Pour nous préparer le terrain avant la venue du jeu le plus attendu au Japon : Dragon Quest IX ; Square-Enix nous offre la possibilité de goûter aux volets de l'une des séries les plus populaires de tous les temps avec les remakes de Dragon Quest IV, V et VI, qui sortiront donc à intervalles réguliers avant la sortie du messie. Le premier volet de cette "trilogie" s'intitule : Dragon Quest IV : L'épopée des Elus.

On sent dès le lancement du jeu que l'on a à faire un RPG digne de ce nom, même s'il n'y a pas de scènes d'introduction spectaculaires à l'instar des Final Fantasy, là on se retrouve directement plongé dans l'histoire et l'action du jeu. Le jeu est d'ailleurs atypique en lui même car à l'inverse d'un RPG classique, où l'on suit l'épopée du héros pendant des dizaines d'heures, là, le jeu est coupé en cinq chapitres comme un livre, avec donc chacun sa propre intrigue et ses protagonistes pour au final arriver au chapitre final qui fait le lien entre les différentes aventures. Une construction donc assez originale qui a son charme.

Qui dit remake, dit renouveau, et au niveau des graphismes c'est une agréable surprise qui nous attend. Le jeu est impressionnant, les graphismes sont beaux et soignés, le mixe de la 2D et de la 3D est parfait et le fait que la caméra pivote sur 360 degrés rajoute vraiment un plus et tout cela sur les deux écrans en même temps. Mais tout ne peut pas être sans défauts, il y a des ralentissements de temps à autres, pas gênants mais on s'en aurait quand même bien passé. Finalement malgré ce mauvais point, le jeu est magnifique. A l'instar des musiques d'ailleurs, signées Koichi Sugiyama. Elles ne nous marquerons pas à vie non plus mais elles ne nous gâche pas l'action et si marient bien même.

Sinon le jeu est dans la moyenne des RPGs, autour de 35-40 heures de jeu pour l'histoire principale. Puis il y a après, toute une flopée de missions annexes et autres et d'autres objectifs à atteindre, ce qui rallonge un peu la durée de vie. Mais ce ne seront pas 40 heures de jeu aisées, le jeu en lui même est relativement dur, si on le compare aux remakes des Final Fantasy déjà présents sur Nintendo DS par exemple. Le scénario non plus n'est pas très attractif mais ce n'est pas le plus mauvais point du jeu. Le plus mauvais est la panoplie d'options du jeu, d'éléments RPG, ce qui est un comble pour le genre. Le jeu est limité au minimum syndical qui est l'attaque et la magie. Pas de nouveautées, pas non plus d'évènements spectaculaires. De plus tout cela sur une interface de combat horrible. L'écran du haut montre les statistiques des personnages et celui du bas les monstres de face, c'est moche, il n'y a que cela à dire. Le système de combats est donc complètement dépassé, on peut l'expliquer car c'est un remake mais justement un effort n'aurait pas été de refus de ce côté là.

Ainsi, Dragon Quest IV : L'épopée des Elus est un très bon RPG que les joueurs européens peuvent enfin approcher. Même si les combats outre le fait d'être moche sont durs, ce qui en énervera plus d'un et qui mérite une sanction ; la réalisation est une réussite totale ce qui rend le jeu indispensable pour tous les fans du genre. Encore une fois la DS montre son amour pour les RPGs avec ce merveilleux remakes ; d'ailleurs juste pour la petite information, j'ai compté que sur mes 17 jeux DS, 9 sont des RPGs, donc plus de la moitié, ce qui montre que premièrement j'aime moi aussi le genre mais que deuxièmement la DS en propose des très bons et en quantité car je n'achète que des jeux géniaux.

Un peu plus d’an après la sortie du remake du bon Final Fantasy III, voici que Final Fantasy IV fait sont apparition et le résultat est plutôt positif.
Les graphismes sont superbes, la réalisation 3D est éblouissante, le gameplay est simple et pratique, l’histoire pleine de rebondissements arrive vraiment à nous captiver tout au long du jeu, l’introduction de séquences parlées est très réussie et à l’instar des autres opus les musiques sont toujours aussi émouvantes et merveilleuses. Mais, même si FFIV est un très bon jeu on ne pas tout lui pardonner.

