Avant toute chose je souhaite faire un petit sommaire car cet article est relativement long : dans un premier temps je parle des origines du studio Warner Bros. dans les années 1920 et des premiers succès des années 1930 et 1940.
Ensuite je passe directement à 1969 et aux années 1970 durant lesquelles Warner Bros. et un certain réalisateur (initiales : S.K.) commencent à travailler ensemble. Puis, je parle ensuite de la fructueuse collaboration entre Warner Bros. et un autre réalisateur talentueux (T.B.) qui a commencé dans les années 1980 et qui se poursuit encore aujourd'hui. Je profite de T.B. pour introduire une partie dédiée aux films de super héros. Puis j'en termine avec les films en parlant d'une certaine saga (H.P.) et de son importance d'un point de vue économique.
Et je termine l'article par le plus intéressant (de mon point de vue) et ce qui me rappelle le plus de souvenirs même si cela ne suit pas vraiment l'ordre chronologique que j'ai respecté depuis le début : les séries de dessins animés produites par Warner Bros.
Et en bonus, tout à la fin de l'article, je vous propose quelques vidéos qui devraient également vous rappeler votre enfance...
Voilà, si vous ne souhaitez pas lire l'article en entier il vous suffit de vous reporter aux sections (en vous référant aux images) ou aux vidéos qui vous intéressent. Bonne lecture !
Les Warner Brothers Studios sont un studio américain de cinéma créé en 1923 à Hollywood par quatre frères : Jack, Sam, Harold et Albert Warner.
Dès 1930, Warner Bros. lance son département animation, Warner Bros. Cartoon. Le studio décide alors d'engager celui qui deviendra l'un des réalisateurs de films d'animation les plus connus et les plus talentueux de la planète : Tex Avery. Son équipe d’animateurs est constituée de Chuck Jones, Bob Clampett, Bob Cannon, Virgil Ross et de Sid Sutherland. Warner Bros laisse carte blanche à Avery et à son équipe, ils sont donc libres de créer leur propre style et leur propre univers. C'est ce qui permet à l'équipe de créer les Looney Tunes et c'est ainsi que la fin des années 1930 voit la naissance de Bugs Bunny, de Daffy Duck et de Porky Pig - à peu près - tels que nous les connaissons aujourd'hui.
(Bugs Bunny, Daffy Duck et Porky Pig)
Avery et son équipe développent alors un univers et un style d'animation qui permettent à Warner Bros. de détrôner les Studios Disney en tant que champion des films d'animation. Ils développent ensuite la famille Looney Tunes et créent de nouveaux et nombreux personnages tels que Titi, Sylvestre, Bipbip, Vil Coyote, Marvin le martien, Charlie le coq, Pépé le putois, Sam le pirate (dans les années 1940), Speedy Gonzales, Taz le diable de Tasmanie (dans les années 1950) et plein d'autres.
(Taz le diable de Tasmanie)
En 1969, Warner Bros. rachète DC Comics, qui est, avec Marvel Comics, l'un des principaux éditeurs américains de bandes dessinées et qui a notamment publié les aventures de Superman (créé par Jerry Siegel et Joe Shuster en 1938 ) et de Batman (créé par Bob Kane et Bill Finger en 1939). Ce rachat permet à Warner Bros. d'obtenir les droits d'exploitation de ces super héros très populaires.
(Detective Comics # 475, 1978 )
Les années 1970 marquent le début d'une intense activité productive pour Warner Bros. 1971 est l'année de la sortie en salles de la première collaboration entre Stanley Kubrick et Warner Bros, Orange Mécanique. Suivront Shining en 1980, Full Metal Jacket en 1987 et Eyes Wide Shut en 1999. Seul ce dernier parvient à engendrer d'importantes recettes (plus de 100 millions de dollars), même si la plupart de ces films sont devenus mythiques. Il faut tout de même préciser que la plupart des films de Stanley Kubrick sont violents et provocateurs, ils ont d'ailleurs été à l'origine d'immenses polémiques lors de leur sortie.
(Malcolm McDowell dans Orange Mécanique)
En 1973, un autre film mythique produit par Warner Bros. sort en salles, c'est un film d'horreur : L'Exorciste. Le succès est gigantesque et les recettes mondiales s'élèvent à plus de 440 millions de dollars !
Ce chef d'oeuvre est suivi de plusieurs suites très décevantes.
(Linda Blair dans L'Exorciste)
Les années 1970 ont donc été très intéressantes pour Warner Bros. qui s'impose comme l'un des plus grands studio de cinéma au monde et les années 1980 vont permettre au studio de renforcer cette réalité.
C'est ainsi que, en 1985, sort Pee-Wee Big Adventure, le premier film issu de la collaboration entre Warner Bros. et Tim Burton. Ce n'est pas un énorme succès mais le film qu'il réalise en 1988, Beetljuice, rapporte quant à lui plus de 70 millions de dollars rien qu'aux Etats-Unis, il permet aux spectateurs de découvrir le talent de Tim Burton et rassure le studio qui lui confie un projet monstrueux : Batman. Le film sort en 1989 et le succès est international : il rapporte plus de 410 millions de dollars dont plus de 250 millions rien qu'aux Etats-unis, il faudra attendre l'année 2001 pour qu'un autre film produit par Warner Bros. ne dépasse les 250 millions de dollars de recettes sur le territoire américain !
