Inconnu au bataillon vu son titre sorti de nulle part,
Race Driver : Create & Race est pourtant le nouveau volet sur DS de la série Toca
Race Driver. Les développeurs de Firebrand Games n'ont pourtant pas joué la carte de la fainéantise, chère à certains développeurs sur ce support, puisque le titre inclut un bonus non négligeable en la présence de la possibilité de créer ses propres circuits afin de les faire partager à ses amis, et d'augmenter par ailleurs la durée de vie du soft. L'ennui véritable avec le multijoueur ici, c'est que l'on sera pour une fois davantage tenté de privilégier le local au online, la communauté étant tellement restreinte que cela nous a pris une quarantaine de minutes avant de trouver, enfin, un pèlerin perdu sur le réseau ! Pour en revenir au système de création de circuit, il se montre simple d'accès grâce notamment à l'apport du stylet, et même le néophyte n'aura pas grand mal à pondre des parcours suffisamment vicieux, et ce malgré un certain manque de folie dans les différents outils, nous faisant rapidement lâcher cette nouveauté. Le soft en lui-même se montre classique, mais satisfaisant au regard de la sécheresse du genre sur DS, avec des courses loin d'être arcades, tant chaque courbe peut nous envoyer dans le décor si l'on ne dose pas correctement son frein. Les premiers tours de piste sont l'occasion d'ailleurs de constater les principaux attraits et défauts du titre, avec une jouabilité assez simple et un aspect graphique suffisamment bon pour le support, mais une absence totale de dégâts (malgré le fait que l'on voie des pièces voler dans tous les sens à chaque crash) et des vues de caméras bien trop basses qui rendent les tournants difficilement visibles. De plus, on remarquera rapidement que l'IA a un aspect 'sur rails' avec des concurrents ne prêtant guère attention à vous, vous fonçant dedans afin de suivre leur voie. Au final, malgré un contenu amplement satisfaisant, tant au niveau des épreuves que des véhicules,
Race Driver : Create & Race se montre finalement très limité, mais laisse penser à une probable future suite, un peu plus ambitieuse au vu des bonnes bases acquises avec ce premier opus.