Leipzig... quel drôle de pseudo... pourquoi prendre pour pseudo le nom de la ville qui acceuille la Game Convention ? Tout simplement parce que j'y ai été et que ce voyage fut inoubliable. Récit d'un voyage de loose extrême...
Road To Leipzig > [part 1 : L'aéroport]
Tout voyage a un début... Celui-ci commence à l'aéroport, au matin du 23 Août, aux alentours de 8 heures. Nous étions quatre et nous attendions notre cinquième membre qui devait nous rejoindre. Trois quarts d'heure avant l'embarquement, et ce dernier n'étant toujours pas arrivé, le groupe panique. En fait, c'était la seule personne majeure du groupe, elle était donc indispensable pour nous faire quitter la France. Je décide donc de l'appeler.
[Allô ? Holala je suis vraiment désolé !]
Cette première phrase nous a tous fait très peur...
[Mon taxi n'est toujours pas arrivé, cet en$^ù@ de fils de @*£ de m$*$§ !!! Je vais être obligé de prendre la voiture de mon père et de foncer !]
Le départ s'annonce mal. Mais finalement, cette personne arrive sain et sauf (ouf) à l'aéroport et enregistre ses bagages en vitesse. Il nous confie qu'il a du laisser la voiture de son père dans le parking souterrain, et ce pendant quatre jours... je vous raconte pas la note. De plus, son père travaille et a besoin régulièrement de son moyen de locomotion. Mais le pire, c'est que son fils ne lui dira rien durant les quatre jours, craignant la réaction de son père à son retour.
Enfin bref, il était là.
Nous nous apprêtions maintenant à embarquer, après quelques parties de Mario Kart DS. Quand tout à coup...
[Merde ! Ho non !]
Un autre des cinq membres se met à retourner sa valise dans tous les sens, pris de panique.
[Quoi ? qu'est-ce que t'as ?]
[J'ai oublié mes papiers chez moi !]
A même pas 15 minutes de l'embarquement, tout semble perdu pour ce membre de l'équipe. Mais le père d'un des autres membres, après avoir gueulé un bon coup, se décide à l'emmener chez lui en quatrième vitesse pour qu'il récupère ses papiers.
[Si on revient pas à temps à l'aéroport, et ça m'étonnerait, prenez quand même l'avion ! On se débrouillera pour essayer de prendre le suivant ! Mais attendez nous quand même le plus longtemps possible...] Nous dit-il avant de partir en courant.
Très bien. Attendons.
A cinq minutes de l'embarquement, l'appel retentit dans l'aéroport : *Vol pour Leipzig, embarquement !* allons-y !
Nous descendons donc les marches pour nous retrouver dans la salle où nous devions composter nos tickets pour monter dans l'avion. Mais là : surprise ! Il n'y a personne... Pris de panique, nous sommes remontés dans la salle du haut pour demander au personnel de l'aéroport comment embarquer immédiatement, le temps pressait.
[Il faut aller en bas.]
Nous retournons donc en bas, et un homme de la sécurité se trouvait au comptoir. ouf ! c'est bon ! Hé bien non.
[Je suis désolé messieurs, l'avion vient de partir. Il faut faire changer vos billets, faire un changement pour vos bagages et attendre le vol suivant.]
AAARRGH !!!
...
20 minutes après environ, le père de l'un des membres du groupe revient avec le boulet qui avait oublié ses papiers. Il est évidemment surpris de nous voir encore là. Son fils lui explique, il nous engueule en Polonais (oui, il est Polonais ^^), et il se dirige finalement vers un comptoir pour arranger ça. Apres une longue négociation dont nous n'entendions rien, trop occuppés à regarder par terre et à regretter de s'être levés ce matin, le verdict retentit :
[Les nouveaux billets + redirection des bagages = ... 250 euros par personne, messieurs !]
1250 euros. 1250 euros d'un coup pour la carte de crédit du père, qui n'a pas eu fini de nous insulter à nouveau en Polonais.
[Il faut me rembourser en revenant !]
Oui, oui... hum. Je suis fauché. Comme les autres.
Cinq heures d'attente plus tard, nous embarquons finalement pour le second vol. Cette fois ca y est, nous sommes dans l'autocar qui conduit aux avions sur les pistes d'aéroport. Plus rien ne peut nous arriver. Nous contemplons avec émerveillement les magnifiques et gigantesques avions qui trônent tout autour de nous. Tout à coup, l'autocar s'arrête et les portes s'ouvrent.
[Mais... Mais ?! c'est quoi ca ?!]
Parmi tous les magnifiques avions, un seul faisait tâche dans le décor : le nôtre. Il était minuscule, sale et n'inspirait pas confiance... Nous avons d'abord cru à une blague, mais malheureusement non...
Nous nous installons tout de même à l'intérieur. A 250 euros le supplément chacun, on ne pouvait pas reculer. Nous commençons à peine à nous remettre de ce début de journée pourri, alors que la voix de l'hôtesse se fait retentir dans l'avion :
*Nous allons décoller. Veuillez attacher vos ceintures de sécurité. [...] Le temps est instable et orageux. Nous allons rencontrer des turbulances plus ou moins violentes durant ce vol.*
A suivre :
Road To Leipzig > [part 2 : L'hôtel]