Je vous l'accorde, je n'écris pas un article toutes les minutes. Mais celui-ci, je me devais de l'écrire, tant je me suis fait agréablement surprendre par un groupe encore très peu connu chez nous : 30 Seconds to Mars. Formé il y a près de 10 ans et pourtant auteurs de seulement 2 albums... mais quels albums ! Je me suis procuré le dernier en date a Beautiful Lie, et... comment dire ? Comment décrire une sonorité aussi originale, parfait mélange de rock et de sons électros (bien placés et pas trop gonflant, si si !), des riffs de guitare apparemment simples mais surpuissants en tèrme de rendu, et aussi une voix, pouvant ossillier entre de jolis dégradés très agérables et des effets gueulards, toujours dans les tons et par conséquent jamais faux !? Vous devez d'ailleurs sûrement connaître cette voix, ou plutôt celui qui se cache derrière puisque ce n'est autre que Jared Leto, talentueux acteur aperçu dans Requiem for a Dream, Lord of War ou encore Alexandre.

Le dernier album en date, récemment réédité chez nous, est dispo dans la plupart des magasins spécialisés à un prix modique (comptez 10-11 € en moyenne). Le premier éponyme en revanche, se trouvera mieux sur Internet, mais relativement cher avec les frais de port car uniquement en import.

Formation actuelle : Jared Leto (chant/guitare), Tomo Milicevic (guitare/clavier), Shannon Leto (son frère vous l'aurez compris, batterie) et enfin Matt Wachter (basse/clavier), qui a annoncé son départ en mars dernier.

Discographie : 30 Seconds to Mars (2002), a Beautiful Lie (2005)

Singles : Capricorn (2002), Edge of the Earth (2002), Attack (2005), The Kill (2006), From Yesterday (2006), a Beautiful Lie (2007, prochainement).

Et puis, comme un bon exemple vaut mieux qu'un long discours, je vous laisse en juger par vous même, avec le premier single du dernier album, Attack...



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En ce jour fatidique du 25 février 2006, ma grand-mère décidait de m'emmener au centre commercial du coin pour m'acheter mon cadeau avec 4 jours de retard (non non, ne partez pas s'il vous plaît ^^). Comme pour moi, cadeau rime avec jeu vidéo, j'me suis dit « Yeees !!! Ça faisait un moment que j'voulais me faire Dead or Alive 4 !... » Mais soudain, un récent souvenir me perça ma mémoire amnésique (contradictoire, n'est-ce pas ?) comme une flèche de Cupidon transperce le geek du coin lorsqu'il voit le canon du bahut (à moins que ce ne soit autre chose qui transperce son caleçon...) ; je me rappelais qu'un jeu sur la toute nouvelle PS two de mon frère - la vieille ayant rendu l'âme, m'avait particulièrement intrigué... Comme on dit pour se rendre intéressant, ce jeu avait titillé ma fibre artistique en seulement quelques screenshots, et en lisant l'histoire, toute simple certes, mais étonnament poignante pourtant : ce jeu, c'est Shadow of the Colossus. Alors je me suis dit « Bordel, c'est ta grand-mère qui t'achète un jeu, tu vas pas lui en faire acheter un avec des sal#pes en maillot de bain qui se foutent sur la gueule !? » Alors j'ai pensé que comme elle est sévèrement perchée ma grand-mère (toute proportion gardée), je devrais prendre un jeu qui lui rende implicitement hommage. Je choisis à la dernière minute de prendre le titre de Mr. Ueda, saisissant le blister en me rappelant que les médias avaient parlé d'une distribution en France très limitée. Sur ce, je rentre chez moi environ une demie heure après l'achat (habiter dans un canton paumé avec une mamie qui roule à 80 km/h sur la 4 voies, c'est sûr...).

Bon tout semble parfait, je découvre le très joli boîtier cartonné (édition normale en plus, chapeau aux éditeurs !) avec les 5 cartes incluses, et déjà je sens l'âme incroyablement entraînante et profonde du titre ; après quelques minutes de contemplation, je fixe le DVD sur le support tournant de la console à mon frère, et c'est parti !

