Bienvenue à toute et à tous dans Cultu’Art !

Les articles que j’écris non pas pour but d’être exhaustifs, Ce que je souhaite c’est de vous faire découvrir un artiste et une œuvre d’art, que je trouve personnellement assez brillant ou insolite et parfois même totalement bizarre, je ne vous demande pas d’adhérer à l’art contemporain, juste de faire preuve de tolérance et de curiosité et surtout de vous faire votre propre avis,
pour ma part je me contente de faire des recherches et des analyses puis de les partagées, c’est là que s’arrête mon travail.

Artiste : Joseph Heinrich Beuys
Nationalité : Allemand
Œuvre : « Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort » 1956
Nature de l’œuvre : Performance
Mouvement : Fluxus
Epoque : Art contemporain


Courte biographie de l’artiste :



Avant de devenir artiste, Joseph Beuys étais pilote dans l’armé, il a eu un accident en Crimée ou il fut recueilli par les tartares, en attendant qu’il soit transporté sur sa terre natale, afin qu’il survit il a été nourrit au miel, son corps enduit de graisse et enroulé dans des draps de feutre, et c’est ainsi qu’il s’est réincarné en artiste.
Et depuis ce jour, ses matériaux de prédilection dans sa création artistique sont : le miel, la graisse animale et le feutre.


L’œuvre d’art :



La performance a duré 3 heures et elle s’est déroulée à la galerie Schmela, à Düsseldorf(les performances comporte très souvent beaucoup de l’improvisation).

On voit l’artiste qui prend le lièvre dans ses bras : on peut voir ceci comme un père qui prend son enfant dans ses bras avec affection, et ceci étais quelque chose d’inédit à l’époque dans l’art car la paternité n’a pas été beaucoup exploité et reste encore un sujet rarement démontré (à notre époque beaucoup moins) quoi qu’il en soit dans l’art l’amour paternelle reste pudique car représentant le plus souvent autorité,
Par contre la maternité et le corps de la femme en général est un thème qui est totalement usé et même sur abusé
On peut aussi en voir la scène sous un autre angle comme si l’artiste régresser au stade de l’enfance et s’amuse avec le lièvre comme un enfant avec une peluche.

L’artiste fait alors une visite guidé au lièvre dans une galerie d’art en lui expliquant des œuvres de différents maitres. Dans cette scène l’artiste ne porte pas son chapeau de feutre, par contre sa tête est recouverte de miel ainsi que de feuille d’or, il a au pied droit de Beuys est attachée une longue semelle d’acier contre laquelle est déposée une semelle de feutre de même dimension.

L’artiste murmure au lièvre des choses inaudibles à l’audience, par cette performance Beuys explique son remord : comment nous les êtres humains sommes-nous rester sensible face à ces œuvres immobiles et mortes ?
Cette action affirme, un concept « élargi » de la notion d'art ; l'homme en est le maillon principal et son lien aux tableaux comme à une source de l'inconscient se révèle alors aussi important que les tableaux en eux-mêmes, c’est nous qui créons le contact avec les tableaux.
Donc au final cette œuvre est une approche critique et un constat devant l’œuvre d’art éphémère qui n’existera plus.

Anecdote : Beuys crée le concept de sculpture sociale devant permettre d'arriver à une société plus juste ; il pense que tout homme est artiste, et que si chacun utilise sa créativité, tous seront libres.


Je vous laisse le lien des vidéos si vous souhaiter voir la performance (désolé je les ai trouver juste en VO)


Si vous souhaiter voir mon 1er Cultu'Art : http://www.gamekyo.com/blog_article348465.html

Salut à toute et à tous

le but de mes articles est de vous faire découvrir une œuvre d'art, je ne vous demande pas d'adhérer à l'art contemporain juste d’être curieux et de vous faire votre propre avis pour ma part je me contente juste de faire des recherches et des analyses puis de les partagées c'est là que s’arrête mon travail.



Cette œuvre artistique est une peinture réalisée en 1963 par Roy Fox Lichtenstein s’intitulant Whaam !(Une onomatopée) Acrylique magna et huile sur toile(Magna est une marque de peinture acrylique développée par l'Américain Leonard Bocour (en) au milieu du XXe siècle. La matière s'enlève avec de l'essence de térébenthine. Elle a été extensivement utilisée par le peintre Roy Lichtenstein au cours de sa vie d'artiste) le sujet abordé est une scène de guerre , le titre de la peinture est partie intégrante de l'action et de l'impact de la peinture, et s'affiche en grand onomatopées dans le panneau de droite qui fait référence à la sonorité de l’explosion.
Le tableau est un diptyque c’est à dire une œuvre de peinture composée de deux panneaux de tailles identiques. Fixes ou mobiles, se regardant et dont les sujets se regardent et se complètent l'un l'autre.
Whaam ! Faisait partie de la deuxième exposition solo de Lichtenstein à la galerie Leo Castelli de 28 Septembre a Octobre 24 1963 à New York, elle a été achetée par la Tate Gallery en 1966 la peinture a été affiché à la Tate Modern depuis 2006 à Londres.
Les dimensions colossales du tableau son 172,7 cm x 406,4 cm ce qui en fait 172,7 X 202,3 cm pour chaque panneau renvoient à l’emphase de l’expressionnisme abstrait. L’avion surgissant du bord gauche, le trait horizontal du tir traversant le diptyque, les flammes de l’explosion et l’onomatopée en lettres jaune presque sonores tous ramenées au premier plan pour un effet maximum.


