Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas un homme qui voue sa vie entière au manga, qui passe son temps à lire des mangas, à prier les mangas, enfin bref, un fanatique de manga !... Non, mais cela n'empêche pas que j'aime prendre un peu de mon temps pour le consacrer aux mangas

. Autant le dire tout de suite, je n'ai donc pas un panel très grand de manga, je regarde les plus connus comme Dragon Ball Z (manga qui aura bercé mon enfance), et plus récemment Naruto. Cependant, il n'y a pas longtemps, je suis tombé nez à nez avec un manga plutôt étrange répondant au nom de Claymore.
Honnêtement, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais j'en reviens conquis, non, omnibulé, non... quel terme pourrait être assez fort pour ne serait ce exprimer qu'un brin de mon émotion?... apaisé?... je suis désolé, je ne trouve pas... mais je le ressens, et c'est l'essentiel

!
Ce qui m'a marqué en premier lieu, ce sont les dessins, ce n'est pas la règle nécessaire pour réussir un manga (tout comme un RPG à vrai dire) même si c'est un point important. Je vous jure, le coup de crayon du dessinateur de Claymore est un travail qui mérite le respect, ça bouge, c'est beau, les couleurs pour donner vie à la peinture de Claymore sont merveilleuses, il s'agit là personnellement de mon préféré dessinateur de manga. Ne cherchez pas à me convaincre avec Dragon Ball Z, GTO, Naruto ou autre, je resterai sur mon appui.
Le point essentiel d'un manga, règle universel même, c'est l'histoire. Je dois dire que l'histoire démarre plutôt doucement pour les premières scènes (oui, le terme épisode n'est plus, acceuillez le terme scène), mais sachez que dès la première seconde, Claymore captive. L'histoire devient de plus en plus entraînante, Claymore nous accroche, nous pousse à ne pas vouloir dormir pour regarder la suite des évènements, nous attendri, nous révolte: Claymore joue tout simplement de nos sentiments, un vrai régal. Ah oui, un détail qui a de l'importance, l'histoire ne traîne pas, cela ne traîne pas en longueur sans confondre vitesse et précipitation, bref du bohneur

... je ne vais pas non plus m'étaler sur l'histoire pour ne rien gâcher, je me limiterai à vous donner en fin d'article le prologue accompagné de quelques images. (elles ne retranscrivent pas totalement le grand travail fait sur l'aspect visuel de Claymore, mais ça vous donne une petite idée des choses) J'aimerai (et je tiens de tout coeur à le faire) saluer également le travail du compositeur qui s'amuse à donner à Claymore plusieurs visages: tendresse, intimiste, cruel, pitié, haine, bref, je préfère vous laisser juger par vous même, mais l'homme (ou la femme?) qui se cache derrière ces musiques m'a vraiment surpris, et ce dans le bon sens !... Je pense avoir dit le principal, je n'ai plus qu'à vous livrer le prologue avec quelques images du manga, et je tenai à consacrer un article sur Claymore qui le mérite amplement, merci de m'avoir lu...
Prologue
Claymore, l’adaptation en 26 épisodes du manga éponyme de Norihiro Yagi (11 volumes parus depuis 2001). Les claymore sont des guerrières mi-humaines, mi-démones, auxquelles font appel les villageois pour se protéger de diverses créatures maléfiques. Craintes et redoutées, on les distingue à leurs yeux argentés et à l'épée gigantesque qu'elles portent sur le dos. Lors d’une mission d’élimination, Claire, l’un d’entre elles, prend sous son aile, Raki, un jeune orphelin dont la famille a été décimé par un démon...
Hiroyuki Tanaka (assistant réalisateur sur Final Fantasy VII : Last Order et la série Ninja Scroll) signe ici un premier épisode de toute beauté, superbement animé et doté d’un chara design original. Au moins, la forme risque de rattraper le fond puisque Claymore ne ressemble pour l’instant qu’à un banal ersatz féminin de Berserk. Un village, un démon et une future victime par l’épée de Claire ; voilà ce qui nous attend pour les épisodes qui vont suivre. Dit comme cela, on se croirait dans la nouvelle saison de Saiyuki (du déjà vu donc). De plus, la storyline avec le gamin risque d’alourdir le récit en bons sentiments (histoire d’humaniser la monolithique héroïne sûrement). Quoi qu’il en soit, Claymore est pour le moment généreux en effets sanguinolents (le sang est violet pour les démons, ça passe mieux devant la censure) et laisse espérer un traitement plus adulte que la majeure partie des animés d’action. On fait confiance à Madhouse pour tirer tout ça vers le haut !
