Développeur : Arc System Works
Editeur : 505 Games
Date de sortie : 6 Mars 2008
Cela fait quelques temps maintenant que j’ai terminé ce jeu, et il est temps de rédiger un petit article dessus.
Remake avoué de
Hoshigami Ruining Blue Earth sorti sur PS il y a quelques années, et qui avait été lourdement critiqué à l’époque, il s’avère que cette remise au goût du jour ne soit peut-être pas aussi catastrophique… Je dis peut-être car je n’ai jamais testé la première version.
Tout commence aux commandes de
Fazz (vous pouvez le renommer, heureusement), chef d’une bande de mercenaires qui se retrouve engagée dans un conflit entre deux nations qui le dépasse, mais qui ne tardera pas à le rattraper…
Du classique en somme, qui donnera tout son sens aux batailles qui suivront. Les personnages sont relativement sympas au niveau des artworks, mais aucun ne se révèlera véritablement attachants, vu que l’on frise les clichés dans le genre ; tout juste quelques crêpages de chignon viennent arracher un sourire en coin au milieu des discours prophétiques et militaro-dramatiques, pourtant pas inintéressants, mais souvent lourds. Et trop longs, gâchant un peu les rebondissements de certaines révélations.
Graphiquement, hormis les artworks précédemment cités, on se retrouve sur du terrain connu, les sprites des belligérants sont sympas et relativement détaillés, les décors sont bien détaillés mais toujours dans les mêmes tons.
La possibilité de faire tourner la carte de bataille sur 360 degrés est un plus non négligeable, d’autant que les maps font montre d’un relief important. Ce qui occasionne également des ralentissements certains, lors de l’invocation de sorts de zone sur un groupe important de personnages notamment. Puisqu’on en parle, les effets spéciaux des sorts ne sont pas trop mal faits, relativement progressifs plus on monte en puissance, mais rien de transcendant tout de même.
Les musiques ne détruisent pas les tympans, mais ne laissent pas non plus de souvenir impérissable.
Le système de jeu est relativement classique, se rapprochant du système qui était employé dans
Stella Deus sur PS2 (qui est sa suite spirituelle) : un personnage dispose d’un nombre de point d’action par tour qu’il peut dépenser comme il le veut, voire même dépasser son quota sous peine de se voir agir bien plus tard que prévu.
En effet, les ordres d’action des personnages et des antagonistes figurent dans une barre de défilement, traçant l’ordre de passage. Facile alors d’identifier l’effet de ses actions sur l’alternance de ses personnages, ou de cibler le prochain ennemi à attaquer.
Pas d’accroche dans le déroulement des batailles, on est en terrain connu.
Là où on commence à se poser des questions, c’est pour l’intégration des Tours de l’Epreuve. Justement nommées, elles servent à faire subir une épreuve au groupe, sur 20 étages – et autant de batailles.
Au demeurant, le principe semble alléchant puisqu’il permet de booster ses personnages et acquérir des Sceaux, précieux pour customiser les sorts. Le problème est que ces tours sont relativement nombreuses, que l’on peut les refaire à l’envi et que combiner avec le fait que frapper ses petits camarades est synonyme de monter en XP, on se retrouve très vite avec une troupe bien trop forte pour les ennemis en face.
J’ai personnellement fini le jeu en utilisant la magie, offensive et soins compris, sur peut-être 5 batailles.
En conclusion, je dirai que le jeu n’est pas déplaisant à faire, mais souffre d’un classicisme un peu terne et longuet parfois qui pourra tout de même ravir les fans du genre, offrant une durée de vie assez longue, et un petit challenge pour dénicher la meilleure fin du jeu. Malheureusement – ou pas – il ne restera pas dans les mémoires bien longtemps, bien qu’il permette de comprendre un peu d’où vient le dernier boss de
Stella Deus…