(Michael Keaton dans Batman)
Warner Bros. n'est pas intéressé par le projet que propose Tim Burton (qui sera produit par 20th Century Fox et qui sortira en 1991, il s'agit d'Edward aux mains d'argent) et souhaite surtout que le réalisateur s'occupe de la suite de Batman. Batman, le défi sort en 1992 et, une fois de plus, le succès est au rendez-vous : le film rapporte plus de 260 millions de dollars à travers. Au total, les films Batman de Tim Burton auront donc rapporté plus de 670 millions de dollars en 3 ans !
Tim Burton et Warner Bros. continuent ensuite de collaborer sur plusieurs projets. En 1996, Mars Attacks! sort en salles, son succès est limité par un concurrent de taille : l'Independance Day de Roland Emmerich (20th Century Fox).
Il faut attendre 2005 pour qu'un nouveau film signé Tim Burton et Warner Bros. sorte en salles : Charlie et la chocolaterie est tout simplement le plus grand succès de Tim Burton avec 475 millions de dollars de recettes dans le monde entier !
Un autre film de Tim Burton sort en 2005, il s'agit des Noces funèbres. Le succès de ce film n'égale en rien celui de Charlie et la chocolaterie mais montre l'intérêt des spectateurs pour les films d'animation traditionnels du réalisateur.
Le dernier film réalisé par Tim Burton, co-produit par Warner Bros. et par Paramount (DreamWorks), Sweeney Todd, une comédie musicale, est sorti en décembre dernier aux Etats-Unis et sortira en France le 23 janvier prochain. Le succès est, pour le moment, assez mitigé.
Au total, les recettes des films de Tim Burton produits par Warner Bros. s'élèvent au moins à 1,5 milliard de dollars !
(Johnny Depp et Helena Bonham Carter dans Sweeney Todd)
Tim Burton a adapté Batman au cinéma mais un autre super héros l'a également été et les studios Warner Bros. ont énormément profité de son succès, il s'agit de Superman. La première adaptation sur grand écran, intitulée Superman, sort en salles en 1978 et rapporté plus de 300 millions de dollars. Suivent ensuite Superman 2 en 1981, Superman 3 en 1983 et Superman 4 en 1987 mais, au fur et à mesure des suites, la franchise remporte de moins en moins de succès. Il faut attendre 2006 et Superman Returns pour trouver l'adaptation de Superman remportant le plus grand succès commercial avec plus de 390 millions de dollars de recettes. Au total, la franchise Superman aura rapporté, au grand minimum, 875 millions de dollars en 28 ans !
(Superman Returns)
On peut également noter que des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, Warner Bros. a produit plusieurs dizaines de films et quelques franchises qui ont rencontré un grand succès comme les Gremlins (1984-1990), L'Arme fatale (1987-1998 ), Ace Ventura (1994-1995), Sauvez Willy (1994-1997), Matrix (1999-2003), Ocean's (2001-2007) et des films tels que Le Fugitif (1993, 369 millions de dollars de recettes), Entretien avec un vampire (1994, 223 millions), Heat (1995, 187 millions), L'Effaceur (1996, 242 millions), Twister (1996, 494 millions), L.A. Confidential (1997, 126 millions), La Ligne verte (1999, 286 millions), Wild Wild West (1999, 222 millions), A.I. Intelligence Artificielle (2001, 235 millions), Je suis une légende (2007, 400 millions au 9 janvier 2008 ), etc.
On peut remarquer qu'après les magnifiques opus de Tim Burton et les deux opus assez décevants de Joel Schumacher, (Batman Forever et Batman et Robin, sortis en 1995 et 1997, qui rapportent tout de même, à eux deux, 575 millions de dollars), Batman reprend du service en 2005 dans Batman Begins. C'est un succès international et les recettes s'élèvent à plus de 370 millions de dollars. Depuis le premier Batman de Tim Burton en 1989, la franchise a ainsi rapporté plus d'1,6 milliard de dollars en 16 ans ! De plus, ce total devrait s'alourdir de plusieurs centaines de millions de dollars dès juillet 2008 puisque The Dark Knight, la suite de Batman Begins, doit sortir aux alentours de cette période !
(Christian Bale dans Batman Begins)
Depuis les années 1970, les excellents résultats s'accumulent mais, avec le nouveau siècle, Warner Bros, obtient les droits d'une nouvelle franchise et va produire la saga la plus lucrative de son histoire ! Elle est tirée d'une saga de romans de science fiction de l'anglaise J.K. Rowling intitulée Harry Potter.
En 2001, le premier opus, Harry Potter à l'école des sorciers, sort en salles : le succès est absolument phénoménal et le film rapporte plus de 975 millions de dollars (il pulvérise le record de Batman aux Etats-Unis) ! Warner Bros ne perd pas de temps et continue sur sa lancée. En 2002, Harry Potter et la chambre des secrets, sort à son tour sur grand écran : le succès est à nouveau là avec près de 880 millions de dollars de recettes dans le monde ! En 2004, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban arrive avec ses 795 millions de dollars de recettes, suivi en 2005 par Harry Potter et la Coupe de Feu qui rapporte 896 millions de dollars. Et enfin, le cinquième opus, Harry Potter et l'Ordre du Phénix sort en 2007 et totalise plus de 938 millions de dollars de recettes ! Au total, la saga Harry Potter a déjà rapporté le chiffre ahurissant de 4,4 milliards de dollars en 6 ans, pour la plus grande joie de Warner Bros. ! Le studio peut encore compter sur les deux derniers films en préparation pour battre de nouveaux records, à moins que J.K. Rowling ne décide d'écrire un huitième volet...
