Continuons notre petit tour d'horizon des créatures présentes dans nos jeux vidéos, faisant appel à des mythes bien ancrés dans nos inconscients.
Cela peut vous paraître étrange d'associer ces deux créatures... qui pourtant n'en sont qu'une seule et même.
En effet, les premières mentions du
Basilic remontent à l'Antiquité et le dépeignent comme un serpent (ou un lézard) de petite taille, avec un corps brillant. Son venin était réputé mortel et incurable.
Le temps aidant, le terme Basilic, devint
Basilicoq au Moyen Âge, et les textes décrivaient la créature comme un coq à queue de dragon, ou moins souvent comme un serpent avec des ailes de coq. En terme anglo-saxon, le dérivé
Cockatrice apparut rapidement pour ces deux versions, devenant un coq de grande taille, perdant ou non ses attributs reptiliens.

Quoi qu'il en soit, les aptitudes de ces crétaures sont analogues, particulièrement une : un regard suffit à pétrifier leurs proies ou victimes. On peut trouver d'autres armes naturelles pour ces espèces, comme leur odeur pestilentielle ou encore leur cri strident.
La façon la plus répandue de les vaincre est de faire refléter leur image dans un miroir, étant elles-mêmes vulnérables à leur propre regard (ce qui n'est pas sans rappeler les mythes de la
Gorgone de la mythologie grecque).
Le
Basilic et la
Cockatrice apparaissent bien évidemment dans de nombreux jeux :
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Final Fantasy, notamment le I, le II, le III, le VIII comme ennemi courant, le IV (où il apparaît comme ennemi et peut être récupéré comme invocation par
Rydia), le VI (l'Esper
Tritoch est affilié à la Cockatrice) et plus récemment le XII comme bête d'élevage et comme ennemi ;



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Heroes of Might and Magic, dans le troisième épisode, le Basilic est l'une des créatures d'un château ;

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God of War : Chains of Olympus, dans lequel le Basilic apparaît comme un boss ;
- et d'autres jeux encore...