Salut à tous ! La semaine dernière, j’ai posté un petit article où je disais entre autres que j’essaierai de présenter un historique de mes consoles. Voilà donc ce que j’entreprends de faire aujourd’hui. Vous allez ainsi découvrir je l’espère une belle histoire d’amour, de haine, de déchirements, de retrouvailles… (j’en fais peut être un peu trop là) entre un joueur et ses jeux vidéo. J’omets volontairement de parler ici de tout ce qui concerne le jeu sur ordinateur (principalement PC, mais aussi Mac, durant ma prime jeunesse) car je considère que la relation est différente. Bien, il est temps de passer aux choses sérieuses.
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Tout commença lorsque j’avais 5-6 ans (je ne saurais dire l’année exacte, pardonnez moi, j’étais jeune), ce qui nous ramène à 1991-1992. Alors que j’étais encore un mignon petit garçon pur et innocent, mes parents firent entrer dans notre appartement parisien ce qui allait changer ma vie à jamais. Une Nintendo Entertainment System (NES). Un vague souvenir me fait écrire qu’il s’agissait d’un cadeau de Noël fait à ma sœur (de 5 ans mon aînée) et moi. Oui, au tout début, je jouais avec ma sœur, et comme elle était plus âgée (elle l’est toujours, non ?), elle jouait mieux que moi (mais ne vous en faites pas, le petit Arti dépassa bien vite sa sœur qui se désintéressa de plus en plus des jeux vidéos, sans doutes que de se savoir moins douée que son mioche de petit frère la démotiva).
Recentrons-nous sur la NES. Le premier jeu vidéo que je tâta de mon existence fut celui que presque tous les garçons de ma génération eurent également (et qu’à l’époque, tout jeune que nous étions, personne ne finissait) : Teenage Mutant Turtles, les Tortues Ninjas ! Cowabunga ! C’est toute mon enfance ! Je mourais souvent, je changeais de tortue presque aussi souvent, je n’allais jamais au-delà du monde où l’on pouvait traverser la ville avec le véhicule des tortues, mais ce jeu m’a marqué à jamais. Ah, le monde aquatique où il fallait faire preuve de précision pour ne pas toucher une algue venimeuse, mais aussi de vitesse pour ne pas tomber à cours d’oxygène, un quasi traumatisme ! Mais j’y arrivais mine de rien ! J’y arrivais !
Bien, vous l’aurez compris, ce jeu tient une grande place dans mon cœur (et dans celui de tous ceux qui y ont joué j’espère) ; cependant, et bien que nous ayons eu quelques autres jeux, 2 m’ont suffisamment marqué pour que j’en parle. Le premier est un jeu de plate-forme dans l’univers des Looney Tunes, où il fallait diriger Bugs Bunny qui avait reçu une invitation à sa fête d’anniversaire et devait s’y rendre en traversant divers mondes (plaine, montagne, désert) tout en affrontant les autres personnages Looney Tunes qui lui barraient la route (ce scénario est au moins digne de celui d’un Metal Gear Solid). Il avait pour titre : Bugs Bunny Birthday Blowout. Pourquoi ce jeu-là ? Après tout les graphismes n’étaient pas fantastiques et le jeu peu innovant, mais ma sœur y jouait énormément, et en bon petit frère suiveur que j’étais, je faisais de même. Elle était fan de la musique du niveau montagnard, je fus donc contaminé moi aussi, et aujourd’hui je me souviens assez nettement de cette musique, très entraînante. Petit détail amusant avant de changer de jeu : lorsque Bugs rencontrait un boss, il ne devait pas toujours l’éliminer, parfois il devait grimper dans une montgolfière gardée par ce dernier pour s’échapper, héhé !
Maintenant je crois que le second jeu vous parlera plus : Super Mario Bros 3, mamamia ! Le jeu qu’à chaque fois fallait tout recommencer depuis le début puisque les sauvegardes n’existaient pas, et que je ne finissais jamais, car soit j’étais trop mauvais, soit on me faisait éteindre la console avant (maudite maman !). Heureusement, une émission de jeu vidéo sur France 3 (la seule ayant jamais existée à ma connaissance sur une chaîne hertzienne, et qui ne dura malheureusement guère longtemps) m’apprit comment courir derrière les décors et attraper une certaine flûte… Si jeune et déjà tricheur (je devais avoir 7-8 ans) ! Il y aurait tant à dire sur ce fameux Super Mario Bros 3, que cela mériterait un article dédié, que j’écrirai plus tard. Mais en attendant…
Pour en revenir à la console, elle m’accompagna pendant une période d’environ 4 ans je dirais. Elle avait ses sautes d’humeur, toute capricieuse qu’elle était, on devait souvent souffler dans la console, clapet relevé, et / ou au niveau des cartes imprimées des cartouches, tout un métier ! En même temps, je crois que ça faisait parti du plaisir de la console, aussi paradoxal que cela puisse paraître (sauf quand elle ne se lançait vraiment plus…). Mais après quelques années de jeu, le drame arriva. L’été entre la classe de CE2 et celle de CM1 (si je calcule bien, en 1995), ma famille déménagea une nouvelle fois. Horreur, malheur : le câble péritel de la NES fut perdu dans le déménagement. Pas moyen de relier la console à la télé, plus moyen de jouer. La situation s’améliora quelques semaines pendant le CM1, car une copine de classe me prêta le câble de sa propre NES, cependant elle déménagea rapidement, sa NES et son câble avec. Ce fut pendant cette courte période de sursis que je dégottai mon dernier jeu NES. Megaman 2. Il était bien trop dur pour moi alors, je n’arrivais pas à défaire le moindre boss, mais déjà à l’époque je sentais que j’avais là un grand jeu, ce que la postérité démontra, Megaman 2 étant encore souvent cité comme une référence du genre. Quelques semaines à jouer suffirent pour m’ancrer à jamais ses musiques dans la tête. Enfin, si vous avez lu les articles précédents de ce blog, vous comprenez mieux maintenant pourquoi je me suis procuré Megaman Zero 4 et Megaman Battle Network 5 Double Team DS. J’ai gardé une belle affection pour cet univers robotique.
