Road To Leipzig > [Part 4 : La Fin…]
J’en arrive au dernier matin… Nous devions prendre l’avion en début d’après-midi, nous avions juste le temps de rester un peu à la GC et de repartir. Je me rappelle d’une phrase qu’un des membres du groupe a dit ce matin même : «On a enduré tous les trucs possibles et imaginables… le seul truc qu’on a pas fait, c’est la police. » Et il ne croyait pas si bien dire…
Nous avions un itinéraire bien précis : avant de partir pour le salon, nous faisons nos bagages, nous restons 2 heures sur place, puis nous repartons directement pour l’aéroport, sans revenir à l’hôtel. Ca marche. Sauf que…
« Heu… quelqu’un a vu ma DS ? j’ai fini ma valise, j’ai fouillé partout, il me manque ma DS », dis-je. Personne ne l’avait revue depuis notre soirée Pictochat. Tout le monde défait alors sa valise, on fouille partout, aucune trace.
*A ce moment là, je me réveille en sursaut. Je transpire beaucoup, mon cœur bat à toute allure. Je viens de réaliser que tout ceci n’était qu’un rêve, un mauvais rêve. Ma DS est bien là, à côté de moi, je n’ai pas mal aux pieds, et je n’ai aucune dette de plus de 300 euros envers mon ami. Quel soulagement !*
-> Ce que vous venez de lire est le scénario que j’aurait aimé vivre à ce moment. Mais, bien évidemment, tout était vrai. Arf.
Nous excluons donc toute idée de Game Convention pour ce dernier matin, et nous allons prévenir la dame de chambre. Elle était complètement prise de panique, elle retournait les meubles dans tous les sens, comme hystérique. Comme elle était la principale suspecte de ce larcin, il faut le dire, nous sommes restés sur le cul devant son jeu d’acteur (oui, je pense toujours que c’était bien elle

). Le blond prends alors part à la situation et nous explique qu’il ne peut rien faire à part… appeler la police. La voilà, la fameuse « Polizei » qui manquait à notre palmarès.
La voici donc qui arrive, et je peux vous assurer que vivre un interrogatoire en allemand qui s’éternise relève du sadomasochisme. Résultat : une déposition en Allemand que je suis sencé remettre au commissariat de ma ville afin qu’il leur téléphone pour avoir des infos. Mouais. Ok. J’ai plus de DS.
Les dernières heures sur le territoire des mangeurs de saucisses furent cependant parmis les meilleures de ce séjour. Je me suis remis de mes émotions, et voyant que mes camarades jouaient à la DS pour patienter, j’ai décidé de les fuir, vous comprendrez pourquoi ^_^. Je vais m’acheter une glace, puis je vais m’asseoir à un endroit plus proche de l’embarquement, car je tenais à être en avance pour ne pas rater l’avion à nouveaux. Mes camarades me rejoignent et nous attendons.
Il n’y avait pas grand monde. Juste une personne assise juste derrière nous. Je tourne la tête, et quelle fut ma surprise !!! Michel en personne ! Michel de JeuxFrance !
Je l’aborde timidement et lui demande un autographe (xD), puis mes camarades me rejoignent et la discussion s’engage. Tony nous a rejoint peu après et nous avons continué à discuter du salon et de JeuxFrance. (Note : j’avais aussi rencontré Nicolas à la Japan Expo et lui avait également demandé un autographe, Nicolas, si tu me lis xD).
Nous devions embarquer à 14 heures. Je regarde ma montre : il était 14 heures pile. Oh non ! pas encore ! Tout le monde se presse alors vers le sas d’embarquement et nous étions les derniers. L’avion s’apprêtait déjà à décoller. L’hotesse nous fait comprendre qu’il est trop tard, que nous devions attendre le prochain avion.
Non… c’est impossible… ca n’est pas humainement possible de rater deux fois l’avion en quatre jours ! Et qui allait payer ? Michel ? XD. Finalement, après quelques négociations, nous avons pu embarquer au dernier moment. Ouf. Quelle frayeur tout de même. La dernière frayeur, puisque le voyage touchait ici à sa fin, chacun rentra chez soi, et peu d’entre nous ont réussi à trouver le sommeil le soir suivant…
Ainsi s’achève ce séjour, mon séjour, qui je pense me marquera très longtemps. Mais le pire dans toute cette histoire… c’est que nous y retournons l’année prochaine !
Fin.