Salut à tous !
Hier j’ai passé la journée avec Waderf sur notre belle capitale, avec une nouvelle visite au Louvre (oui je l’ai déjà fait plusieurs fois mais ça fait du bien de se culturer un peu la cervelle, bande d’ignares ! Il faut insistir sur l’apprentage de la cultivation de notre jeunitude !). Bien évidemment je l’ai ensuité amené chez moi pour lui faire découvrir les joies de la Xbox 360, lui qui est pro-nintendo devant l’éternel. Passés les premiers commentaires « Ouah elle fait un bruit du tonnerre la console » (ben oui il a pas tort mais au bout de 10 minutes on n’y prête plus attention), je lui montre d’abord
Bioshock, et là il se fait bien malgré lui happer par l’ambiance du jeu, presque un peu trop parfois…
Puis après un gros temps de jeu, je lance
Assassin’s Creed. Son frère a également la console avec le jeu, mais il n’y avait jamais joué. Et là, comme c’est avec moi qu’il était, et pas avec son petit frère, il était bien obligé d’y prêter plus attention (on est toujours beaucoup moins patient et objectif avec nos petits scorpions de frères). Waderf découvrit alors les possibilités du jeu : courir, sauter et grimper partout, mais surtout assassiner les gens, les voler, faire des choses plus ou moins recommandables (normalement le credo de la guilde des assassins fait que Altaïr devrait être plus ou moins moral, éviter de tuer les innocents par exemple). Avec Waderf, toute la moralité vole en éclat et ça devient une ode à la barbarie, à la violence gratuite « tue, tue, tue » me dit-il en rigolant (oui Waderf est un psychopathe qui frappe les mémés dans la rue

). C’est qu’il ne s’en était même pas rendu compte mais le jeu avait fait mouche chez lui, il m’a même demandé de lui passer la manette pour s’essayer à la violence gratuite. Manque de bol, le jeu, lui, a une morale et ne tolère pas la mort d’innocents en faisant perdre le joueur. Mais au moins, non seulement Waderf a déjà apprécié les deux premiers jeux que je lui ai montrés sur Xbox 360, mais moi-même ai vu mon avis sur Assassin’s Creed s’améliorer.
En fait quand on se prend au jeu, on peut bien être dans le trip, même si le jeu est loin d’être exempt de défauts et autres jolis bugs. Par exemple le plaisir d’assassiner un garde quasiment sous les yeux d’un autre qui ne voit rien, vous laissant l’occasion de tuer le second, ça lui aura appris à manquer de vigilance le petit imbécile ! Gyahahaha… A côté de ça vous avez parfois des combats où une vingtaine de mecs finissent par vous tomber dessus et grâce au contre d’Altaïr, vous les descendez tous les uns les autres, faisant un joli petit tas de cadavres à l’entrée d’une ville avant de filer limite les mains dans les poches en sifflotant. L’avantage c’est que ça permet des purs trips à deux, à imaginer les dialogues des personnages « Quoi ? Une boucherie ? Meuh non moi j’ai rien vu… Ah si vous parlez des 20 mecs crevés là-bas ? C’est pas moi ! J’ai un témoin, j’étais en train de faire un massage cardiaque à un bédouin en difficultés ! ». Oui il nous en faut peu pour nous amuser à Waderf et moi, et toute cette violence gratuite est honteuse, en fait on ferait mieux de jouer à des jeux mignons et gentils comme Viva Piñata ! Jeunesse décadante et dégradante !

Justement, quelle magnifique transition, après Assassin’s Creed, j’ai décidé de montrer
Viva Piñata à l’ami Waderf. Je n’y avais joué qu’une seule fois, et pas très longtemps, donc mon premier jardin était quasiment vide, je ne pouvais trop rien faire, et je m’ennuyais sec. Hé bien cette seconde rencontre avec le jeu fut beaucoup plus réussie, en fait nous avons passé des heures dessus ! Au bout d’un moment, les possibilités s’enchaînent, vous avez de plus en plus de choix, des améliorations en pagailles, des piñatas qui déboulent en tout sens dans votre jardin parce que sérieux chez vous, c’est vraiment trop de la balle, y’a de l’herbe, y’a des piñata innocentes à manger, y’a des légumes, des fleurs, des graines, des arbres, et surtout des Whirlm (piñatas vers de terre) qui passent leur temps à faire l’amour comme des bêtes pour se reproduire parce que ça fait trop triper Waderf et Arti qui se tapent des barres de fou rire à faire les dialogues entre les personnages… Le pire c’est que ce trafic de reproduction de Whirlms avaient été mis en place pour nourrir les piñatas oiseaux (afin de les faire se reproduire eux aussi, je suis fan des oiseaux, le premier qui leur fait du mal, je l’explose à coups de pelle, compris ?), et faire de la revente, car il faut bien se faire un peu d’argent ma bonne dame pour s’occuper de toutes ces petites bestioles qui ne pensent qu’à se battre entre elles (et j’peux vous dire que y’a de sacrés caïds dans mon jardin) et se bouffer.
Alors finalement, Viva Piñata n’en a pas l’air au premier abord, mais c’est exactement le type de jeu où vous vous dites la première fois « ouais bof… vite fait quoi », puis petit à petit, l’intérêt augmente, et vous jouez en pensant « aller encore 5 minutes », pour continuer à être sur le jeu 3 heures plus tard. D’autant plus que, au moins dire une chose sérieuse sur ce jeu dans cet article, si lors des premières minutes les possibilités sont vraiment limitées, au fur et à mesure, elles deviennent assez impressionnantes, le nombre de piñatas, de plantes et d’éléments à placer dans le jardin (qui s’agrandit également à mesure que l’on gagne de l’expérience) est vraiment élevé, et l’on se retrouve en face d’un véritable jeu de gestion. Mais je conseille tout de même de jouer avec un Waderf pour des barres de fou rire et une expérience de jeu encore plus rigolote. Je pense bientôt le mettre en location sur ebay, y’a un business à lancer ! (je vais me faire tuer lorsqu’il lira cet article).

Alors, résultat des courses de cette soirée console avec Waderf ? Que du bon ! Notre cher pro-nintendo aime bien la Xbox 360 (même si je pense qu’il n’osera jamais l’avouer), et quant à moi, je suis satisfait des 4 jeux que j’ai actuellement (même si Prey est un peu moins intéressant que les 3 autres), et d’Assassin’s Creed que l’on m’a prêté.
Ca valait vraiment le coup d’acheter cette console !
Aller, à bientôt !
P.S. : je tiens à m’excuser pour l’aspect brouillon de cet article, j’ai peu dormi cette nuit et j’ai du me lever tôt, d’où une certaine fatigue. Mais en contrepartie, vous profitez d’un article écrit quasiment à chaud.