Comme prévu, la vidéo du Comic-Con dissimulant des nouvelles images et notemment celles de Venom a été retirée du Net.
Heuresement pour nous le clic droit existe et associé à la fonction enregistrer sous..., elle fait des miracles :
Et je vous en presente un tout de suite !
Alors toujours incredules sur la presence de Venom ?
Par ailleurs, je souhaite revenir sur les effets speciaux de la bande annonce, evidemment ils ne sont pas finallisés et Sandman qui appraissait bien laid dans les sous-sol du métro, aura une plus belle allure l'année prochaine.
Faisant suite à la premiere partie, et avant de s'intéresser au tournage en lui-même, nous allons continuer notre visite des studios de Chrysalis avec le pré production...Story-board, maquettes et accessoires.Toujours guidé par Jean-Philippe Blime ( producteur executif de Chrysalis)
Déambulant dans les couloirs, nous percevons les sons d'une activité qui en ces lieux parait irréelle (clin d'oeil à Iam ).
Plus sérieusement, on découvre plusieurs ateliers...Une menuiserie, une serrurerie, des ateliers de sculpture, du maniement du bois ! bref, une vraie petite entreprise.
On nous explique, que ces activités sont comprises dans le « service et la location des lieux ». Ainsi les elements du décor n'ont pas besoin de voyager et tout est fait sur place.Une véritable entreprise dans l'entreprise.
Un petit coup de pinceau par ci, un ponçage par là...
Par ailleurs, on aperçoit des éléments du décor du film et notamment cette fameuse clinique au carrelage d'ébène, gisant sur le sol...attendant d'être réduite en copeaux ! Et oui, ça fait mal aux coeur, mais dès qu'un décor a été utilisé, il est aussitôt détruit.
Nous avons eu quand même de la chance de voir les restes de cette fameuse clinique.En effet, au moment où nous visitions les studios, ceux sont des scènes de l'appartement de David (Albert Dupontel) qui étaient en cours de tournage. Le décor de la clinique n'a pas du faire long feu après notre visite...
Pour toute histoire, il faut un écrit !
L'élaboration du scénario de Chrysalis a pris plus de 2 ans. Il n'est pas une adaptation quelconque et s'avère entièrement original. Ecrit par Julien Leclercq, ce dernier nous promet beaucoup de rebondissements et de culs de sacs, si bien que le final prendra à court tout le monde.
Le graal...( je l'emabarque ou pas, je l'emabarque..ou pas ? )
L'écrit (le scénario) demande un mode de perception différent d'un film ainsi, afin de mettre en image ces écrits, on élabore un story-board.
Jean-Philippe Blime ( Producteur executif ) et le gars tout cool - chef story board
Ce document consiste à dessiner les différentes situations du film et mettre en visuel ce que l'on a pensé et mis par écrit.Cela donne une vision plus cinématographique du scénario. Ce dernier prend forme et permet donc quelques ajustements adaptés au format cinéma.
Ainsi, nous avons pu voir ces fameux story-boards placardés contre un mur telle une bande dessinée retraçant les differents événements du film.
J'ai même pu repérer quelques dessins en relation avec le synopsis de la scène qui doit être tournée.
Le protoype Renault et ...Gros plan sur la nuque de David : On y voit une plaie sanguinolente resultant de... ( mystères )
Par ailleurs, c'est aussi le moment où tous les objets et accessoires sont conçues et affinées. Ainsi à côté des chiffres désignant l'échelle des accessoires et des écritures parlant de leur fonctions, je repère un croquis sur une sorte de gant bionique qui à l'instar des gants présents dans Minority report permettent de manipuler des éléments holographiques.On parle de cet élément comme d'un gant qui permet d'opérer à distance ( une partie du film se déroule dans une clinique...)
Affiché discrètement au mur, un prototype d'un véhicule Renault semble se détacher, le véhicule sera bien utilisé dans le film ! Attention, il ne faut pas s'attendre à débarquer la voiture de Will Smith dans I-Robot. Non, ce véhicule ressemblait plus à une Velsatis version coupé qu'une voiture montée sur des éléments anti-gravitationnels !
Des gants bioniques ?
On nous présente ensuite les différentes maquettes des décors présents dans le film comme la clinique et l'appartement. Même si la conception ne demande pas des études architecturales poussées, elle a quand même requis quelques recherches.
On nous explique que les maquettes servent à trouver des angles de caméra, de corriger les lumières et certains problèmes qui peuvent survenir sur le tournage.TOUT doit être prévu !
Le cinéma ayant recours à des investissements lourds, on part à la quête de l'économie. La maquette contribue à ces économies.En effet, suivant les angles de caméra choisis, selon ce que le spectateur doit voir, plusieurs morceaux de la maquette seront éliminés...ainsi des murs restent inachevées, des plafonds percées...le tout, afin de grignoter au maximum sur les marges.
Par ailleurs, ces maquettes peuvent être utilisées pour fabriquer des pré-viz ( animation 3D non texturée et rudimentaire) afin d'optimiser le positionnement des acteurs...