(Daniel Radcliffe dans Harry Potter et la Coupe de Feu)
Et enfin, je termine par les dessins animés créés et produits par des équipes de Warner Bros. (et avec la collaboration d'autres studios) dans les années 1990-2000.
En 1980, Warner Bros. Animation remplace Warner Bros. Cartoon mais ce n'est qu'à partir des années 1990 que le studio lance un grand nombre de séries télévisés qui remportent, pour certaines d'entre elles, un grand succès. Mais avant toute chose il faut présenter quelques grandes figures de Warner Bros. Animation comme Tom Ruegger, qui est à l'origine d'un certain nombre des meilleures séries animées de Warner Bros. Animation, ainsi que Paul Dini et Bruce W. Timm, qui adaptent les aventures de nos super héros préférés en dessins animés.
On commence en 1990 avec l'apparition des successeurs des Looney Tunes, Les Tiny Toons, créés par Tom Ruegger. On y retrouve donc des personnages tels que Buster et Babs Bunny qui sont directement inspirés de Bugs Bunny, Plucky Duck est inspiré de Daffy Duck, Hamton J. Pig de Porky Pig, Calamity Coyote de Vil Coyote, Fifi la mouffette de Pépé le putois, Deezy Devil de Taz, etc. Cette série est un succès et ne compte pas moins de 103 épisodes.
(Babs et Buster Bunny)
1991 voit l'apparition de Taz-Mania qui raconte les aventures (et mésaventures) de Taz, un diable de Tasmanie, entouré de toute sa famille, d'amis et de nombreux autres animaux. Cette série animée est composée de 65 épisodes.
(Taz)
En 1992, Warner Bros. lance une série censée profiter du succès des films Batman de Tim Burton, c'est l'arrivée de Batman, la série animée. C'est un grand succès auprès des fans qui considèrent cette série comme la meilleure représentation moderne du héros et de sa « mythologie ». Cette série permet notamment d'introduire deux nouvelles personnes : Paul Dini (producteur et scénariste) et Bruce W. Timm (producteur et character designer) et totalise 85 épisodes.
En 1997, cette série subit quelques modifications au niveau du scénario et du design et devient Gotham Knights (ou The New Batman Adventures). Ce « relookage », cette variante se compose de 24 épisodes auxquels ont bien évidemment participé Paul Dini et Bruce Timm.
(Batman / Bruce Wayne ; Robin / Tim Drake ; Batgirl / Barbara Gordon et Nightwing / Dick Grayson, 1997)
En 1993, un projet sur lequel travaille notamment Tom Ruegger (en tant que producteur et principal scénariste, certains disent même qu'il en est le créateur) arrive sur le petit écran, il s'agit des Animaniacs. Il raconte les histoires de différents personnages mais les protagonistes sont les frères et la soeur Warner (fictifs) : Yakko, Wakko et Dot. Les autres personnages principaux étant les souris de laboratoire Minus et Cortex, l'écureuil Rififi et son neveu Noisette, les trois pigeons, le poulet Poulbot, le chien Toubeau et le bébé Mindy et quelques autres. Cette série devient très populaire et atteint le nombre impressionnant de 470 épisodes (5 saisons) !
(Yakko, Wakko et Dot Warner)
Le succès des Animaniacs et la popularité de certains personnages amènent les studios à créer une nouvelle série en 1995. Il s'agit de Minus et Cortex qui est une fois de plus le fruit du travail d'une équipe dont fait partie Tom Ruegger (là aussi, il est scénariste et producteur mais on ne sait pas vraiment s'il est le créateur de la série). C'est un franc succès et de nombreuses personnes ont en tête ces répliques cultes : « Dis Cortex, tu veux faire quoi cette nuit ? » « La même chose que chaque soir, Minus : tenter de conquérir le monde ! ». Cette série totalise 65 épisodes.
(Minus et Cortex)
Il faut néanmoins préciser une petite chose : les séries Les Tiny Toons, Animaniacs et Minus et Cortex ont été réalisées par les équipes de Warner Bros. Animation aidées des équipes d'Amblin Entertainment, société créée par Steven Spielberg (producteur exécutif de ces séries). C'est ce qui explique la présence du nom du célèbre cinéaste dans les génériques de ces dessins animés, mais en réalité il n'a pas grand chose à voir avec leur conception, son nom étant synonyme de qualité (alors que le nom de Tom Ruegger ne parlerait à personne) il s'agit surtout d'un argument marketing plus qu'autre chose.
1995 voit également l'arrivée de la série Titi et Grosminet mènent l'enquête après que la série Titi et Grosminet ait été arrêtée en 1964 après 46 épisodes. C'est donc après une trentaine d'années d'absence que Warner Bros. décide de faire revivre deux de ses plus célèbres personnages animés. Cette série compte exactement deux fois plus d'épisodes que son « ancêtre », c'est à dire 92 épisodes.
(Titi et Grosminet)
En 1996, une nouvelle adaptation de super héros en dessins animés fait son apparition : Superman, la série animée. Il s'agit d'une série assez proche de Batman, la série animée puisque Paul Dini fait à nouveau partie de les équipes de producteurs et de scénaristes et Bruce Timm, lui aussi, fait à nouveau partie des équipes de producteurs et de character designers. Ce dessins animé est également très apprécié des fans de par son design moderne et son intrigue assez mûre. Il totalise 54 épisodes.