Un menu super simple, un courant d'air (non aucune flatulence n'est venu gâché ce moment unique, juste le vent qu'on entend sur la vue sur le château de Dormin) qui vient titiller les oreilles... c'est sûr, on a qu'une envie, se plonger de suite dans l'aventure ! Bon après une cinématique un peu longuette, je le reconnais, mais qui a le mérite d'être simple et d'aller droit au but. On est tout de suite mis en condition, et ne serait-ce que la première minute de jeu est quelque chose qui vous prend aux tripes, ce genre d'impressions, de ressentiments qu'on aime se remémorer des mois, des années après. Les rayons de soleil qui transpercent littéralement l'immense hall, la connotation impressionnante des propos de Dormin qui vous guide vers le Colosse. Bref, quelque chose de relativement indescriptible, le seul conseil que l'on peut donner pour pouvoir interpréter cette senation, c'est d'y jouer, tout simplement.

On commence à apprendre les commandes, à pied tout d'abord, puis à cheval très rapidement (très vite assimiliées dans les deux cas) ; on remarque les animations incroyablement réussies de ce dernier, avec notamment le crin qui bouge au grès du vent tout comme les fringues de Wanda. L'inertie lors de la prise en main du cheval est également immersive au possible (très différente de celle de la prise en main à pied) : bref, que du bonheur en ce qui concerne le gameplay, somme toutes assez classique, mais après tout, on lui demande pas d'être ergonomique en jouant avec les pieds sous prétexte que ça va être révolutionnaire... Croyez-moi encore une fois, lorsque vous sentirez le vent fouettant votre visage en pleine course, le glaive cherchant votre prochaine victime, ou lorsque vous descendrez faire une pause (totalement inutile dans l'absolu, mais c'est SotC ^^) dans un petit coin tranquille, Agro buvant à la petite rivière et vous essayant de choper le lézard à queue blanche que vous avez entr'aperçu, d'autant plus compliqué à voir lorsqu'il s'éloigne de la lumière crée par le soleil filtrant à travers le feuillage – recouvrant toute la scène, sous forme de traits lumineux et parallèles... En ce qui concerne le visuel, on a souvent reproché à la PS2 qu'elle rendait un espèce de flou assez dérengeant dans la plupart des catégories de jeux. Ici, le flou devient flou artistique, et il est clair qu'il est (pour au moins une fois) exploité intelligemment, dans la mesure où l'intégralité de la carte est baignée dans une lumière douce et éblouissante à la fois, une sorte de flottement que le moteur rend parfaitement bien. Au risque de me répéter, c'est encore unique, et ça le devient d'autant plus lorsqu'on grimpe le premier Colosse, immense dans un premier temps, bien petit lorsqu'on découvre les autres...

Les Colosses, parlons-en justement... Si on reproche à SotC d'avoir une durée de vie assez limitée (16 Colosses en tout et pour tout), chacun apporte son lot d'originalité dans son approche de l'environnement, son approche à lui puis son exécution ; qu'ils soient terrestres, sous l'eau, sous le sable, en l'air (les deux en même temps ^^), armés, etc. Tous, sans exception, lors de leur mise à mort, émettent un cri à chaque fois différent, vous prenant aux tripes, et s'écroulent soit avec violence, soit en s'allongeant petit à petit, avant que les yeux ne s'éteignent complètement... Une symphonie, une hymne à la Mort, de la poésie barbare qui nous pousse à nous poser une seule question : « Putain, mais qu'est-ce que je viens de faire ? »
Il suffit d'être ému de la mort que l'on a provoquée soi-même de 2 ou 3 Colosses pour remettre totalement en question le but pour lequel on s'est lancé dans l'aventure. La vie de sa moitié, l'être pour laquelle il éprouve son seul et unique amour, mérite-t-il le massacre de ses 16 êtres à priori pacifiques ? Encore une fois, pour connaître une réponse, une seule solution les amies...

Pour conclure, si vous êtes assez intelligent pour passer outre les guéguerres stupides que l'on entend trop en ce moment, et ce ne serait-ce que pour un jeu, il ne faut plus hésiter une seule seconde, il y a encore des exemplaires sur le Net ! Pensez que pour le blé laissé, vous vivrez une expérience unique et tout bonnement marquante ; un jeu à posséder abolusment selon moi, un de ces titres qu'il faut avoir fini de fond en comble (et non pas fini une seule fois, oh que non !) pour se dire passioné par le Jeu Vidéo en général. Un jeu qui déclenchera sans nul doute encore et encore des passions inavouées auparavant, à l'image de chefs-d'œuvre comme ICO, Halo, Super Mario Bros., etc.

Stjimmy AKA syLpHeeD


Une image qui retranscrit relativement bien l'incroyable sentiment que l'on ressent à travers l'aventure : sommes-nous libre en ces contrées ? ou maintenant, enchaîné à une obligation fatale, et donc par conséquent totalement prisonnier ?...