Maquette de la clinique
Maquette de l'appartement de david ( Albert Dupontel)
A peine remis du choc du story-board et de ses révélations subliminales, direction le sanctuaire des accessoires.
Devant nos yeux, repartis sur une table, on découvre une pléthore d'accessoires tous plus originaux les uns que les autres.
Les joujou de l'Agent Q
Parmi ce barnum de trouvailles, on distingue : des prototypes de bouteilles estampillées Evian, un prototype de téléphone Samsung extra plat, des écouteurs bluetooth dont on a arraché les fils (plus de 300 Euros l?oreillette tout de même?), des écarteurs d'yeux comme vues dans l'horrible scène d'Orange Mécanique ! JP Blime nous explique d'ailleurs que le nombre de pattes présents sur l'écarteur aura son importance dans le film et que ces écarteurs ont été mis par les acteurs. Beurk !
Petite projection holographique pour taper son texte...pratique et malin !
Au mur est affiché le logo de la police européenne qu'incorpore Albert Dupontel. Logo que l'on retrouve dans l'insigne de police que nous montre Mister Blime, qui tout à coup des allures d'agent Q ( l'homme qui présente les gadgets du MI6 à James Bond ).
Logo d'Europol, la police Européenne
Entre Menottes et penottes magnétiques, on découvre également un scanner rétinien dont on nous fait la subtile démonstration, des lunettes extra-fines de marque Orange dans lesquelles ont peu voir son film, un petit ordinateur portable que les infirmières et notamment Estelle Lefebure porteront au poignet !
Bref, une vraie caverne d'Ali Baba provenant de partenaires ou complètement crées par la production.
Enfin, nous finissons notre tour par la pièce des costumes. Chaque costume est identifié par le nom de l'acteur ou de la fonction du figurant. Les costumes de la police européenne emplissait à eux seuls toute une penderie. Exaltant !
Costard de policiers fait maison...
Forts de ces images, nous nous dirigions vers le studio où ce que l'on attendait le plus allait se produire : rencontrer les acteurs, le réalisateur et assister au tournage d'une scène...Mais cela, c'est une toute autre histoire...
En attendant, vous pouvez retrouver la vidéo de presentation de certains accessoires...
Bah ouais, obligé de mettre la vidéo sur Youtube...
Attention, ne me jettez pas de pierres...oui, je sais que celà fait un bon moment que cette publicité existe, mais en fait je cherchais l'auteur de la chanson qui l'accompagnait.
Une magnifique chanson pour un jeu qui semble être au-dessus de tout ce qui existe actuellement...Belle combinaison.
Donc, pour info, la chanson s'intitule Mad World et est signée Gary Jules. Chanson que l'on pouvait dejà entendre dans Donnie Darko.
Le Dahlia Noir - Brian De Palma - Sortie le 6 Novembre.
Le Dahlia Noir, fait divers qui défia la chronique de la fin des années 40 aux Etats-Unis et principalement à Los Angeles a inspiré beaucoup et rendu obsessionnels beaucoup d'autres. James Ellroy tombe dessus à l'age de 11 ans, depuis il ne lache plus cette affaire, lui rappelant le meurtre de sa propre mère quelques mois plus tôt...
Sûrement dans un obsessionnel besoin cathartique, il en sortira « The Black Dahlia ».
Le livre de James Ellroy m'avait troublé, cette plongée dans les abîmes de deux ex-boxeurs devenus flics dans une Amérique corrompue, faisant la part belle aux gros bras m'avait tenu en haleine. Alors évidemment, l'adaptation de Brian DePalma était immanquable !
Au commencement, il y'eut le synopsis
Dans les années 40, à Los Angeles, Bucky et Lee, deux inspecteurs, s'attaquent à une affaire de meurtre particulièrement difficile. Une starlette, Elizabeth Short, a été découverte atrocement mutilée. Sa beauté et sa fin tragique deviennent les sujets de conversation de toute la ville.
Certains sont prêts à tout pour en tirer bénéfice... ou cacher leurs secrets. Quels étaient les liens de la victime avec la puissante famille Linscott ? Que vivait-elle dans son intimité ? Et avec qui ? Au-delà des apparences, l'enquête commence...
Autant le nom Brian DePalma suffit à attirer les foules, autant il est souvent synonyme de technique irréprochable et de casting fabuleux !
Ce qui saute aux yeux, c'est le travail sur l'image. La photographie et la lumière sont magnifiquement gérées rendant les noires plus profonds et teintant son film d'une couleur sépia accentuant l'effet de film noir...les rares lueurs provenant des éclats de la belle Kay ( Scarlett Johanson). Un travail que l'on imagine titanesque et qui rappelle fortement celui des sentiers de la perdition
DePalma filme avec assurance, de la lenteur des travellings aux vertigineuses vues panoramiques, tout est fluide et sans anicroches. Il se permet même quelques originalités comme ce plan qui présente en vue subjective la famille Linscott sous l'oeil de Bucky. Par ailleurs, il ne se sépare pas de sa fameuse caméra à double lentille qui permet de voir un personnage en premier plan et une action extrement nette en second plan. Utilisée à merveille, elle renforce le côté narratif et romanesque de l'histoire contée par la voix rauque et profonde de Josh Harnett (en version originale en tous les cas!). Enfin, la musique jazzy colle parfaitement aux tons du film.