(Superman / Clark Kent et Loïs Lane)
Le succès des adaptations de Batman amène Paul Dini et Bruce Timm à travailler une nouvelle fois ensemble (en occupant toujours les mêmes postes) et, dès 1999, sort une nouvelle série intitulée Batman, la relève (ou Batman 2000 ou Batman Beyond). Le scénario évolue franchement (sans pour autant rompre avec les évènements passés), les intrigues sont prenantes et le design est toujours aussi stylé. Cette série compte 52 épisodes.
(Batman / Terry McGinnis)
L'un des derniers projets sur lesquels travaillent Paul Dini et, surtout, Bruce Timm représente également l'un des derniers succès de Warner Bros. Animation. En 2001, la télévision voit arriver l'adaptation du comics La Ligue des Justiciers (publié 40 ans plus tôt) qui regroupe plusieurs des super héros de l'univers DC Comics au sein d'une même organisation. On retrouve donc des personnages tels que Superman, Batman, Wonder Woman, Martian Manhunter, Hawkgirl, Green Lantern et d'autres qui se battent contre des ennemis particulièrement coriaces. Ce dessin animé est composé de 91 épisodes.
(Superman, Batman, Wonder Woman, Flash, Green Lantern, Hawkgirl et Martian Manhunter)
Depuis 2001, aucune série animée réellement importante ou ayant remporté un grand succès n'a été produite par Warner Bros. Animation.
Je ne me suis pas attardé sur le sujet des séries télévisées (autres que les séries animées) mais il faut tout de même savoir que Warner Bros. a diffusé via sa chaine créée en 1995, The WB (Warner Brothers Network), un certain nombre de séries ayant remporté d'importants succès comme Buffy contre les vampires (diffusée dès 1997 aux Etats-Unis), Charmed (dès 1998 ), Dawson (dès 1998 ), Roswell (dès 1999), Smallville (dès 2001), Les Frères Scott (dès 2003) et quelques autres. The WB disparait en 2006.
Au final, on peut se demander s'il existe une personne sur cette planète qui n'a jamais entendu parler de Tex Avery, des Looney Tunes (Bugs Bunny, Daffy Duck, Porky Pig, Titi, le Grosminet Sylvestre, Bipbip, Vil Coyote, Speedy Gonzales, Pépé le putois, Sam le pirate, Taz le diable de Tasmanie, Charlie le coq, la compagnie Acme, etc), des Tiny Toons (Buster Bunny, Babs, Plucky Duck, etc), de Batman, de Superman, de Flash, de Harry Potter, de Minus et Cortex, des Animaniacs, etc. Tous ces noms, licences et séries ont une chose en commun : Warner Bros.
Quelques logos qui devraient vous dire quelque chose :
Quelques génériques qui devraient éveiller certains souvenirs d'enfance :
Le Boxer est une race de chien d'originie allemande (vraisemblablement de Munich) issue d'un croisement, en 1880-1890, entre un Bullenbeisser (dont le type n'est pas clairement défini) et un Bouledogue anglais.
(Bullenbeisser germanique, un des ancêtres du Boxer)
(Bouledogue anglais, un ancêtre direct du Boxer)
(Arbre généalogique complet du Boxer)
Il s'agit d'un chien de taille moyenne (entre 55 et 60 cm pour une moyenne supérieure à 30 kg) au poil ras, d'aspect ramassé, à la construction carrée et à l'ossature puissante. Il peut être de couleur fauve (marron clair), bringée (variantes de marron et de marron très foncé), blanche ou noire.
Pour sa famille, il s'agit d'un chien de confiance mais il peut se montrer craintif envers les étrangers. C'est un chien courageux, fougueux, joueur et franc. Malheureusement, il se caractérise également par son coeur fragile et la mort prématurée qui lui est liée.
Timothy William Burton est né le 25 août 1958 en Californie (Etats-Unis). Son enfance fut celle d'un enfant introverti ayant assez peu de contacts avec ses parents et se réfugiant dans les salles obscures afin d'échapper à la vie quotidienne. Il s'y nourrit notamment des films fantastiques et d'horreur de la Hammer et ces derniers l'inspireront.
Ses dons pour le dessin lui permettent de continuer ses études. En 1979, il est engagé par les studios Disney mais son style ne correspond à ce que recherche le studio même si son talent est réel et reconnu. C'est durant cette période qu'il écrit un poème qui servira de base à L'étrange Noël de Monsieur Jack. Il a officiellement participé à la conception de Rox et Rouky et de Taram et le chaudron magique mais aucun de ses dessins ne sera utilisé. Tim Burton a d'autant plus de raisons d'être frustré que ses premiers courts métrages (Vincent et Frankenweenie) sont rapidement mis de côté par les studios Disney.
(Vincent)
En 1985, Tim Burton accepte d'être le réalisateur de Pee-Wee Big Adventure pour le compte de la compagnie Warner Bros. Ce film raconte l'histoire d'un adulte resté enfant, Pee-Wee Herman, amoureux de sa bicyclette et il permet à Burton de rencontrer pour la première fois le compositeur Danny Elfman qui composera la musique de la grande majorité de ses films. C'est un succès surprise au box-office même si la critique est divisée.
(Paul Reubens dans Pee-Wee Big Adventure)
Trois ans plus tard, Tim Burton réalise Beetlejuice avec un budget de 13 millions de dollars. C'est sur le tournage de ce film qu'il rencontre l'acteur Michael Keaton, ce dernier campe une sorte de bio exorciste farfelu et désopilant. Le réalisateur est réellement enthousiasmé par le script et les contraintes du studio ne l'empêchent de réaliser le film à sa manière. Résultat : un gros succès au box-office et la remise d'un Oscar pour le maquillage.