My favorite ^^ ! Bon OK j'arrête de balancer des fleurs, c'est pas équitable... Lors de l'annonce de la Xbox de Microsoft sur le marché des consoles de salon, bon nombre de grands pontes du milieu ou de vrais gamers en ont rit (remember certains rédacteurs des magazines Play 2 ou Gameplay 128, y a des propos que je ne préfère pas relire...), et à vrai dire, le géant de Redmond n'a pas forcément aidé à lui donner une meilleure image : prix de lancement carrément excessif (480 € la bécane, ça fait mal au cul au début !), mais aussi une foutue idée reçue de PC sans écran (dont les fondateurs sont Sony, alors qu'ils se targuent aujourd'hui d'en avoir un avec la PlayStation 3, j'aime cette franchise...), que Microsoft n'a jamais essayé de démentir. Bref, des débuts très hésitants, à la limite du flop, mais on sent très vite la volonté (mais aussi le chéquier irrésistible de Bill Gates !) de Microsoft d'aller de l'avant, ne serait-ce que par les caractéristiques techniques de la machine, bien supérieures à celles de ses concurrentes que sont la PlayStation 2 et la GameCube. Le marché le plus calamiteux à l'échelle mondiale reste de très très loin le Japon (en ce qui concerne Microsoft, vous aurez compris) : les Nippons reçoivent très mal la console, et pourtant Microsoft met le paquet là-bas pour séduire un large public, avec le don des premières machines achetées par Bill Gates himself. Mais le line-up ne convainc pas vraiment, avec comme seuls jeux pouvant un minimum plaire aux Japonais Dead or Alive 3 ou Shin Megami Teisei... Bref le marché japonais est encore aujourd'hui marqué par la médiocrité des ventes de Xbox, malgré la très bonne volonté de Microsoft...

Mais on est vite en mesure de relativiser avec le très bon accueil de la machine aux États-Unis (malgré la très forte présence de Nintendo sur le territoire) et en Europe, où son premier Noël (notamment avec le pack Sega) se passe à merveille ! Les ventes décollent enfin avec cette baisse tant attendue, et la console démontre d'ores et déjà ce qu'elle a dans le bide avec des jeux de la trempe de Project Gotham Racing, Halo, Jet Set Radio Future ou Dead or Alive 3, des piliers du lancement. Bref la console est apte à faire de grandes choses, notamment avec l'intégration d'un petit disque dur de 8 Go. La firme s'en tire donc avec les honneurs, d'autant plus que l'image de console undergournd des débuts lui vaut des perles méconnues du grand public, Otogi : Myth of Demons en tête !

Si on peut reprocher à Microsoft de manquer de communication pour se booster, on ne peut pas leur reprocher d'avoir mené à tèrme la plupart de leurs promesses, et d'offrir dès les débuts des exclus de taille, grâce bien évidemment à la puissance financière du groupe sans égale : Microsoft a toujours gardé cette franchise, cette sérénité envers son public, qui fait que la plupart des fans gardent la tête froide (contrairement au moutonnisme des autres, mais attention ! je ne dis pas qu'il n'existe pas de vrais purs fans, au contraire !!!), une véritable fierté quand on connaît la dureté critique qui règne sur le domaine.

Un an plus tard est lancé le Xbox Live, second (eh oui, il y'en avait un sur Dreamcast, et OUI ça marchait !) service de jeu en ligne, mais là encore le savoir-faire de Microsoft dans le domaine fera du on-line LE gros atout face à une concurrence encore timide dans le domaine. Un succès planétaire, avec une qualité encore inégalée (faute de concurrence, OK, mais bon LoL...) !