Ellroy a été inspiré par le livre de Victor Hugo de 1869, «L'homme qui rit», l'histoire d'un roi qui taille un sourire grotesque sur le visage de sa victime. Ce personnage a inspiré au créateur de bande dessinée Bob Kane le Joker dans «Batman».
Côté acteur, le film est un pur bonheur ! Lee le Feu et Bucky la Glace, jouée respectivement par Aaron Eckhart et Josh Hartnett sont excellents de justesse et la descente aux enfers de ce petit monde est parfaitement transcrite. Mia Kirshner qui joue Elizabeth Short alias le Dahlia Noir étonne dans ce rôle de belle désespérée.Quand dans le livre, on suivait sa vie avec le regard de témoin, Brian DePalma choisit à raison de donner de l'ampleur à son rôle par le biais d'un film dans le film. C'est d'ailleurs la voix de DePalma que l'on entend dans ces passages.
Scarlett Johansson confirme son statut d'icône sexy dans le rôle d'une Kay envoûtante, quant à Hilary Swank, elle séduit par son rôle trouble de Madeleine.
Un clin d'oeil tout de même pour Fiona Show qui joue le rôle d'une Ramona Linscott complètement barrée et à l'apparition de notre Mia Frye nationale qui assure un petit rôle et qui s'est également occupée de la chorégraphie de la scène dansante du film.
Evidemment le film n'est pas exempt de tout défaut...
Ellroy fascine avec des personnages complexes et torturés, qui même s'ils sont du on côté, sont capables de flancher et de tomber dans les côtés les plus pervers de l'humain.
Retranscrire cela en film n'est pas mince à faire et le livre est déjà assez difficile à suivre de par ses nombreuses intrigues et personnages. D'autant plus que de nombreux pans du livre ont été amputés (le voyage au Mexique...)
Alors, même si on ne peut pas blâmer DePalma d'avoir voulu retranscrire au plus près le livre, le film aurait mérité un scénario un peu plus clair, et des intrigues plus lisibles...peut-être même un certain écrémage des personnages intervenants.
Ainsi, pour ceux qui n'ont pas lu le livre ( dont je vous conseille fortement la lecture), le film méritera peut-être un deuxième visionnage afin d'en comprendre toutes les subtilités.
En Résumé
Casting bluffant et technique irréprochable, Non, DePalma n'est pas mort.
Il nous prouve avec cette tant attendue adaptation que ses qualités artistiques sont toujours au rendez-vous. Un film complexe et noir, profond et trouble qui vous conduira dans une Amérique fait de corruptions et de désillusions : De la noirceur au pied d'Hollywood...du pur Ellroy !
à l'instar du post de Saw 3 ( un peu plus bas), les affiches du prochain de film de Nolan ( l'excellent Memento, et le non moins bon Batman Begins) sont interessantes et meritent un zieutage particulier.
Le film traitera d'une lutte entre deux grands magiciens dans l'epoque post-victorinne...de la simple competition professionnelle, l'affrontement tourne à la jalousie et aux combats farouches, allant jusqu'à utiliser des techniques magiques peu orthodoxes ( bel oxymore )
Afin de marquer le pas, les affiches marquent cet aspect magique et n'hesite pas à usiter d'effet psy qui troublent le cerveau et donne à notre vue des affiches quasi-vivantes !
Pour info' le titre du film provient du decoupage en 3 actes d'un tour de magie :
Le premier acte s’appelle la Promesse : le magicien présente au public une situation banale... qui ne l’est sans doute pas tant que ça.
Le deuxième acte s’intitule le Revirement : de banale, la situation devient extraordinaire. Mais, si vous cherchez à en percer le mystère, vous n’y arriverez pas.
C’est bien pour cela qu’il existe un troisième acte, qu’on appelle le Prestige. C’est l’acte au cours duquel ont lieu de nombreux rebondissements et coups de théâtre, où des vies sont en jeu et où se produit un événement spectaculaire qui vous clouera sur place.
Grâce a de différents dispositifs de cadrage, nous avons fait en sorte que le spectateur puisse adopter divers point de vue Christopher Nolan
Oui, la nouvelle bande annonce de Spiderman 3 a fait son apparition sur le net quelques heures et elle est annonciatrice d'un grand film !
Cet opus s'annonce plus dark, plus psychologique, moins tranché ( la frontière entre le bien et le mal ne sera pas aussi visible), plus adulte.
La bande des méchants s'agrandit et on remarque les capacités sableuses de Sandman, on y aperçoit aussi le super bouffon ( fils du bouffon vert) qui mettra aussi son grain de sel....et le symbiote, sorte de côté obscur du costume de l'araignée aura son rôle.