(Michael Keaton dans Beetlejuice)
En 1989, après avoir bien peaufiné le projet et surtout pour fêter les 50 ans du héros, Warner Bros propose (à nouveau) le projet Batman à Tim Burton. Il accepte de réaliser le film et dispose d'un budget de 35 millions de dollars. Il est avant tout séduit par la double personnalité du héros et son côté introverti. Ce film conte l'histoire du milliardaire Bruce Wayne qui a perdu ses parents étant enfant et qui, dès lors qu'il endosse son costume d'homme chauve-souris, combat le mal personnifié en la personne du Joker (Jack Nicholson). Afin d'échapper à la folie qui entoure ce projet, Burton part à Londres dans les studios Pinewood mais malgré cela il est sans cesse sous pression : le choix de prendre Michael Keaton pour interpréter Batman est loin de faire l'unanimité, on lui reproche notamment son physique peu athlétique et sa réputation d'acteur comique après sa performance dans Beetlejuice. Warner Bros reçoit des milliers de lettres de protestation mais Burton ne cède pas et est soutenu par ses principaux acteurs. Au final : le film remporte plus de 400 millions de dollars, il reçoit l'Oscar des meilleurs décors et la grande qualité des prestations de Jack Nicholson et de Michael Keaton est reconnue par tous. Tim Burton joue désormais dans la cour des grands !
(Jack Nicholson dans Batman)
Après un tournage psychologiquement éprouvant, il décide de réaliser un projet autobiographique, Edward aux mains d'argent, mais Warner Bros n'est pas intéressé. Le studio veut que Burton réalise la suite de Batman. Le réalisateur se tourne alors vers 20th Century Fox pour financer son projet. Le tournage du film permet la fructueuse rencontre entre Tim Burton et Johnny Depp. Ce dernier interprète une invention, prénommée Edward, qui n'est malheureusement pas terminée, le savant l'ayant conçue meurt avant de pouvoir la terminer... Edward est donc condamner à vivre avec des ciseaux à la place de ses mains mais, un jour, une commerciale le découvre et décide de l'emmener chez elle pour lui faire découvrir la civilisation. Ce film est un véritable plaidoyer pour la tolérance et fait partie des films les plus personnels du réalisateur. Résultat lors de sa sortie en 1991 : le succès commercial est là et le film est considéré comme un chef d'oeuvre par la critique. C'est un des sommets de la filmographie de Tim Burton.
Notons également que la bande son de Edward aux mains d'argent est probablement l'une des meilleures jamais composées pour un film. Danny Elfman a d'ailleurs admis que sa bande son préférée était celle de Edward aux mains d'argent.
(Winona Ryder et Johnny Depp dans Edward aux mains d’argent)
Batman et Edward aux mains d’argent ont permis à Tim Burton d’acquérir une certaine notoriété et ce n’est qu’en s’assurant qu’il aura le champ libre artistiquement qu’il s’attaque à la suite de Batman, Batman, le défi : il est co-producteur du film. Warner Bros, après avoir commis l’erreur de ne pas financer Edward aux mains d’argent, accepte les conditions du réalisateur et le budget du film s’élève à près de 80 millions de dollars. Batman, le défi sera donc un film plus personnel que le premier volet. Cette suite conte toujours l’histoire de Bruce Wayne (à nouveau interprété par Michael Keaton), alias Batman, qui se bat encore et toujours contre le mal dans Gotham City mais cette fois-ci le héros devra affronter deux adversaires de taille : le Pingouin (Danny DeVito) et Catwoman (Michelle Pfeiffer). A nouveau, Warner Bros reçoit des lettres de protestation : cette fois, ce sont des parents qui se plaignent, ils trouvent le film trop effrayant pour leurs enfants. Sortie en 1992 : plus de 200 millions de dollars de recettes et la critique accueille cette suite favorablement.
(Michelle Pfeiffer et Danny DeVito dans Batman, le défi)
Pendant que Tim Burton s’occupait de Batman, le défi, son ami Henry Selick réalise L’étrange Noël de Monsieur Jack alors que le poème ayant servi de base à son scénario fut écrit par Tim Burton lui-même alors qu’il travaillait chez Disney. Cela dit, Burton produit ce film d’animation et surveille de près le travail de Selick dont les goûts artistiques sont très proches des siens. Le film conte l’histoire d’un épouvantail, Jack Skellington, lassé de sa vie dans le village d’Halloween et qui décide de partir. Il finit par s’égarer dans les bois et ouvre une porte secrète menant directement au village de Noël… De nombreuses chansons sont présentes (elles seront la cause d’une brouille entre Tim Burton et Danny Elfman qui durera trois ans) dans ce film d’animation et Danny Elfman prête lui même sa voix à Jack dans la version originale. Le film sort vers fin 1993 en Etats-Unis (fin 1994 en France) : c’est un succès.
(L’étrange Noël de Monsieur Jack)
Même si Tim Burton est satisfait de Batman, le défi, Warner Bros y voit principalement un succès financier insuffisant. Après avoir produit quelques films qui ne reçurent un succès ni critique ni commercial, Tim Burton décide de produire et de réaliser (ce qui n’était pas prévu à la base) Ed Wood. Ce film raconte la vie farfelue de Edward Davis Wood Junior, réputé comme étant le plus mauvais réalisateur de l’histoire du cinéma et ce sera une nouvelle fois Johnny Depp qui interprètera le personnage éponyme. Seule différence entre Burton et Wood : l’un est adulé, l’autre est totalement dénigré. Détail important, le film est intégralement en noir et blanc. En 1994 (1995, en France), le film dédié au plus mauvais réalisateur de l’histoire du cinéma sort en salles : le film reçoit 2 Oscars (celui du meilleur second rôle pour Martin Landau et celui du maquillage) mais c’est également le premier échec commercial de la carrière de Tim Burton. Il s'agit pourtant de l'un de ses meilleurs films.
