Contrairement à de nombreux autres éditeurs, c'est en début d'année que Capcom tirera ses plus grosses cartouches, histoires de gonfler un exercice fiscal qui pourrait être historiquement élevé.


Outre Resident Evil 5 (mars), considéré par le directeur marketing Michael Pattison comme le plus gros titre de l'histoire de la série, et l'épisode susceptible de toucher le plus large public, la firme japonaise lancera en février Street Fighter IV, retour aux sources clinquant du déifié deuxième opus, et Bionic Commando, come back très attendu d'une licence emblématique, transfigurée par la puissance de la nouvelle génération.



Si on y ajoute la version Wii de Dead Rising, prévue pour le même mois, le tableau est complet pour faire de ce premier trimestre calendaire celui de tous les records pour Capcom. "Cela va évidemment être un gros trimestre pour nous, peut-être le plus gros que nous ayons jamais connu", souligne Michael Pattison, fermement convaincu que les aléas économiques n'auront aucune incidence sur la réussite de ce quatuor de titres core, dédiés aux joueurs pour qui la crise ne remet en cause aucune passion vidéoludique.