Mais il manque quelqu'un ? Et bah oui, toujours pas une once d'image sur Venom. Alors, tactique pour créer le buzz ou Venom est-il vraiment absent, on n'en sait rien,
En tous les cas la chasse aux images et aux scoops semble bien annoncée et Venom en sera surement l'essence...
Un petit point négatif tout de même, les images de synthèses et notemment les visages ne semblent pas à la hauteur...ils m'ont horriblement rappeler ceux de Blade Trinity ;-(
Voici le premier article de ce qui constituera ma petite trilogie epistolaire consacrée à la visite des studios de Chrysalis. Le film ne sera vu dans vos salles obscures que dans un an, mais risque grandement de faire un buz dans le trop comédie-fever cinéma français car Film d'anticipation, car film français de Julien Leclercq, car film avec Albert Dupontel, car film original...
Voilà de quoi être un petit peu au courant de ce qui nous attend !
Invité avec d'autres bloggeurs ( cinepark, the wonderful world of busy et cinephage) en lieu et place de journalistes, c'est avec l'esprit empli de curiosité et une frêle exitation que je me dirigeais vers les locaux d'Allociné.
Arrivés dans l'antre des redacteurs d'allo-ciné, nous sommes acceuillis de manière chaleureuse et invités à visiter les locaux et la redac' s'etablissant sur 2 étages (une veritable fourmillière qui travaillait notemment sur « les fous du roi »)
Après ce bref intermède, direction les bureaux de la Gaumont-Columbia sur les Champs Elysées (bah oui, y'a quand même des avantages à vivre près de la ville des lumières...), qui intervient en tant que producteur du film. Acceuillis par deux sympathiques G.O, on nous explique comment la journée va se derouler, qui nous allons rencontrer.
Nous recevons chacun des goodies du film, une clé usb estampillée chrysalis contenant les photos promo du film ( photos qui parsement l'article), un sweat « chrysalis » ainsi que le synopsis de la scene qui doit être tournée et sa feuille de route ( un document un peu plus technique !).
Arrivé, non sans mal aux studios de Bry sur Marne (94), le trajet fut l'occasion d'echanger et d'apprendre que Lucie, la charmante G.o. de la Gaumont , aime les sushis, le cinéma par envie, et que steph n'a plus de connexion pc depuis un moment et qu'elle ne va pas souvent au ciné faute d'un cinéma lointain et frileux en nouveauté, que cela faisait longtemps que le chauffeur n'etait pas venu sur Bry, que son GPS flanchait... un vrai moment de sociabilité.
Enfin, l'antre du 7e art s'ouvre à nous.
On rencontre Jean-Philipe Blime, producteur executif du film, qui a commencé à pousser le balai sur un tournage( juste histoire d'être présent sur un plateau cinéma), a travaillé comme co-assistant réalisateur sur Entretien avec un vampire ( rien que ça !!) et qui a biflurqué sur la production depuis( Narco notemment).Pour cette journée, il sera notre guide...
Lors de la conversation de presentation, nous sommes coupés par « une apparition ».Une femme,pieds nus et habillée en peau d'animal à la mode prehistorique sort d'une porte pour aller vers une autre...Il n'en faut pas plus pour imaginer le tournage un peu « olé-olé » qui pourrait se passer derrière cette porte.Pensée evaporée deux minutes plus tard quand un enfant, egalement en peau de léopard sort par la même porte !C'est la famille Pierrafeu ! Yabadabadouuu !!
Plus simplement que ça, jean-philippe Blime nous explique qu'une petite série est en cours de tournage pour TF1 narrant les deboires d'une famille prehistorique...mumm ragoûtant (Be careful, ironie inside) !
Ces lieux sont reputés pour acceuillir le tournage du « maillon faible », ou du « plus grand cabaret du monde »!
Un petit regret, nous n'avons pas pu visiter le fameux studio où une rue parisienne a été reconstituée, faute à un tournage d'un telefilm costumé pour France 2.
La télévision semble être très cliente de ce studio, toutefois, des films egalement y sont tournés. Ainsi ces studios acceuillent le tournage de Rush Hour 3 ( qui se passera en grande partie sur paris) et bien sûr Chrysalis, qui nous interesse ici.
Le prochain « post » traitera de la menuiserie et de la serrurerie ( et oui, un studio c'est tout un village), du story board et des maquettes, ainsi que de la presentation des differents accessoires du film.
Tout cela avant de s'attarder dans une dernière partie sur la rencontre avec le réalisateur et l'equipe du film, le plateau de tournage et une description du fameux teaser du film.
Ne le dis à personne – Guillaume Canet – Sortie le 1er Novembre 2006.
Quand un jeune et pimpant frenchy decide d’adapter « Tell No one » d’Harlan Coben, ca donne un mélange subtil entre le thriller et l’action , le tout rythmé par une belle histoire d’amour.