(Johnny Depp dans Ed Wood)
Pour son prochain projet, Mars Attacks!, Tim Burton (réalisateur et co-producteur du film) s’appuie sur un jeu de cartes représentant des martiens et des dinosaures. Le film nous relate la première (et dernière) rencontre entre les terriens et les martiens mais ces derniers semblent animés de très mauvaises intentions et attaquent soudainement le peuple terrien. On ne retrouve plus le style gothique qui caractérisait la grande majorité des œuvres de Burton mais l’humour est resté (le langage des martiens, leurs blagues sinistres, leurs slips dans les soucoupes volantes, les réactions humaines toutes aussi stupides les unes que les autres…). En clair, il ne faut surtout pas prendre ce film au sérieux, Burton lui donne volontairement un aspect ringard. Le film sort vers fin 1996 (début 1997, en France) et malgré la présence de stars (notamment Jack Nicholson et Glenn Close) ainsi que de superbes effets spéciaux le film n’emballe ni la critique, ni le public. Ce dernier lui préfére certainement Independance Day qui sorti à la même période. C’est le deuxième échec de Tim Burton en 2 ans. Seul point positif : le retour de Danny Elfman à la musique.
(Mars Attacks!)
Après cette « série » d’échecs et un gros projet annulé (voir la fin l'article), on contacte Tim Burton pour qu’il réalise un film basé sur La Légende de Sleepy Hollow, un classique de la littérature américaine de John Irving. Le réalisateur se concentre alors sur le scénario de ce projet : ambiance sombre et gothique, cadavres décapités, humour noir, démon sans tête… Burton se sent à l’aise et concentre son attention et celle de son équipe artistique sur les décors. Il fait à nouveau appel aux talents de Johnny Depp pour incarner un inspecteur, Ichabod Crane, envoyé à Sleepy Hollow afin d’enquêter sur une série de meurtres mystérieux : toutes les victimes ont été décapitées, les têtes ont disparu et la légende d'un cavalier sans tête invulnérable fait surface. Sortie du film fin 1999 (début 2000, en France) : c’est un succès aussi bien critique que public. La sortie de Sleepy Hollow signe la fin d’une période difficile pour Tim Burton.
(Sleepy Hollow)
Tim Burton fête le début du deuxième millénaire en acceptant de réaliser le projet du studio Columbia : La Planète des Singes. Il s'agit d'une nouvelle adaptation du roman de Pierre Boulle. Peut être que la pression sur les épaules de Tim Burton fut trop forte : les fans n'ont pas retrouvé grand chose de l'univers particulier du réalisateur. Cependant, à sa sortie en 2001, le film rapporte plus de 170 millions de dollars uniquement sur le sol américain !
Il faut également préciser que, lors du tournage de La Planènte des Singes, Burton s'est séparé de sa femme Lisa Marie (qui a notamment joué dans Ed Wood, Mars Attacks! et Sleepy Hollow) et a rencontré Helena Bonham Carter qui partage sa vie depuis. Elle lui donne son premier fils en octobre 2003 et sa première fille en décembre 2007. Il perd également son père à cette période. Ces évènements ont une grande importance... surtout quand on connait le scénario de son prochain projet !
(Tim Roth dans La Planète des Singes)
Deux ans plus tard, Columbia contacte à nouveau Tim Burton pour qu'il réalise un nouveau projet : Big Fish. Le film conte l'histoire d'un homme qui va devenir père mais qui va également perdre le sien. Le réalisateur ne peut qu'accepter de réaliser un film aussi synchrone avec sa propre vie. Cette fois ce n'est pas Johnny Depp qui tient le premier rôle mais Ewan McGregor. L'aspect gothique n'est pas aussi prononcé que dans les grands succès de Burton mais sa griffe est tout à fait reconnaissable : sorcière, loup-garou, géant, nains… Sortie en 2003 : succès commercial, la critique est bonne. Beaucoup de personnes voient en ce film un passage du réalisateur vers l'âge adulte.
(Matthew McGrory et Ewan McGregor dans Big Fish)
Tim Burton veut ensuite concrétiser un vieux projet : mettre en scène le chef d'oeuvre de Roald Dahl, Charlie et la chocolaterie. Pour cela, il s'entoure à nouveau de Johnny Depp (quatrième collaboration entre le réalisateur et l'acteur), qui campe un Willy Wonka survolté et très étrange. Le film raconte l'histoire d'un petit garçon pauvre prénommé Charlie qui, par chance, trouve l'un des tickets d'or et obtient donc le droit de rencontrer le grand chocolatier Willy Wonka ainsi que de visiter son énorme chocolaterie. Là non plus, pas de monstres, l'apsect gothique est totalement absent mais on retrouve toujours le même humour et les mêmes musiques de Danny Elfman. Le film sort en 2005 : énorme succès commercial avec plus de 200 millions de dollars de recettes uniquement aux Etats-Unis !
