Les singes. Animaux passionnants s'il en est, avec leurs poils leurs mains, leurs doigts qu'ils mettent alternativement dans le rectum et dans la bouche, ou dans les oreilles puis dans le rec... Bref les singes nous passionnent et nous fascinent tant ils nous ressemblent avec leurs hobbies à fleur de peau de banane.
Autrement, si l'homme descend du singe, le jeu vidéo aussi. En effet, les premiers jeux ont eu pour héros des tests de grossesses tennismen (Pong), des employés EDF (Game & watch), des avions dans des shoot-em-up à la difficulté surhumaine qui nécessitent une greffe de réflexes, mais aussi des singes, avec Donkey Kong.
Nintendo a exploité la pauvre famille Kong jusqu'à la moelle. Le père de famille, Donkey (Littéralement l'âne, le crétin, car au début c'était rappelons-le le méchant) - a été obligé de travailler dès les années 80 pour payer ses dettes dues à des achats abusifs de cravates rouges. Sa femme avait cru que ce serait plus avantageux en entretien d'embauche. Marie-toi qu’ils disaient... Et puis un jour il eut un fils, Donkey Kong junior qui est mort par la suite, vendu à des cambodgiens pour faire de la bonne cervelle cuite, et finalement un jour, son cousin Diddy lui a proposé d'acheter une île, DK Island Bukkake GangBang International. Ceci explique DKC1 et tout son univers (Notamment Candy). Puis Diddy s'est trouvé une meuf, Dixie, qui s'est avérée bien plus cool à utiliser que lui dans le cadre du jeu, saut prolongé oblige.
Et un jour, Dixie a quitté Diddy qui a décidé de se faire kidnapper avec Donkey par K.Rool toujours plus rétamé de la race, recherchant comme d'habitude l'ultime recette de compote de paume de gorille. Aidée par Kiddy, un bébé hydrocéphale gonflé à la testostérone (Ses bras font 15 fois le reste de son corps), Dixie décide de vérifier toutes les Halles aux vêtements de Banana land pour tester les cabines d'essayages les plus fraiches du quartier pour avoir des fringues chiées afin de battre l'ennemi, Kawai, K.Rool, Kamarche, Kabu… Ou un truc comme ça.
Baby Sitting
Le jeu, dernier sorti de la Super Nintendo avec Dragon Ball Z Hyper dimension, une somptueuse merde technicolor signée Bandai, nous plonge dans un monde constitué d'îles, de lagons, de criques, de baies, ou habitent divers habitants. D'abord Wrlinky, en Azerbaïdjan ça doit s’écrire à peu près comme ça, la mamie Kong qui suite à la disparition de Cranky, fait du sport histoire de vivre 50 ans de plus. Il y a Funky, le vieux beau à la retraite. Le pauvre est devenu réparateur de bateaux, bateaux qui vous seront indispensables pour accéder aux niveaux supérieurs. Swanky dirige le cirque qui évidemment ne sert à rien même siiiii un peu d'entrainement ne fait pas de mal... *regarde en coin un certain enfoiré de fils de p* de boss bonhomme de neige qui lui a fait manger son émulateur...* Enfin, autres habitants emblématiques de l'endroit, les ours dont les intrigues TREPIDANTES (Qui concernent des miroirs, des coquillages, des boulets de canon.... zzzzzzz) vous tiendront en haleine des heures durant et vous arracheront une larme *Ah la scène ou Blue reçoit son cadeau !!!! *pleure*
Notons aussi les oiseaux bananes, lopettes internationales qui se font capturer par des jeux de Simon. Faut arrêter là, si tout le monde se fait capturer par n'importe quoi... Si ça continue, de jeunes vierges blondes en robe Prada rose se feront embrigader par des tortues à pointes vicieuses et perverses, et des gens passeront des heures sur Internet pour voir des poulpes enlacer des filles de leurs tentacules gras et visqueux !
Bref notre gonzesse chic et son frère attardé devront dealer avec tous ces lascars internationaux pour espérer vaincre. Et franchement vu la difficulté du soft... Et vu le tas de bras cassés que sont les lascars… Z’en aurez pour des heures et des heures.
Tata Dixie, on est arrivés ? Mange ta chaussette, mon Kiddy. On n'est pas près d'y être...