Pour la petite histoire, Alexandre ( Francois Cluzet ) est fou amoureux de margot (Marie-Josée Croze), durant une promenade romantique en pleine forêt, Margot disparaît, et Alexandre assomé retrouve sa douce quelques jours après assassinée par un serial Killer. Huit ans après, le docteur Alexandre Beck vie encore avec le souvenir douloureux de la perte de sa muse, jusqu’au jour où un intriguant mail lui propose de se connecter sur une web cam…au milieu de la foule, vue de dos, une femme s’avance, elle tourne la tête, c’est Margot, elle est vivante !
Initialement prévu pour être adapté sous forme de film d’action (uniquement…) par un réalisateur américain dont le nom m’echappe, le film tombe donc dans les mains expertes de Guillaume canet. Il transpose ainsi l’œuvre sur Paris(initialement New York)…jusqu’à bloquer le peripherique parisien un 15 Aôut, pas forcement la date idéale...mais qui offre l’occasion au réalisateur de filmer une expetionnelle scene de carambolage.
François Cluzet, extrement bon dans ce rôle plein d’emotion ( et plutôt physique), prêt à tout pour retrouver sa femme,Marie-Josée Croze, muse embellie par la caméra de Canet, est entouré par un casting impressionnant. Tout le monde se bouscule pour apparaître dans le film, ainsi, c’est un veritable florilège d’acteurs français qui défilent devant nos yeux.
André Dussolier, en père ravagé et affaibli par le temps qui passe, Kristin Scott Thomas en amatrice de femme, François Berleand en policier pointilleux, Jean Rochefort en eleveur de chevaux, Nathalie Baye en avocat stereotypement froide et detachée, Olivier Marchal, le réalisateur de 36 Quai des orfèvres dans un rôle sous forme de clin d’œil et à contre-emploi …même Guillaume Canet lui-même apparaît.
D’un point de vue technique, le film tape dans le haut de gamme. La caméra est rarement stable. Elle est sensuellement lente quand elle filme Margot, plus trouble et tremblante quand elle suit Alexandre ( François Cluzet), à l’epaule et immersive dans les scenes d’action. On sent parfaitement la vivacité et la jeunesse du réalisateur derrière les plans larges des décors et les gros plans des personnages.Virtuosité habituelle des réalisateurs américains mais rarement vue du côté des réa français.
Côté musique, en dehors dune playlist bien sentie, la musique composée par Mathieu Shedid ( « M ») est assez trouble et delethère pour nous restituer le sentiment du personnage principal. Composée en totale improvisation en un délai extrement rapide, elle colle parfaitement avec le film.
Enfin côté scenar’, certains seront agacés des differents genre successifs du film, qui commence par un thriller et enchaine sur de l’action, puis finit par une succession de revelations. Personnellement, je n’ai pas été choqué par ce decoupage…Par ailleurs, certaines situations intervenant dans le film collent plus à une ambiance américaine que française, ainsi quand des meurtres ont lieu, ont a un peu de mal à y croire.
Malgré tout le film se laisse regarder avec attention et on croit à cette histoire, on a envie qu’Alexandre retrouve sa moitié, qu’il echappe à la police et ne soit pas rattrappé par ces sombres ombres de main. Bref, une belle surprise !
En Résumé
Casting prestigieux, action menée tambour battant et thriller maitrisé, le tout suavement saupoudré d’une belle histoire d’amour, dites-le à tout le monde, « Ne le dis à personne » a tout pour plaire !
Note
Mémoires de nos pères – Clint Eastwood – Sortie le 25 Octobre 2006.
Depuis, le très (sur)estimé Million Dollar Baby et l’excellent Mystic River, Clint Easwood profite d’une embellie auprès des spectateurs et des critiques. Ainsi j’attendais avec une certaine impatience son dernier film sur la bataille d’Iwo Jima.
En fait, il ne s’agit pas que d’un seul film et c’est là où le projet est enthousiasmant, mais un dyptique ( plus joli mot que bilogie), donc une œuvre composée de 2 films. Les deux films parlent de la bataille d’Iwo Jima mais quand l’un s’interessera à cette guerre vue par les américains, l’autre montrera le point de vue japonais.
Avant de retrouver Lettre d’Iwo Jima (côté japonais) d’ici quelques mois, voici Mémoires de nos pères, vision américaine des evenements…
Le synopsis :
Au cinquième jour de la sanglante bataille d'Iwo Jima, cinq Marines et un infirmier de la Navy hissent ensemble le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi, tout juste repris aux Japonais. L'image de ces hommes unis face à l'adversité devient légendaire en l'espace de quelques jours. Elle captive le peuple américain, las d'une guerre interminable, et lui donne des motifs d'espérer.
Pour mettre à profit cet engouement, les trois porte-drapeaux sont livrés à l'admiration des foules. Leur nouvelle mission : servir leur pays en vendant les précieux Bons qui financent l'effort de guerre.
Le laconique John Doc Bradley, le timide Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon se prêtent au jeu avec un dévouement exemplaire. Ils sillonnent sans relâche le pays, serrent des milliers de mains et prononcent des allocutions. Mais, en leur for intérieur, une autre bataille se livre...
Un film sur fond de guerre…
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un film de guerre, mais plutôt d’un film sur fond de guerre, Clint Eastwood preferant s’attacher aux personnages elevés au rang d’heros au detriment des vrais heros.
