La défaite de l'olympique lyonnais face à Bordeaux dimanche dernier était-elle celle de trop aux yeux de Jean-Michel Aulas ? Peut-être bien, car si le président du club rhodanien ne met pas directement Claude Puel dans son collimateur, il montre clairement des signes d'impatience.
Jean Michel Aulas :
"tout entraîneur, sans forcément être menacé, est menaçable."
Avec seulement 5 points en 6 matchs et une place de 17ème au classement, l'Olympique lyonnais fait grise mine en ce début de championnat. Claude Puel, chargé de construire une équipe sur la durée a visiblement abusé de son temps, aux yeux du président Aulas.
"Tout entraîneur, sans forcément être menacé, est menaçable. Si au bout de dix matches, les résultats ne sont pas bons, il faut bien changer quelque chose.
Pourtant le président tempère et pense que bien qu'alarmante, la situation n'est pas encore irréversible : "
je n'ai pas la conviction que cela soit le bon moment. Si j'avais le sentiment, à l'instant T, que changer d'entraîneur permettrait au club de remporter le titre et la Ligue des champions, je le ferais tout de suite."
Toujours est-il que l'avenir de l'entraîneur sous les couleurs lyonnaises n'a jamais été aussi remis en question du côté du Rhône :[i]" Après Arles, à la mi-octobre, on aura joué dix matches de championnat et disputé nos trois premiers matches de Ligue des champions. Là, nous aurons une vision globale de la situation"[i], a ainsi déclaré Jean-Michel Aulas.
Le derby de la semaine prochaine face à St Etienne s'annonce particulièrement décisif.
Il aura mis du temps,c'est sur de voir Lyon a cette place cette année doit lui faire tres mal au derche et sa fierté en a pris un coup.
Et puis je pense que l'actionnaire a du bien gueulé aussi.
«L'année dernière, on m'a expliqué qu'il fallait changer d'entraîneur, a rappelé Aulas, en référence à la mauvaise passe de l'OL en novembre-décembre 2009. Ce n'est ni mon frère, ni mon fiston. C'est quelqu'un d'extrêmement compétent (...) Ce qu'on peut lui reprocher aujourd'hui, c'est un manque de réussite, un manque d'engagement des joueurs. Aujourd'hui, (débarquer Puel) ce serait une erreur. La situation serait plus traumatisante par les cicatrices qu'elle crééerait. Il faudrait une solution de recrutement meilleure.»
Le bilan fin octobre
Face à la colère de certains supporters qui ont même piraté le compte Facebook de Michel Bastos lundi pour réclamer la démission de Claude Puel, Jean-Michel Aulas a néanmoins essayé de montrer qu'il avait entendu les remarques : «1) C'est l'homme de la situation. 2) Il est remplaçable comme tous les entraîneurs d'un grand club mal classé. Il est menaçable, mais pas menacé.» A une autre époque, c'est-à-dire en 1996-1997, Aulas avait déjà expliqué que son entraîneur Guy Stéphan était «menaçable» : quelques semaines plus tard, il avait été remplacé par Bernard Lacombe après une nouvelle défaite à Auxerre (0-7).
Aux supporters grincheux, Jean-Michel Aulas a fixé un calendrier : «Nous n'avons que cinq points actuellement. Nous sommes à huit longueurs du leader, Saint-Etienne. Fin octobre, après le match d'Arles, on aura joué dix matches de championnat, trois de Ligue des champions, je serai en mesure de dire aux supporters s'ils ont une intuition pertinente.» Ce discours tenu sur la chaîne télé est aussi une façon de rechercher la paix à Gerland samedi lors du derby et éviter de nouveaux appels à la démission de Puel : «Il faut que tout le monde soit derrière l'équipe. C'est se tirer une balle dans le pied. Le derby est immense, une question d'orgueil, de dynamique. Toute action qui a tendance à freiner, à pénaliser cette dynamique ne doit pas être envisagée l'ombre d'une seconde.»
Dsl du pavé de l'equipe mais sur cette article ces propos envers Puel semble etre plus nuancé.
Alors que sur le papier ça claque !
Amis lyonnais, souhaitez donc une victoire de l'ASSE pour être débarrassé de ce gros fardeau
Ba non justement il la ferme pas ce qui lui fait raconté des conneries.
Enfin qu'il l'ouvre ou pas c'est lui et l'equipe(vu le manque de resultat)qui prend dans la gueule faut pas se le cacher.