Nicolas Sarkozy a annoncer jeudi en Mayenne que la généralisation du Revenu de Solidarité Active (RSA), à partir du 1er juillet 2009, sera financée par une taxation supplémentaire de 1,1% des revenus du capital, a confirmé mercredi l'Elysée.
Cette taxe, qui concernera l'ensemble des revenus du capital à l'exception de tous les livrets d'épargne et des revenus obligataires, permettra de couvrir l'intégralité du surcoût généré par la mise en place du
RSA, évalué à 1,5 milliard d'euros en année pleine, a précisé la présidence.
Le quotidien économique
Les Echos a dévoilé dans son édition de mercredi que le chef de l'Etat avait retenu le principe d'une taxation des revenus du patrimoine et des placements pour financer la généralisation du
RSA, évoquant
"un nouveau prélèvement de 1%".
Nicolas Sarkozy a confirmer jeudi en Mayenne que la généralisation du
RSA, qui a fait l'objet de nombreux débats y compris au sein du gouvernement et de la majorité en raison de son coût, interviendra dès le
1er juillet 2009, a également indiqué l'Elysée.
Ce nouveau dispositif doit remplacer le
RMI et
l'Allocation de parent isolé (API) en permettant un cumul partiel des revenus du travail et de solidarité.