Whaam ! est l’une des œuvre les plus célèbres de Lichtenstein ainsi que du mouvement Pop’art américain, Roy Lichtenstein participe à l’éclosion de ce mouvement en donnant un nouveau souffle à l’art contemporain à travers des œuvres colorées et pleines d’humour. Par exemple dans ce cas Cette œuvre est humoristique si on la voit comme un tableau tirant sur l’autre.
Lichtenstein étudié comme un artiste avant et après avoir servi dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a pratiqué des exercices anti-aériens lors de la formation de base, et il a été envoyé pour la formation des pilotes, mais le programme a été annulé avant qu'il ne commence. Parmi les sujets, il s'est attaqué après la guerre étaient la romance et la guerre. Il dépeint le combat aérien dans plusieurs ouvrages. Whaam! Fait partie d'une série sur la guerre, il a travaillé sur entre 1962 et 1964, et avec Comme je l'ai ouvert le feu (1964) est l'un de ses deux grandes peintures de guerre sur le thème. Combinant généralement des couleurs vives avec un récit expressif !
Lichtenstein représenté à plusieurs reprises combat aérien entre les États-Unis et l'Union soviétique .Au début et au milieu des années 1960, il réalise des sculptures d'explosion en prenant des sujets tels que la "libération catastrophique de l'énergie " de la peinture tels que Whaam !
Whaam! est Adaptée d’une case de comics réalisée par Irv Novick de l’histoire "Star Jockey" de l'édition # 89 de DC Comics 'All-American Men of War (fév. 1962) la peinture omet également la bulle de la source dans laquelle le pilote s'exclame «L'ennemi est devenu une star flamboyante !»
Le double tableau reprend les codes de la bande dessinée, Celui de gauche représente un avion de chasse, dans les airs, qui tire une roquette sur un avion ennemi figuré sur le panneau de droite, avec une explosion rouge et jaune, les deux avions de chasse sur le même plan dans chacun de ses panneaux, sans effet de perspective, alors que, dans le dessin original, l’avion touché figurait en tout petit, explosant loin dans le ciel. Il y a l'onomatopée «Whaam !» Qui reproduit l'explosion et une bulle qui expose ce que dit le pilote.
On peut voir des lettres démesurées pour le bruit de l’explosion, présence d’une bulle avec texte en haut de l’image, langage cinématographique avec utilisation de différents plans pour marquer la profondeur, fumée de la fusée destructrice, que l’on peut suivre de sa sortie du canon à son impact figuration de la trajectoire des balles et des effets de la désintégration de l’appareil ennemi.
Les couleurs jaunes des lettres "WHAAM !" et des flammes sont déposées en aplats rehaussés d’un cerne noir. Les autres couleurs, fond et carlingue de l’avion, ont été réalisées sous forme de trame, une juxtaposition de petits points que l’artiste a déposés à l’aide d’un écran métallique perforé. Cette grille comportait des trous à intervalles réguliers à travers lesquels la peinture a été appliquée à l’aide d’une brosse à dent.
Les œuvres de l’artiste ont pour idée principale de reproduire au pinceau et en grand format, une vignette de bande dessinée tirée à des milliers d’exemplaires
Il utilise ainsi des symboles très spécifiques des bandes dessinées (la femme blonde, les crashs, les bulles, les onomatopées …)Les rigoureux contours de trait noir et l’usage très riche des fameux points Benday. Inventer par l’imprimeur américain Benjamin Day au XIXe siècle, ce procédé de photogravure typographique à base d’une trame de petits points vise à obtenir des nuances de couleurs primaires d’impression : cyan, magenta, jaune et noir.

Donc pour résumé le Style de Lichtenstein se définit par des aplats de couleurs mates, inertes, sans aucune touche personnelle, cernés d’épais traits noirs, des clairs-obscures obtenus par une adaptation systématique des points Benday. Un rendu d’apparence délibérément mécanique quand bien même tout est réalisé à l’ancienne, au pinceau cache et pochoir pour donner une puissance ironique à ses tableaux.
Ces détails de fabrication sont devenus iconiques, un peu grâce à l’artiste.