L’amerique propagandaire devient alors comparable aux etats communistes, faschistes et nazis, et n’hesite pas à braver toutes les vérités pour vider les poches des américains au benefice de l’effort de guerre.
Ainsi, ces heros de substitution deviennent des poupées que l’etat utilise abondemment, jusqu’à remettre en scene la bataille et le planter de drapeau dans un stade bondé de futurs donneurs.
La prestation de ces fameux heros est vraiment bonne et credible, notemment celle interpretée par Adam Beach jouant un Ira Hayes, indien sortant de « sa reserve » dans tous les sens du terme, incapable de prendre sur ses epaules le poids de ce symbole et preferant noyer sa rancœur dans des boissons anisées.
La guerre en fond est admirablement filmée, Clint Eastwood recourant bien souvent au gros plans, filmant dans toute son ampleur la bataille de l’ile D’iwo Jima. Certaines scenes sont d’une violente cruauté, la photographie est formidable avec des couleurs sépias rendant une image proche du documentaire d’epoque. Enfin, le travail de reconstitution fait sur le film est tout simplement Dantesque.
Sur ce point, je vous conseille de rester et regarder le generique final fait d’images d’actualités et reprennant les vrais protagonaistes de cette histoire, ce qu’à fait admirablement la quasi-totalité de la salle dans laquelle je suis allé voir le film.
Film parfait ?
Le film affiche tout de même quelques imperfections, ainsi, les differents Flashbacks freinent le rythme du film, et ont certainement une consequence sur sa durée.
Par ailleurs, j’ai eu du mal à m’apitoyer sur le sort de ces heros qui n’en etaient pas. De plus, on pressent dejà le desequilibre de lourdeur de sujet qu’il pourra y avoir entre les deux films, les américains perdant 7000 hommes quand le japon vit la disparition de 21000 hommes.
En Résumé
Clint Easwood nous offre un merveilleux travail de reconstitution et concentre son effort sur l'humain. Effort louable qui prendra toute son ampleur lors de la sortie de la deuxième partie du film, vision des japonais de la bataille d'Iwo Jima.
Note
Juste une petite news rapide pour signaler que The Host, le film dejà culte de Bong Joon-Ho a unsite officiel en françaisassez riche en news et videos ( je vous conseille le teaser n°5 )
De quoi patienter le 22 Novembre 2006, pour voir le film dans les salles...Vous pouvez toujours voir la preview ici
Il y'a quelques temps, je vous parlais d'une invitation d'Allociné sur un plateau de tournage où se tournait un film d'anticipation réalisé par Julien Leclercq. Le film se nomme Chrysalis ( ex-Avatar) et devrait sortir en Octobre 2007.
Cette visite avait lieu aujourd'hui et accompagné par d'autres bloggeurs, nous avons pu voir les decors du film, matter les story-boards, avoir des bribes de scenar' entre nos mains toutes flagollantes, discuter avec le producteur executif de la Gaumont, echanger avec une des actrices ( Marie Guillard ), croiser d'autres ( Albert Dupontel ), rigoler avec le réalisateur...faire des photos et des vidéos, choper quelques goodies et des souvenirs pleins la tête...et finir en beauté en visionnant en exclue, oui, on peut le dire, Mondiale, un teaser du film !
Avant de retrouver le reporting complet de cette journée d'ici quelques jours et surement en plusieurs parties ( Bah oui, autant faire durer le plaisir), je vous laisse avec le Synopsis du film, ainsi que l'affiche-teaser, qui je crois, n'a pas encore été devoilée...enfin si, maintenant, c'est fait ;-)
Synopsis :
Parce qu'il s'agit de l'assassin de sa femme, David Hoffmann, lieutenant à la police européenne, accepte de reprendre du service pour traquer un dangereux trafiquant soupçonné d'un meurtre odieux. Une enquête qui le mènera vers une clinique à la pointe de la technologie, dirigée d'une main de fer par le professeur Brügen.
Quand la vérité se loge au coeur du souvenir, la mémoire se révèle un bien précieux, objet de toutes les convoitises. Pourtant, certains souvenirs ne s'effacent jamais...
Les fils de l'homme ( Children of men ) - Alfonso Cuaron - sortie le 18 Octobre 2006.
Avec « les fils de l’homme », adaptation du roman homonyme de P.D. James, Alfonso Cuaron nous plonge dans un avenir proche, chaotique et pessimiste mais surtout dans une merveille d’anticipation.
2037, la fertilité n’est plus de ce monde. Suite à de sombres raisons, les femmes ne peuvent plus enfanter, la population viellit et l’espoir diminue comme peau de chagrin. C’est donc dans un monde chaotique où seul la patriotique Angleterre semble survivre que l’on suit le morne quotidien de Théo ( Clive Owen ). Alors que les « refugiés » tapent fortement aux portes de l’Angleterre, on apprend la mort du plus jeune être humain qui disparaît à l’âge de 18 ans. Quand une organisation militante et anti-gouvernementale contacte Théo et lui demande de conduire une jeune femme au-delà du camp des refugiés, celui-ci refuse jusqu’à ce qu’il se rend compte de l’enjeu. La jeune femme est enceinte !
