Dégénérescence. Un syndrome qui frappe aussi Resident Evil de l'intérieur, tant ce cinquième épisode semble se déliter peu à peu, comme atteint de progéria. Resident Evil 4 avait pourtant redonné un coup de fouet à la série pour lui faire tutoyer les sommets du jeu d'action, il y a quatre ans. Englué dans des conventions qu'il a lui-même posées, Resident Evil 5 ne parvient jamais à faire oublier totalement la lourdeur de son gameplay (déplacements, inventaire), aujourd'hui dépassé. La magie Resident Evil opère encore, portée par une réalisation haut de gamme qui offre de purs moments de spectacle. Et l'introduction du coop, nouveauté incontournable de cet épisode, incitera sans doute à rejouer les meilleurs passages de cet épisode riche en rebondissements. Un blockbuster de plus, mais sans plus.

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posted the 03/10/2009 at 07:16 PM by
jux