Si Final Fantasy IV avait été le premier remake de la série culte à sortir sur notre petite DS adorée, on l’aurait tous couverts d’éloges sans aucuns doutes mais ce n’est pas le cas. Tout d’abord commençons par le commencement si je puis dire, qu’est qu’un remake ? Selon moi un remake n’est pas seulement une réédition d’un jeu sur une console différente, c’est avant tout, une véritable retouche graphique, des ajouts d’éléments de jeux, un jeu qui se doit de se détacher de la version originale selon quoi celle ci n’aurait aucun intérêt. Le pari est réussi et même très bien réussi, FFIV est effectivement un remake mais FFIV est FFIII avec des personnages différents dans un monde différents point barre. Je caricature un peu, certes, mais c’est le sentiment que j’ai eu en jouant. FFIII a bénéficié de l’effet de surprise et du fait que le jeu ne soit jamais sorti sur notre territoire alors que FFIV nous laisse seulement un arrière goût d’amertume parce qu’il sent véritablement le recyclage à plein nez. Je ne vais pas faire l’hypocrite j’adore les remakes et j’espère que Square-Enix va continuer cette politique avec peut être à la clef un remake de Final Fantasy VII. Ce que je reproche juste, c’est le manque cruel d’originalités, le minimum syndical ne serait pas de refus, l’histoire que l’on ait l’impression de jouer à un nouveau jeu.

Ainsi pour conclure Final Fantasy IV est un excellent jeu que tout joueur se doit de posséder s’il n’y a jamais joué auparavant.

Square-Enix nous gâte sur cette génération de console et surtout sur Nintendo DS où Square-Enix a choisit de faire une série de remakes de tous ses jeux à succès. On peut voir cela comme un moyen de se faire de l’argent facilement mais en même temps quel bonheur de pouvoir rejouer à un tel jeu. Mais il n’y a pas que des remakes, il y a également des suites et là on ne parle pas de n’importe quelle suite mais bien de la suite du merveilleux, de génialisssime : Final Fantasy Tactics Advance, sorti en 2001 sur GBA. Mon jeu préféré sur GBA et c’est d’ailleurs le jeu auquel j’ai le plus joué : plus de 143 heures de jeu c’est pour vous dire.

FFTA2, le jeu le plus attendu sur Nintendo DS. FFTA2 est sublime dans tous les sens du terme : les graphismes bien que familiers sont toujours aussi incroyable, à l’instar des musiques et de la maniabilité. Il y a certes quelques légers défauts comme au niveau des lois ce qui est un peu dommage. Mais cette version est la version ultime du genre, FFTA2 corrige les défauts minimes du premier tout en rajoutant des éléments. Le système est simple et répétitif mais à l’instar des RPGs, il est très addictif, on reste collé devant pendant des heures, impossible de s’en séparer e puis c’est un jeu auquel on revient systématiquement. S’il y a un jeu a possédé sur Nintendo DS avec The Legend of Zelda : Phantom Hourglass bien évidemment, se serait FFTA2. On ne va pas y aller pas quatre chemins, pour cette version ultime, je lui mets la note ultime.

Les nostalgiques comme moi seront aux anges, le jeu de l’année pour moi sur Nintendo DS.

Square-Enix est en forme sur cette génération de consoles, aime Nintendo et plus particulièrement la portable de Nintendo. Après Arkanoid DS voici Space Invaders Extreme. A l’instar d’Arkanoid, c’est un classique, tout le monde connaît Space Invaders, un jeu devenu mythique et pour la petite information Space Invaders est le premier jeu vidéo auquel j’ai joué donc il y a un aspect nostalgique.

Pour le trentième anniversaire de Space Invaders, Square-Enix a vu grand. Space Invaders Extreme n’est pas qu’un vulgaire portage sans intérêt, non là un effort a été fait et cela se voit.

Le premier détail qui m’a frappé et qui n’est pas le moindre, c’est tout simplement que le jeu est compatible avec le Rumble Pak, la cartouche vibrante de Nintendo. J’adore cette fonctionnalité et je me demande toujours pourquoi si peu de jeux utilisent les vibrations. Je n’ai que trois jeux qui utilisent cette fonction, c’est bien peu je trouve. Même si ce n’est que du superflu, je trouve néanmoins que cela apporte vraiment quelques chose en plus au jeu. Outre cet aspect, il y a eu un effort fait sur les graphismes, sur les options et sur le jeu en lui-même. Je ne vais rien dévoiler bien sûr mais c’est quand même très « cool » de pouvoir affronter des boss immenses avec sur 2 écrans.
Sinon le but de Space Invaders Extreme est simple : survivre tout accumulant un maximum de points, un système qui a fait ses preuves et qui est très addictif.

Ainsi comme Arkanoid DS, Space Invaders Extreme est un jeu spécial vacances. Il est difficile de noter un tel jeu pour les même raisons que j’ai évoqué pour Arkanoid, c’est-à-dire que soit on lui met une mauvaise note pour son manque d’originalité soit une excellente note car c’est un jeu majeur qui a marqué l’histoire du jeu vidéo. Mais justement Space Invaders Extreme va plus loin que Arkanoid et mérite donc son point en plus.

Voilà c’était la sélection spéciale vacances de Midsaru ² : Arkanoid DS et Space Invaders Extreme.