HUIT mondes, j'ai bien dit 8 mondes (Je compte le monde perdu comme dans presquetousleskongs) vous attendent. Il y a le monde 1, centré autour d’un lac, mais pas question de poursuite en vedette, il s’agit du début donc c’est facile. Le monde 2 se passe dans une forêt. Les mondes 3 et 4 se déroulent dans un lagon et sur un complexe industriel (Vous avez le choix entre les deux – L’homme croit choisir mais le niveau de difficulté décide pour lui), Le monde 5 est si mon souvenir est bon un tas de coke prête à sniffer, reste à mettre en lignes avec une carte de télépho… Pardon c’est une montagne enneigée. Le monde 6 c’est un lagon au milieu des montagnes. Le monde 7…. C’est le monde final. Quand au monde perdu c’est un volcan rempli d’eau. Bref, visitant ces mondes extrêmement variés, vous constaterez rapidement que le jeu est affreusement dur, certains niveaux sont issus de l’industrie chinoise connue pour ses casse-tête.
Comme d’habitude, la fille qui vole est 45 fois plus utile que le gros balourd qui fait tâche et n’est pas du tout attachant tant il est difforme (J’adore Freaks mais là ça va trop loin). Une fois encore vous avez droit à des animaux bonus : Elie l’éléphant, cousin de Nellie (C’est une référence à une chanson… Nan pas compris ?! Rhooo), Squitter l’araignée qui étonnamment rend le jeu mille fois plus intelligent et tactique, Squawks le perroquet vicieux qui gerbe des boulettes de miel pops, Parry le colibri qui se place au dessus de vous pour récupérer les bonus à votre place (Et qui fait un adorable bruit de jouvencelle violée quand il meurt) et l’éternelle Engarde qui reste le nec plus ultra en matière de purge sous-marine.
Finir le jeu à 100 % est quasiment impossible, il faut recommencer les niveaux, certains niveaux des dizaines de fois au moins. Avec toutes les pièces DK c’est carrément utopique que d’espérer en sortir avec toute sa tête. On reconnaîtra toutefois que le jeu est moins dur que Donkey Kong Country 2 qui, lui devrait être prescrit comme calmant pour masochiste.
Tout a une fin sauf la banane qui en a deux
Bref Kong reste Kong, le roi des jeux de plateforme, mais en méga dur. Même les boss sont plus chiants les uns que les autres ! Pour battre le premier boss il faut lui faire manger des cafards, c'est-à-dire lancer des insectes dans la bouche d’un tonneau avec une précision diabolique ! Le deuxième boss est tellement vicieux que le décrire me provoquerait une syncope. Le troisième et le quatrième sont surement Sarkozystes. Le cinquième est une telle enflure que le battre provoque l’effet d’un shoot d’héro. Et le sixième, ambigu du point de vue du genre (C’est hermaphrodite les oursins ?), est aussi difficile à battre qu’à regarder. Quand au septième et final, disons que sa difficulté est étonnamment plus dosée. Mais franchement…
Les secrets du jeu sont difficilement trouvables, par exemple récupérer les 15 oiseaux bananes vous emmènera dans des coins étonnants de la carte. Finir le monde perdu demande un self control énorme (Similaire à… Garder son calme devant Olivier Besancenot). Et pire encore : Finir le jeu avec toute sa tête c’est impossible.
La bande son est toutefois très agréable. La musique des boss est prenante, celle des niveaux à stress est assez stressante (Logique). Les musiques des niveaux usiniers sont excellentes (Jamais entendu une si bonne utilisation des percussions et une ambiance aussi bien rendue). Mais sinon les musiques du jeu se fredonnent bien et sont jazzy (Bien avant que ça devienne à la mode) et très correctement orchestralisées. On regrettera certains bruitages débiles qui cassent l’ambiance comme l’ouverture d’une caisse animale. Tant qu’à mettre de l’accordéon futuriste autant faire appel à un bon accordéoniste ! Par contre mention spéciale pour la musique des cartes des mondes, qui est très entrainante et se laisse siffler.
Priapisme et autres singeries
Ce test est teinté de douleur car après avoir fini ce jeu mes nerfs sont fragilisés à l’extrême. Mais sachez qu’il n’en reste pas moins très agréable au demeurant, même si la maniabilité est certes très bonne, mais elle le serait mieux si les collisions n’étaient pas gérées avec économie. Perdre parce que vous avez glissé sur le rebord d’une falaise c’est même pas frustrant c’est… Enfin merde quoi, pourquoi ils font tout ce cinéma avec GTA 4 ??? DKC 3 ça rend grave violent !