Alfonso Cuaron, voilà un nom qui prend de l’importance avec le temps. En plus d’avoir admirablement sevi sur le dernier Harry potter ( Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban) insufflant un peu plus de noirceur et de maturité sur la franchise, le réalisateur méxicain est egalement producteur, et epaule Guillermo Del Torro sur le magnifique Labyrinthe de Pan.
Fin technicien, « Les fils de l’homme » lui donne l’occasion de se lacher. Et quand il se lache, le gaillard nous met une sacrée claque !
On en sort tout bouleversé, ebourrifé par tant de virtuosité. C’est bien simple, je n’avais jamais vu « ça » au cinéma !
Quand je parle de « ça », ceux sont surtout ces plans-sequences. Oui, evidement j’en avais entendu parler avant d’aller voir le film, mais je ne m’attendais pas à ce que ca soit aussi intense, aussi immersif..Waouu !
Du début à la fin, le rythme est endiablé, la caméra virevolte, elle devient subjective, faisant passer la fameuse vue subjective ultra-mediatisée de Doom pour du pipi de félin domestique. Le rendu à l’ecran est epoustouflant et l’image est extrement immersive. Pour ceux qui connaissent le jeu vidéo, j’avais l’impression de participer à la scene d’ouverture d’ « Half-Life ».
Que ce soit la scene de depart, explosive, la scene de la voiture, affolente de réalisme et de mise en scene, ou la scene de l’accouchement qui a réussit à m’extirper une larme, tout, absolument tout est cadré, orchestré, planifié…MAGISTRAL ! --------------------------------------------------------------------------------
Le Plan-sequence ( wikipedia )
Au cinéma, un plan-séquence est filmé d'une seule traite, et restitué tel quel dans le film final, c'est à dire sans montage ou interruption de point de vue (sans plan de coupe, fondu, volet ni contre-champ). Il a une unité sur le plan narratif (c'est une séquence) et sur le plan technique (c'est un plan), d'où son nom.
(...)Le plan-séquence est souvent difficile à maîtriser, notamment en cas de mouvements de caméra et d'acteurs, car il faut étudier le champ de la caméra (moment où les acteurs entrent et sortent du champ, les accessoires comme les micros et projecteurs ne devant pas être vus…). D'où la nécessité de le répéter avant, pour que tous les intervenants (acteurs et techniciens) s'accordent.
--------------------------------------------------------------------------------
Le travail sur les decors est Dantesque, et même Dantec, tellement la vision apocalyptique de ce film me rappele celle de Dantec dans Babylon Babies. C’est bien simple, on se croirait sur un site de guerre comme dans cette scene marquante, où l’on suit Théo ( Clive Owen) coincé entre deux feux essayant de se faufiler à travers les gravas, l’objectif de la caméra, et notre vision brouillées par des taches de sang. Une scene qui semble durer une eternité, ponctuée par des explosions qui vous font trembler les os.
Les acteurs ne sont pas en reste, avec en première place la remaquable interpretation de Clive Owen qui acceptant la fatalité au début du film, se retrouve tranformé malgré lui en sauveur de l’humanité. Julianne Moore, même si elle apparaît trop brièvement est toujours aussi sublime et enfin, une mention speciale pour Mickael Caine, jouant un Jasper hippie et boute-en-train, toujours prêt pour la gaudriole , cultivant sa propre herbe et vivant loin du monde.
Enfin, les messages sous-jacents sont perceptibles mais subtiles. Cuaron fustige un etat proche du totalitarisme, distribuant des kit de suicide pour une population sans espoir et metant tout ce ne qui cadre pas avec les « bien-pensant » dans le coin des refugiés ( etrangers, noires, musulmans, boudhistes…). Ainsi, ces derniers sont parqués dans des cages et tabassés ou eliminés sans vergogne. Mais c’est de ces lieux que nait l’espoir, et le fait d’avoir choisit une femme noire comme berceau de l'espoir n’est pas denué de sens. Sans compter les differentes references esoteriques du film…
En Résumé
Oubliez Minority Report, Les fils de l’homme est Le film d’anticipation de ces dernières années. Soutenu par d’excellents acteurs, une mise en scene Dantesque et des decors criant de réalisme, Cuaron nous offre un film de toute beauté, des moments intenses et forts et nous livre sa definition du cinéma. Je n’ai qu’un seul reproche…sortez-moi vite ce DVD !
Note
Le Labyrinthe de Pan - Guillermo Del Torro - Sortie le 1er Novembre 2006.
On imagine pas que derrière son look de Gros Nounours, le réalisateur méxicain Guillermo Del Torro ( Cronos, Mimic, Blade 2,Hellboy, L'echine du Diable...)cache de sombres rêves. Il presente avec le Labyrinthe de Pan une nouvelle facette sombre entre magie et dure réalité, entre Franquisme et innoncence...laissez-vous entrainer dans le Labyrinthe.
