Wall•E
Réalisateur :
Andrew Stanton
Avec les voix de :
WALL-E/M-O/Voix spéciales Ben Burtt
EVE Elissa Knight
l'ordinateur de bord Sigourney Weaver
• L'histoire
700 ans après notre ère, la planète Terre croule sous les carcasses et les débris laissés par l'homme, dernière espèce à avoir disparu du globe. Parmi les amas de détritus, un robot, toujours en activité, continue sa tache initiale : nettoyer la planète. Seulement, ce dernier semble avoir développer une conscience, et demeure plus humain que l'homme lui-même. Son train-train va s'arrêter le jour où un vaisseau spatial va déposer sur sa planète la magnifique
Eve, un robot très design et high-tech dont il va tomber amoureux.
• Le film
Les 30 premières minutes nous plonge dans un univers chaotique. Les premiers plans nous dévoile une planète abandonnée, délaissée et épuisée de toute ressources. Ces buildings encrassés, recouverts de déchets dévoile la décadence de l'espèce humaine, et sa disparition inéluctable due à sa négligence hygiénique.
Le petit robot
(au design proche de Short Circuit), se déplace dans la ville sans savoir une seule seconde la gravité de ce qui l'entoure. Pour lui, son élément naturel, c'est le déchet.
Son quotidien, dépeint dès les premières minutes du film, nous montre sa curiosité et son regard sur le monde. Ce petit être qui n'a pour seul ami qu'une sorte de cafard, tente de recueillir tout ce qui peut l'intéresser. Mais ce qui l'intéresse le plus, c'est la vie.
Dans son petit habitacle, ce qui l'interpelle, ce sont des gens qui dansent et chantent dans un ipod, en vidéo et qu'il observe chaque nuit. Mais l'amour qu'ils se donnent mutuellement, en se serrant la main, le touche profondément. Il se sent alors envahit d'un sentiment des plus humains pour un robot.
Cette sensation d'humanité à travers
Wall-E se fera ressentir a plusieurs moments du film, non seulement par la qualité d'animations du personnage qui demeure l'un des plus réussit du cinéma, mais aussi par sa capacités à tendre vers la vie, de sa création
(crée pour nettoyer et rendre vie à la planète) jusqu'à sa mort
(sa volonté de faire respecter à Eve sa mission de sauver la vie, et l'homme). Le sens aiguë du sacrifice du robot montre à quel point il s'implique dans son rôle de
"sauveur de planète", sans pour autant donner des leçons. Il agit plus qu'il ne parle. son état d'esprit écologique tend lui aussi à éduquer une jeunesse en mal de repère au moment où les situations climatologiques de la planète font état de danger futur.
Côté graphisme, on est proche du photo-réalisme cher à
Square-Enix tant les décor sont magnifiques, et les textures si nobles. On a atteint ici un degrés de performance proche de la perfection tant dans les animations, très réalistes, que dans la réalisation. Le film n'est pas juste une histoire d'1h30, mais une implication claire et nette des intentions du réalisateur. Bref, un chef d'oeuvre en d'autre terme où tout ce qui y est montré excelle à chaque moment.
• Conclusion
Andrew Stanton, après
Le monde de némo, nous dévoile ici une nouvelle sensation dans les films d'animations. En effet, l'histoire de ce petit robot sauveur de l'humanité à de quoi nous impliquer dans nos réflexions. Si l'homme, aussi feignant soit-il devenu dans l'avenir, ne compte que sur les robots pour assurer sa pérennité et son bien-être, à quoi ce dernier servira-t-il ? L'idée même qu'un robot sauve l'humanité, qu'une création de l'homme devienne son saveur, à de quoi intéresser. L'idée même que la vie passe après la propre existence du robot, que cela fait en quelque sorte parti de sa mission : rétablir l'ordre et donc la vie.
Wall•E demeure sûrement le meilleur film d'animation que j'ai vu au cinéma. J'invite donc quiconque à courir le voir en salle.