(Johnny Depp dans Charlie et la chocolaterie)
Charlie et la chocolaterie sort en même temps qu'un autre film d'animation que Tim Burton a réalisé (et produit) : Les Noces funèbres. On y retrouve une fois de plus Johnny Depp et Helena Bonham Carter qui prêtent leur voix aux deux personnages principaux. Le scénario est basé sur un conte russe : Victor épouse, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée et se retrouve dans le monde de l'au-delà. Au passage, Burton égratigne un peu la bourgeoisie et affiche sa préférence pour le monde des morts, haut en couleur et très animé. La ressemblance avec L'étrange Noël de Monsieur Jack (utilisation de la technique stop motion, monde des morts gai et intéressant...) est visible mais le réalisateur ne se répète pas et le résultat est saisissant ! Le film sort en 2005 : c'est un succès, il est accueilli favorablement par le public et la critique.
(Les Noces funèbres)
Le prochain film de Tim Burton (qui sortira aux Etats-Unis à la fin 2007) s'intitule Sweeney Todd. Johnny Depp et Helena Bonham Carter interprèteront à nouveau les deux personnages principaux. Le film conte l'hisoire d'un barbier qui a juré de se venger après avoir été envoyé injustement en prison et qui « rase la gorge des gentilshommes dont on n'entend plus parler après »
A suivre donc...
Filmographique de Tim Burton (réalisations) :
Salk of the Celery Monster (1979)
Doctor of Doom (1980)
Luau (1982)
Vincent (1982)
Hansel and Gretel (1982)
Aladdin and his wonderful lamp (1982)
Frankenweenie (1984)
Pee Wee Big Adventure (1985)
The Jar
Beeteljuice (1988 )
Batman (1989)
Edward aux mains d'argent (1991)
Batman, le défi (1992)
Ed Wood (1994)
Mars Attacks (1996)
Sleepy Hollow (1999)
La Planète des Singes (2001)
Big Fish (2003)
Charlie et la chocolaterie (2005)
Les Noces funèbres (2005)
Sweeney Todd (prochainement)
Productions uniques :
L'Etrange Noël de Monsieur Jack (1993) (supervise le projet de près)
Cabin Boy (1994)
James et la pêche géante (1994)
Batman Forever (1995)
9 (prochainement)
Projets annulés :
Catwoman (vers 1992-1993)
Marie Reilly (vers 1993-1994)
Superman Lives (vers 1996-1997)
et quelques rumeurs...
Certaines informations ont été dévoilées par le magazine japonais Famitsu : un système de customization très poussé permettra au joueur de créer un personnage jouable à son effigie (ou pas). Ce personnage rejoindra les trois personnages principaux de l'aventure et se battra à leurs côtés. (Sur cette image, le personnage à l'effigie du joueur est celui de gauche)
Peu après l'E3 2007, un nouveau trailer de White Knight Story a également été dévoilé. Il nous permet de découvrir de magnifiques séquences en temps réel !
On pourrait émettre de nombreuses suppositions quant au scénario et aux décors du jeu rien qu'en visionnant ce trailer mais mieux vaut attendre les informations officielles que Level 5 et Sony devraient dévoiler lors du Tokyo Game Show qui se déroulera en Septembre.
Le 10 mai 2007, François Bayrou, président de l'UDF, fonde le Mouvement Démocrate. Ce nouveau parti politique n'est ni un parti de centre-droit ni un parti de centre-gauche. Il vise notamment à rompre avec le passé, avec la collaboration entre le centre et la droite, c'est un parti centriste totalement indépendant. Il est notamment soutenu par le mouvement écologiste de Corinne Lepage, CAP 21.
C'est d'ailleurs cette volonté d'indépendance et de rupture avec la droite qui a posé de nombreux problèmes à ce jeune parti et à son président. Ainsi, de nombreux députés UDF ont préféré rejoindre Nicolas Sarkozy via un Nouveau centre intégré à la majorité présidentielle (comme Hervé Morin, actuellement ministre de la défense). Selon eux, le Mouvement Démocrate ne correspondrait pas à l'idée qu'ils se font du centre. Mais on peut tout de même se demander pourquoi des centristes considèrent que la création d'un parti indépendant au centre est une mauvaise chose... D'autant plus que la formation d'un groupe de centre-droit au sein même du Mouvement Démocrate aurait été parfaitement possible. De nombreuses incohérences planent donc autour des décisions prises par ces personnalités dites centristes mais qui se révèlent être des personnes de droite à la botte de l'UMP et de Nicolas Sarkozy.
C'est d'ailleurs afin d'éclairer le choix des français que François Bayrou, arrivé troisième lors du premier tour de l'élection présidentielle avec 18,5% des voix, proposera un débat entre lui même et les deux candidats qualifiés pour le second tour, Ségolène Royal (PS) et Nicolas Sarkozy (UMP). Seule Ségolène Royal accepte ce débat. Cette dernière et le leader centriste accuseront même le président de l'UMP d'avoir fait pression sur certains médias pour qu'ils n'organisent pas le débat. Il aura finalement lieu, le 28 avril 2007, sur BFM TV.
Cela dit, la tête pensante du centre se trouve donc totalement épurée et les quelques personnalités ayant soutenu François Bayrou jusqu'au bout de la campagne législative, comme Jean Lassalle, Jean-Marie Cavada ou Marielle de Sarnez, semblent donc être des personnes dignes de confiance et prêtes à soutenir François Bayrou dans toutes ses démarches. Il faut également noter que, même si François Bayrou n'est pas entouré de nombreux élus, il a tout de même reçu le soutien d'environ 80 000 personnes, via des pré-adhésions au Mouvement Démocrate, en quelques semaines.