Deux semaines avant l'E³ 2006, on est en phase d'assister à la plus grosse connerie médiatique et publique de Microsoft : au lieu d'attendre le salon de Los Angeles pour présenter sa machine au grand public, histoire de faire de l'ombre à l'imminente PlayStation 3 (la Revolution n'était de toute façon qu'une ébauche), Microsoft préfère présenter sa bécane dans un gros show MTV à l'américaine qui m'a foutu les larmes aux yeux tellement j'ai senti la grosse gamelle arriver... Évidemment, le genre de show où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et où la machine est emmenée sur un piédestal par une pimbèche applaudie juste avant par de gros hypocrites, l'air de dire « Ouais, vas-y, c'est le D-Day, le plus beau jour de ma vie ! C'est trop bien ici on s'éclate, emmène la console qu'on la voit ! Quelle belle journée ! » Bref, difficile de décrire ce putain de spectacle à la con sans l'avoir vu, un patriotisme abérrant et stupide dont seuls les Américains ont la recette... Une erreur qui fit des ravages 2 mois plus tard, tout le monde étant en extase devant la magnifiscence annoncée de la PS3, alors que la 360 a du mal à convaincre avec des jeux techniquement trop PC (Call of Duty 2, Quake 4, etc.) ou qui ne forment pas vraiment le gouffre espéré (je pense entre autres à Perfect Dark Zero qui était totalement inachevé ou encore Kameo : Elements of Power, qui est très joli certes, mais ne possède pas ce cachet next gen qu'ont des jeux comme Dead Rising ou PGR 3)... Ajoutez à ça un lancement en demi-teinte (mondial certes, mais ils ont essayé de créer un engouement en produisant une petite quantité de machine, un essai un peu loupé dans la mesure où ils ont trop limité les stocks, et avoir une 360 à Noël relevait du miracle...), et vous obtenez un gros ratage de la part de Microsoft, qui n'a pas vraiment soutenu sa machine next gen, et a en plus totalement abandonné notre Xbox chérie... Mais la 360 est loin d'avoir dit son dernier mot...

Un an plus tard, avec des ventes qui ont enfin décollé (toujours pas au Japon, mais Microsoft ne baisse pas les bras en comptant sur Mistwalker) et des jeux qui commencent à tabasser visuellement (Dead Rising encore ^^, PGR 3 mais ça fait longtemps, Test Drive : Unlimited, les futurs Mass Effect, Gears of War, etc.), l'E³ 2006 s'annonce déjà sous de meilleures hospices, et Microsoft ne compte pas se laisser faire devant Sony, en proposant une conférence de grande qualité, preuve de la bonne forme du groupe, et de l'arrivée d'une vraie communication grand public quand on voit la publicité requise (l'image underground de la première Xbox s'estompe donc un peu, dommageable pour les fans peut-être...) : résultat, la firme réussit un excellent E³, largement devant Sony qui a été obligé d'essuyer la salive promise de l'année dernière ! Un véritable coup de maître, toujours dans le calme et la sérénité. Microsoft a le mérite de n'avoir jamais provoqué les autres, sinon d'y avoir répondu (c'est pas des ermites non plus ^^).

Bref si l'on devait résumer la carrière vidéoludique de Microsoft, on pourrait dire mitiger. C'est pas ce que je pense, je dirai évolutif car la firme a eu le mérite d'apprendre de ses erreurs, et alors que la plupart des gens sérieux du milieu prévoyait la galère, les Xbox furent et sont toujours des concurrentes sérieuses à l'heure actuelle, et n'ont pas volé leur statut de machines d'excpetions, et ce en un temps record, la puissance financière du groupe aidant... une dose de talent aussi, quand même ^^ !

Incontestable leader du marché depuis le lancement de sa PlayStation en 1995, Sony a suscité pour beaucoup le renouveau du Jeu Vidéo, alors que le média en quetsion était en pleine expansion... Mais c'est avec mégalomanie que le géant a imposé sa communication (aussi scandaleuse soit-elle) au grand public, abassourdi par tant de promesses, pas toujours tenues pour certains. Ceci dit, ils sont évidemment les seuls à avoir cette recette si particulière pour faire monter la sauce (et donc la curiosité, engendrant l'envie) autour d'une de leurs nouvelles bécanes, tout en conservant les exclus signées il y a longtemps. Une chose est sûre : si Nintendo était le mot désignant pour les mères le jeu électronique de leurs enfants jusqu'au milieu des années 90, PlayStation l'a vite remplacé, preuve de l'impact médiatique du fabricant japonais, assez puissant pour faire rentrer de nouveaux mœurs... Sony ou Nintendo, ils sont tous les deux, à leur manière, les inévitables précurseurs du domaine. mais s'il y'en a bien un qui a su démocratiser le Jeu Vidéo, c'est bien Sony. Récit des consoles et de la politique nivelée par le bas...