Même look, même physique ( quoique plus trop vrai maintenant), même parcours, même passion, Guillermo Del Torro m'a toujours fait penser à un Peter Jackson version hispannique. Mais la comparaison s'arrête là entre ces deux monstres du cinéma.
Le plus de Guillermo est qu'il ancre ses films ( hispanniques ) dans la réalité, une réalité traumatisante de la guerre. A l'instar du magnifique Echine du Diable, Le labyrinthe de Pan prend place à l'epoque Franquiste et donc Fasciste. On pense pour vous, les gens ne sont pas libres et ne naissent pas egaux...une période pas si lointaine.
--------------------------------------------------------------------------------
Who's Pan ( Wikipedia)
Personnage de la mythologie grecque, Pan (en grec ancien Πάν / Pán, « tout ») est le dieu de la totalité, de la Nature tout entière. Il est souvent identifié à Phanès ou Protogonos. Au coeur de la tradition orphique, il en est le dieu unique.
Il est le protecteur des bergers et des troupeaux (représentant symboliquement la Nature), et généralement représenté de la même façon que les satyres avec des pieds de bouc et des cornes.
--------------------------------------------------------------------------------
C'est dans ce contexte que la jeune Ofelia (Ivana Baquero) dont le père est decédé, suit sa mère enceinte à la rencontre de son
ouveau père, le capitaine Vidal ( Sergi Lopez),cruel et froid gradé devoué à Franco.
Pendant que la resistance attaque et gagne du terrain sur cette Esapgne Fanquiste, Ofelia prèfère se refugier dans l'imaginaire des contes de fées....
Elle rencontre Pan, un Faune ancestral gardien d'un labyrinthe et a l'inquietante apparence. Celui-ci lui apprend qu'elle la réincarnation d'une princesse qui ramenera le bonheur sur terre et libera son pays du mal à l'issue de 3 épreuves...
Il n'y'a pas si longtemps, je me suis rendu compte que les contes sont vraiment d'une grande cruauté...et même s'ils ont été attenués par les versions cinéma notemment de Disney, les oeuvres originales sont horrifiantes à l'instar d'Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll.
Guillermo nous peint donc un monde riche, envoutant et effrayant à la fois, peuplé de créatures horribles d'apparence où les fées n'hesitent pas à se battre entre elles pour un morceau de viande crue, où le Faune n'hesite pas à demander l'impensable à une jeune fille naïve et innocente, où les decors difformes sont plus apocalyptiques les uns que les autres...
L'ambiance qui y regne fait des teintes bleutées que l'on retrouve dans l'Echine du Diable est magnifique. Le travail sur les créatures, les effets speciaux et la photographie sont parfaits. Les decors et le thème musical tout en baroque sont envoutants.
Mais la terreur et la cruauté n'est peut-être pas là où l'on pense.
En effet, le Franquisme est bien plus horribile et plus réelle, et le monstre ( dans tous les sens du terme) est magistralement representé par un Sergi Lopez fabuleux. Dure, cruel et elegant, il est completement devoué à la cause Franquiste et n'hesite pas à tuer sans remords. Attention, certaines scenes sont plutôt violentes et il n'a fallu qu'une dizaine de minute après que le film ait commencé pour voir s'echapper discretement quelques personnes du cinéma.
A ce jeu d'acteur de Sergi Lopez, on peut aisement ajouter la jeune Ivana Baquero, Alice perdue dans un monde d'adulte dont elle ne comprend pas les regles, bourrée de talent et belle incarnation de l'innocence et de l'onirisme. A suivre de très près.
Beaucoup ont pesté après le palmares de Cannes, s'ettonant que l'on ouvre les portes à un nouveau cinéma, et ce dernier aussi magitral qu'il soit reparte bredouille. Même s'il n'a pas la reconnaissance des ses pairs ( peut-être lors des prochains Oscar 2007 où le film est selectionné pour le meilleur film etranger), il aura assurement celle du public, et la mienne, depuis l'Echine du Diable, en fait partie.
En Résumé
Magnifique et cruel le Labyrinthe de Pan fait cotoyer l'onirisme et la dure réalité. A travers les yeux d'une Alice au pays des horreurs, Guillermo Del Torro nous livre une somptueuse fresque où les couleurs, ternes, melangent harmonieusement du Tim Burton, du Lewis Carrol, du Goya saupoudré de mysticisme. Le film le plus abouti du virtuose mexicain. Immanquable Rien que ça !
24, la série stressante qui carbure au Jack Baueur fera son retour en Janvier, et commence à se decouvrir sur le net.
Attention, spoiler Inside...
Le trailer est donc en ligne, Jack Baueur que l'on avait laissé dans une perilleuse situation dans les derniers instants de la très bonne saison 5, revient pour être sacrifié !
L'action se passera quelques mois après la croisière forcée de Jack Baueur en paquebot avec un Dwayne Palmer en tant que President des Etats-Unis confronté à des attentats suicides...rhôôôô.