Salut à tous ! J’ai vraiment été très paresseux ces dernières semaines vis-à-vis de mon blog. Pourtant, malgré les cours à la fac, j’ai tout de même accordé pas mal (beaucoup ?) de temps aux jeux vidéo, que ce soit sur la Wii ou la NDS (
Yu-gi-oh Nightmare Troubadour aura tourné à fond sur ma console durant le mois de janvier, puis j’ai récupéré
The Legend of Zelda : The Minish Cap auprès de mon frère qui voulait s’en débarasser l’inconscient). Quant à la Wii, un peu de
Dewy’s Adventure, un peu de
Geometry Wars: Galaxies, et
Super Paper Mario que j’aurai bientôt terminé.
Mais surtout, à côté des deux consoles de Nintendo, une petite console (enfin non, elle est assez grosse en fait) est arrivée chez moi. Hey oui, j’ai enfin pu assouvir l’envie qui me taraudait depuis plusieurs mois en achetant le
value pack Xbox 360 (celui avec
Forza Motorsport 2 et
Viva Piñata en bundle), ainsi que la télé HD 66 cm qui va bien avec. Merci à ma sœur pour le partage de cette dépense, et merci à la Fnac pour son pack à un prix très attractif.
Du coup, j’ai d’ores et déjà 4 jeux auxquels jouer sur la console de Microsoft. Les deux offerts dans le pack bien sûr (à noter que je suis très agréablement surpris par
Forza Motorsport 2, très accessible tout en étant pointu et complet, et sur lequel je passe beaucoup plus de temps que ce que je m’étais imaginé), mais également
Prey, acheté à 12 € et surtout
Bioshock, à 30 €, tous les deux neufs.
Attention, à partir de cette ligne, que tous ceux qui ont assez entendu parler de Bioshock fuient cet article. Je sais pertinemment que tout le monde en a déjà parlé, en long en large et en travers, qu’il a été encensé non seulement par la critique, également par les joueurs, mais moi aussi je tenais à exprimer mon opinion sur ce jeu.
Bon aller, je le dis tout de go : Bioshock est une réussite, un chef d’œuvre, une perle vidéoludique dans un écrin subaquatique poisseux et dégoulinant. Pour parler plus trivialement : putain comme je kiffe trop ma race dessus, ça déchire trop sa mère ! (pour la petite information, on appelle ce changement subit de registre un
code switching, faudrait pas que j’oublie que je suis aussi étudiant, vous voyez que j’apprends mes cours malgré tout

).
Refermons la parenthèse. A bas l’objectivité, quand on est autant saisi par un jeu, autant y aller à fond et laisser le cœur parler. Sincèrement, de par son esthétique et son design, je crois que Bioshock est le plus beau jeu que j’ai jamais possédé. Une beauté étrange, suintante, dérangeante, mais une beauté quand même. Combien de fois me suis-je ébahi sur les décors, ne serait-ce que dans les couloirs avec vue sur les profondeurs de l’océan et l’architecture magistrale de la ville de Rapture ? Ceci couplé à une ambiance sonore exceptionnelle, tant de par ses bruitages, les musiques disséminées de ci de là, d’un pur style vintage tranchant résolument avec l’ambiance qui règne dans la ville, ainsi que le superbe doublage français. Tout concourt à créer un jeu qui me plonge à 100% dans l’ambiance de cette ville utopique qui a sombré dans la folie et la décadence, grâce également à sa mise en scène parfois très cinématographique.

Ceci au service d’un jeu de tir nouvelle génération, emportant beaucoup d’éléments très RPGesque (si vous me permettez l’expression), grâce aux plasmides, permettant l’amélioration des compétences et possibilités du héros, mais surtout l’utilisation de pouvoirs certes jouissifs, parfois indispensables pour pouvoir progresser, mais à utiliser avec parcimonie ou non, selon que l’on souhaite voir le personnage principal brûler son âme et sombrer dans la folie, pour une fin de jeu bonne ou mauvaise (ce qui est d’ailleurs plutôt bon d’un point de vue du replay value). Il y aurait encore beaucoup à dire sur Bioshock, j’aurais pu parler des petites sœurs et des protecteurs, du système de piratage… Mais je préfère en rester là, laisser le plaisir de la découverte à ceux qui seraient intéresser, et tout en admettant que ce jeu n’est certes pas exempt de défauts (quel jeu est parfait ? la perfection n’existe pas, si elle existait, les jeux ne pourraient plus progresser, apporter du neuf), défauts que peuvent être le faible nombre d’ennemis différents rencontrés, la linéarité des objectifs de jeu… (liste non exhaustive, en cherchant bien on trouve toujours à redire), je souhaiterais finir cet article en disant une chose (ou plutôt deux à tout bien réfléchir).

Tout d’abord, cela faisait bien des années que je n’avais plus eu un tel coup de cœur pour un jeu et le travail d’orfèvre effectué par l’équipe de développement derrière, et enfin et surtout, je ne peux que chaudement recommander à tous ceux qui aiment le jeu vidéo de l’essayer, ne serait-ce qu’une fois (d’autant plus que le jeu est également disponible sur PC), que l’on soit amateur de jeux de shoot à la première personne ou non, car Bioshock est une réelle expérience dont il serait dommage de passer à côté.
Ce sera tout pour aujourd’hui, et c’est déjà pas mal, mais je reviendrai bientôt.