Alors que la MegaDrive de Sega commence à s'essoufler et que la très attendue Nintendo 64 s'apprête à sortir, un nouvel outsider lance à la mi-95 au Japon la PlayStation, une console facile d'utilisation, et capable d'afficher de la vraie 3D polygonée, encore mieux que ce que ne faisait la MegaDrive. Si les premiers jeux se ressemblent beaucoup - et que le pari ne semble qu'à moitié gagné, preuve qu'il y avait déjà des traces d'une communication plus que douteuse auprès du public non-connaisseur, la PS commence à en imposer avec des jeux aussi beaux que Tekken 3, Final Fantasy VII ou encore le très charismatique Gran Turismo. Sega préfère alors tourner le dos au marché actuel pour se consacrer à un nouveau projet, et laisse donc la place à Nintendo et Sony pour se disputer la viande froide. La N64, malgré ses licenses inimitables made in Nintendo, commence à décevoir, alors que la console est censée être quasiment 2x plus puissante que la PS. La faute : le support choisi par Nintendo (qui a préféré rester à la cartouche), dont la contenance maximale était très loin du support optique de la Play. Bref Sony parvient non seulement à rallier à sa cause le grand public, mais aussi un grand nombre de fans, qui commenceront à avoir des frissons lorsqu'ils apprendront le lancement de la PlayStation 2 fin 99...

Nintendo s'attelant à son nouveau projet (ainsi qu'un nouvel outsider, dont la rumeur veut qu'il soit lancé par un géant américain...), Sony décide de frapper un grand coup en sortant sa machine next gen 2 ans à l'avance, en assurant qu'elle suivra de très prêt sa concurrence en therme de puissance technique... une promesse comme une autre... Sony parvient même à faire une pierre/deux coups, en enterrant médiatiquement la pauvre Dreamcast, console presque morte née (et quel dommage, franchement !), mais qui reste encore vivante dans bon nombre de gamers. C'est donc avec la suite des licenses fortes (Gran Turismo, Tekken, FF, etc.), mais aussi l'arrivée de nouvelles bombes (avec en vrac Devil May Cry, Jak & Daxter, God of War par la suite, j'en oublie au taquet mais vous savez comme moi la ludothèque ^^ !) que la PS2 s'imposera définitivement comme LA console par excellence de 2000 jusqu'en 2003, le temps que ses concurrentes lui fassent réellement de l'ombre. Mais de toute manière, l'écart des ventes étant tellement colossal que ni Nintendo, ni la Xbox de Microsoft, ne pourront la rattraper, faisant de la PS2 la console la plus vendue de tous les temps... C'est en sa fin de vie que la politique verreuse du groupe se met réellement en marche...

E³ 2005, Nintendo a définitivement laissé tomber la GameCube pour se consacrer à la Revolution, et Microsoft gâche complètement son entrée en matière next gen avec une annonce une semaine avant le show, sur MTV avec un spectacle d'un puritanisme à gerber (et Dieu sait que j'aime les Xbox !). De quoi laisser une grande porte ouverte à Sony, qui n'hésite pas à présenter sa console comme la plus puissante jamais conçue, pas comme la «Xbox 1.5» (Ken Kutaragi, PDG de Sony section PlayStation, le plus gros blaireaux du monde marketing vidéoludique, désolé...). D'ores et déjà, la guerre est lancée et pas de la plus belle des façons, avec des vidéos en CG soi-disantes en temps réel, de quoi faire péter un câble à beaucoup de personnes comme moi (entendre les crédules parler de KillZone PS3 enterrant tout ce que pourra faire la 360... désolant...) ! La preuve en images que même si Sony sont carrément détestables dans leur démarche, leur politique de communication vis-à-vis du très large public est tout bonnement géniale : l'explication, c'est que même s'il paraît évident que la PS3 ne sera jamais en mesure de proposer les jeux présentés en vidéo au salon, dans la tête du consommateur, la PS3 supplante déjà la 360 en therme de rendu (archi-faux, encore pardon !), comme une sorte d'implant dans le cerveau... la clé de cette machination, aussi emmerdante pour la concurrence que merveilleuse lorsqu'elle est analyée avec recul, notamment lorsqu'on se rend compte que tout est calculé... Sony est bel et bien le roi du bla-bla, et est, comme précité, le seul à pouvoir faire monter l'envie, l'engouement autour d'un de leurs nouveaux produits.

Entre politique d'enc#lade, et génie médiatique, Sony domine le marché non seulement avec talent, mais aussi avec un style plus que douteux... chacun son opinion, je rappelle que cette analyse est subjective ! Merci pour la lecture, n'hésitez pas à balancer vos opinions si vous vous sentez inspirer ! Les prochains, dans l'ordre : Microsoft, Nintendo et le marché des portables.