Voilà, après ce pont jeté entre passé et présent, je pense qu’il est temps de laisser ici cet article. En effet, ma période NES touchait à sa fin, ne pouvant plus guère y jouer, mais déjà une nouvelle ère avait commencé, celle de la Super NES. Vu la longueur de ce premier article, cette nouvelle histoire vous sera contée un peu plus tard.
Je remercie ceux d’entre vous qui ont réussi l’exploit de me lire en entier, les en félicite même. Et j’espère que si j’ai été lu par d’anciens joueurs NES avoir ravivé des souvenirs. N’hésitez pas à les évoquer dans les commentaires. C’est tout pour aujourd’hui, à bientôt pour de nouvelles aventures.
Aller et comme on ne se lasse pas du petit cadeau bonus, je vous ai dégotté la version symphonique de la musique du stage de Bubbleman dans Megaman 2, c'est assez joli malgré la qualité midi :
Bien, nous sommes bien partis avec les musiques de Megaman 2, non ? En voici une seconde, en qualité MP3 s'il vous plaît, celle du stage de woodman, et elle en rappelle des souvenirs !
Trop sympa ton article, on a vécu la même enfance même si j'ai commencé en 88/89 ! J'adore en tout cas, je revis tout, même si SMB3 je l'ai fini sans soucis^^ Mais t'as raison, les Tortues Ninja sont infinissables (va sur mon blog).
Alors moi la Nes, c'était quand je me rendais chez mon oncle qui la possédait, je passais mon temps dessus. Surtout à Duck Hunt et Super Mario Bros. Mais mon oncle ne voulait pas me laisser jouer à ses autres jeux sous prétexte que j'étais trop petit (je devais avoir 6 ans à l'époque ), plus tard en grandissant j'osais aller me servir directement dans le placard tout en haut où étaient planqués les jeux et la console. Il devait y avoir aussi Probotector, un jeu de bagnole et je sais plus quoi d'autre... Chez moi mon père avait offert a ma mère (qui s'en foutait royalement), alors qu'elle était enceinte de moi, la console de Philips Videopac avec des jeux en jaune et noir... Alors ils jouèrent tout les deux en attendant que je vienne au monde... C'est dire, je suis né dedans, j'ai joué tôt, pas trop mais régulièrement. Encore maintenant, je ne reste pas là à m'abrutir devant l'écran pendant des heures, j'ai autre chose à faire. Quand je joue longtemps, c'est la nuit, souvent de minuit à 4h du mat... Ah et puis y'avait aussi les espéces de truc qui te lisaient des cassettes audios pendant trois plombes et qui t'affichaient le jeu à l'écran après
Kujah, si c'est pas déjà fait, tu devrais aller coucher ça sur ton blog, que plus de mondes puisse le lire, ce sera pas perdu ! ^_^ Moi mes parents n'ont jamais joué aux jeux vidéo.
Très beau ton article, j'ai aussi vécu cette période quand j'étais au CP, je me souviens notamment du jeu McKids (inoubliable même si le jeu buguait au deuxième monde), l'inénarrable Tortues Ninja (j'ai jamais réussi à dépasser le monde aquatique quand j'étais petit lol, un traumatisme aussi), et d'autres comme Dragon Ball (je pigeais pas trop ce jeu avant lol), mario bros...
Mdr pareil pour les tortues ninja après avoir désamorcé les bombes, une fois en ville je pigeais plus rien à ce que je devais faire. Je me souviens vaguement d'une espèce de grapin que j'ai jamais réussis à faire marcher.
Ah, la NES, ma première console. Elle a changé ma vie. C'était en 1988, avec Super Mario Bros. Déjà, pouvoir contrôler ce qui se passe à l'écran, c'était assez incroyable. Ensuite le graphisme coloré, les musiques et effets sonores, les mondes, passages secrets… raaah. Et puis ensuite Zelda et Castlevania… Bref, ce furent des expériences inoubliables. Aujourd'hui, j'aime beaucoup les jeux-vidéo, mais je n'ai plus la même sensation fascinée lorsque je joue.