L'industrie du jeux vidéo japonais était il n'y a pas si longtemps la référence. On assiste aujourd'hui a un basculement. Le succès des consoles low-tech Wii et DS cacherait un transfert de compétences high-tech du Japon vers l'occident. Les créateurs d'Okami et Silent Hill reconnaissent aux studios américains des aptitudes perdues au Japon. Avec la technologie au cœur du basculement. Le fossé se creuse de plus en plus et les jeux japonais qui arrivent comme MGS 4 ne sont pas à la pointe d'un point de vue strictement visuel.
Les technologies nécessaires à développer des jeux seraient désormais aussi très en retard dans les studios japonais. Ce que confirme Akira Yamaoka immergé avec les équipes américaines. «Il y a un grand écart entre les équipes japonaises et les américaines qui sont très avancées. Je suis japonais et ce n'est pas simplement pour Silent Hill 5 (que je le remarque) mais pour toute l'industrie. Je regarde ce que font les développeurs américains et je me dis Wow... le Japon a un problème». «Je crois qu'il y aura des cycles » se rassure Atsushi Inaba, «un jour les créations japonaises seront très dynamiques, un jour ce seront celles de l'ouest».
De nombreux facteurs économiques entrent en ligne de compte. Les marchés japonais et occidental sont trés differents et les productions japonaises ont un succés trés mitigé dans certains terrioires. Okami est un bon exemple. Dans le numéro de janvier du magazine anglais Edge (184), Atsushi Inaba, l'ambitieux producteur culte de Steel Battalion, Viewtiful Joe ou Okami ayant fondé son studio Seeds depuis la dissolution de Clover Studios chez Capcom, le dilemme se pose clairement. Pour lui, et peut-être pour un grand nombre d'équipes japonaises. «Pour des développeurs comme nous, et nous sommes probablement majoritaires, la situation est difficile. Devons-nous viser la Xbox 360 ? Notre jeu pourrait alors avoir du succès aux USA, mais il n'y a pas de marché au Japon et je n'ai pas l'impression que ça marche très bien en Europe» regrette-il, «Quant à Sony, le pouvoir de la marque est bien en place au Japon et ailleurs mais le parc de consoles PS3 vendues n'est pas assez grand.»
Kazuo Hirai, président de Sony Computer Entertainment a déclaré : Nous comprenons que nous demandons aux joueurs d'attendre un peu plus longtemps, mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous avons besoin de plus de temps pour affiner le service, afin d'offrir une expérience plus divertissante qu'aujourd'hui. Vous l'avez compris il faudra encore patienter pour accéder au home.
GRID bénéficie de soins apportés à la réalisation graphique, très imparfaite, mais déjà tape-à-l'oeil, avec ce qu'il faut d'effets de salissures sur le pare-brise... On demeure tout de même encore loin du réalisme d'un Gran Turismo 5 Prologue, qui ne joue certes pas dans la même catégorie. C'est franchement très beau. Pas de quoi crier au génie mais tout est très clean, ça foisonne de détails et de couleurs. Il est loin le temps des premiers TOCA avec leur pelouse à perte de vue, ici on a aussi droit à des courses en pleine ville, au milieu des buildings scintillants. D'ailleurs, ce style urbain n'est pas sans rappeler un certain Project Gotham Racing et la référence est plutôt flatteuse...il faut signaler que les voitures de GRID sont extrêmement bien réalisées : plus fines que celles de Forza 2 ou PGR 4, les références en sports mécaniques de la bobox. Le nombre de facettes pour une voiture de GRID est assez éloigné des voitures de GT5 mais une chose est sure : tout ce que l’on voit autour des voitures est bien plus impressionnant.
Gameplay
Le moteur physique est un pur régal également. Bon là, il n’y a pas d’équivalence, surtout pas ce GT5 aux dégâts inexistants.Grâce à un extraordinaire tour de passe-passe, GRID est aussi spectaculaire que Burnout mais avec une énorme différence : je n’ai pas l’impression d’avoir à faire à une gravité différente de la gravité terrestre.
Les voitures volent, effectuent des tonneaux d’une violence inouïe mais ce que l’on voit à l’écran reste de l’ordre du possible, du probable, de l’envisageable.On retrouve les sensations qui ont fait la réputation des TOCA avec des courses franchement éreintantes dans lesquelles on se sent vraiment impliqué et toujours en danger (pourvu qu'on en choisisse pas une difficulté trop basse bien sûr). Le pilotage est très facile d'accès même s'il faut un petit temps pour s'adapter car si le réalisme total n'est pas de mise, on est tout de même un cran au-dessus d'un simple jeu d'arcade. La gestion des dégâts est bien entendue au programme, il vous faudra donc savoir conduire avec conviction, voire aggressivité (car vos concurrents ne vous ménageront pas !) sans pour autant prendre des risques inconsidérés pour éviter d'exploser votre moteur.Race Driver GRID emboîte clairement le pas de Colin McRae DIRT. Utilisant le même moteur que le jeu de rallye, il s'inspire tout autant de son gameplay qui cède à l'appel des sirènes de l'arcade.Quelle que soit la vue, intérieure, extérieur, elles sont très jouables.
Denis Talbot a pu interviewer lors d'une émission radio Louis-Pierre Pharand, producteur de Far Cry 2 et le jeu s'annonce comment dire, prometteur.
Voici un bon extrait de l'interview : http://www.denis-talbot.com/radio/emissions/Emission_du_28_mars_2008.mp3
En résumé un environnement plus grand que celui d'oblivion, 50 heures de gameplay, un editeur de niveau très poussé et une nouvelle IA plus réaliste sur PC, xbox 360 et PS3. Je vous invite à écouter c'est très marrant et informatif.
Epic Games a confirmé à Shacknews par l'intermédiaire de Tanya Jessen, producteur associé, qu'il n'y aura pas de démo pour Gears of War 2. L'équipe souhaite donc se concentrer au maximum sur le développement du jeu uniquement. Disons aussi qu'ils n'ont pas besoin d'une démo pour promouvoir leur jeu.