayons "THE" Castlevania pour nos consoles de salon.
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posted the 08/09/2010 at 07:31 PM by
jeu75
Il aurait juste fallu améliorer le level design et les graph de lament of innocence et ça suffisait. Une orientation à la devil may cry/bayonnetta aurait été plus appreciable.
Lord of Shadow va surement être un bon jeu, mais ce n'est en rien un castlevania
Et la partie sonore sans ses thème baroque et hard rock metal, c'est plus castlevania
Perso je m'attend a se que le jeu resemble plus a Darksiders qu'autre chose, se qui serais bien le coté aventure serais tourjours la, et darksiders etait un excellent titre.
Et tu n'as jamais joué au jeu pour dire rien à voir.
Et l'esthétique des niveau (très gothique), le bestiaire,les mouvements (marcher aux mur, double saut, transformation en animaux, arret du temps, plein de coup similaires entre bayonetta et shanoa) et les stratégies de certains boss font très castlevania (même le truc des fishishing move rappelle Dawn of sorrow où il fallait faire un move special pour tuer le boss)
Le gameplay se rapproche aussi beaucoup plus d'un castlevania que ce que fait lord of shadow (Bayonneta, c'est plus basé sur la technique que sur le bourrinage)
Et même le style de musique du jeu fait plus castlevania.
En dehors de son perso principaux, Bayonnetta tout comme Devil may cry sont terriblement inspiré de Castlevania.
On foutrait Soma, Shanoa ou Alucard à la place de Bayonneta ou Dante dans Devil may cry ou Bayonneta, le jeu ferait illusion comme étant un épisode la saga.