Enfant ou même adolescent, on a souvent tendance à penser que le grand moteur de la création est la liberté. Ne pas avoir de barrières, se débarrasser de toutes les limitations imaginables, atteindre enfin LA liberté. Il est logique de penser ainsi lorsque l’on est jeune. En effet, comme une évidence, a priori si notre espace de création ne souffre d’aucune limite alors cette fameuse création n’en sera que meilleure.
Plus il y a de contrainte, plus on aime la liberté, je pense. "La révolution permanente". Le plus dur dans la création, c'est l'idée de "finir", je pense que l'on est jamais satisfait. On s'adapte avec les outils et les connaissances que l'on a, l'imagination est fait pour amener de nouvelle liberté de "mouvement", mais comme tout mouvement l'ampleur à une limite, mais qui sera par la suite encore remit en question, c'est sans fin et c'est ça qui est stimulant.
Le but de ce billet est de montrer, ou de démontrer plutôt, que la création artistique se forge à partir de contraintes. Contraintes qui s'opposent, contraintes que l'on détourne pour en créer d'autres. La question de la création, qu'est-ce ?, est une extension de cette réflexion.
Le but de ce billet est de montrer, ou de démontrer plutôt, que la création artistique se forge à partir de contraintes. Contraintes qui s'opposent, contraintes que l'on détourne pour en créer d'autres. La question de la création, qu'est-ce ?, est une extension de cette réflexion.