Notons pour finir que la vague bleue, maintes fois annoncée par les médias, n'a pas eu lieu et que le MoDem a tout de même réussi à atteindre les 4 députés élus (François Bayrou, Jean Lassalle, Thierry Benoit et Abdoulatifou Ali) alors que le Nouveau Centre a dépassé les 20 députés élus. D'ailleurs, François Bayrou et les grandes figures du Mouvement Démocrate n'ont donné aucune consigne de vote pour le second tour mais ont activement appelé à favoriser le pluralisme. De fait, les voix du MoDem ont grandement profité aux candidats socialistes de la France entière et ces dernières ont certainement bien profité à la candidate socialiste qui a battu le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, à Bordeaux.
Malgré les difficultés qu'il peut rencontrer au cours de sa jeunesse, le Mouvement Démocrate arrive à s'imposer tant bien que mal sur la scène politique française et la place qu'il occupe à l'Assemblée Nationale est loin d'être représentative de l'engouement global qu'il crée chez les français.
White Knight Stroy est un RPG développé par Level 5, la firme japonaise montante dans le domaine du RPG, et édité par Sony Computer Entertainment.
Pour l'instant on ne connait pas grand chose de ce jeu si ce n'est qu'il proposera notamment des monstres mesurant (selon le Président de Level 5, Akihiro Hino) près de 2000 mètres, certains d'entre eux pourraient même porter une ville entière sur leur dos !
On sait également que White Knight Story sera un RPG d'une durée de 50 à 60 heures, considérée par Hino comme la durée normale pour un RPG.
D'un point de vue scénaristique, on sait également que le héros, Lenard, a la possibilité de se transformer en un gigantesque (près de 7 mètres de haut) et splendide Chevalier blanc grâce à un ancien artefact, lui permettant ainsi de se mesurer à d'énormes ennemis ainsi qu'à des Chevaliers noirs !
Le jeu a été dévoilé, via une vidéo, lors du Tokyo Game Show de septembre 2006. Personne n'avait entendu parler de ce projet et sa qualité graphique ainsi que son gameplay surprirent la grande majorité des joueurs.
D'un point de vue artistique, le jeu se situe entre les prestations de Trusty Bell / Eternal Sonata (merveilleux mélange d'un cel shading très fin et d'une magnifique 3D) et de Blue Dragon (style manga totalement en 3D, pas de cel shading), le résultat étant superbe !
Ainsi, le jeu semble se dérouler dans un cadre naturel et magnifique (grande beauté des arbres, des feuilles et des ombres de ces derniers) et allie le magique à l'épique lors de combats bien rythmés mis en oeuvre par un système d'animations complexe. Ce système semble permettre au joueur de réagir en temps réel et fluidifie l'action. Les personnages peuvent également s'entraider et effectuer des attaques à deux (voire plus ?) contre un ennemi !
Bref, la PlayStation 3 semble tenir ici un grand RPG qui pourrait bien faire de l'ombre au très attendu Final Fantasy XIII de Square Enix.
Notons que le niveau des personnages est très faible : il varie de 2 à 4, il est donc normal que les attaques et les enchainements ne soient pas très impressionnants.
Folklore est un A-RPG développé par Game Republic (Genji, Genji 2) et édité par Sony Computer Entertainment. C'est le nouveau volet de l'univers de Monster Kingdom !
Ellen et Keats sont les 2 héros de cette aventure, ils reçoivent des lettres de personnes censées être mortes. Cela les conduit jusqu'au village de Lemrick où ils décident d'enquêter.
C'est un A-RPG novateur puisqu'utilisant la fonction gyroscopique du Sixaxis qui permet à Ellen et à Keats d'aspirer les âmes de leurs ennemis. Ils pourront ensuite utiliser ces mêmes ennemis afin de lancer des attaques plus ou moins dévastatrices.
D'un point de vue graphique, le jeu n'est pas ce qu'on peut appeler une véritable référence. Il n'est pas magnifique mais il est également très loin d'être laid. Il offre des paysages variés et grands, d'autant plus certains effets, comme les explosions, sont franchement réussis. Cela dit, le design des Folks (des monstres) peut ne pas plaire et certaines textures ne semblent pas tout à fait dignes d'une PlayStation 3. Mais, même s'il n'est pas sans reproche, l'aspect graphique de Folklore en séduira probablement plus d'un et particulièrement les fans de Tim Burton...
Nous avons évidemment tous en mémoire la fabuleuse prestation de Jack Nicholson dans l'excellent Batman de Tim Burton. Il campait un Joker très coloré, extraverti, un bon vivant complètement fou et prêt à tout pour éliminer l'homme chauve-souris qu'il accuse de l'avoir défiguré...
Le Joker de Christopher Nolan, interprété par Heath Ledger (Le secret de Brokeback Mountain), est différent.
Certes, on ne connait pratiquement rien de sa personnalité (si ce n'est qu'il ne porte probablement pas Batman dans son coeur) mais son visage laisse transparaitre un sentiment de peur (via le cadre extrêmement sombre de la photo et les énormes cicatrices partant de la bouche jusqu'au milieu des deux joues. Le tout semblant être grossièrement barbouillé de rouge à lèvres) et de tristesse (de par son regard presque invisible mais loin de ne rien faire ressentir).
Bref, Nolan nous offre ici une nouvelle version de l'ennemi juré de Batman qui pourra décevoir mais qui offre tout de même un certain renouveau à ce personnage dont le visage était pratiquement le même depuis 60 ans !
En bonus, la toute première apparition du Joker en 1940 dans les comics !