On enchaîne avec un nouveau test RPG! Cette fois-ci c'est Final Fantasy 9 qui s'y colle. Sorti en Europe au début du XXIème siècle, cet opus de la saga désormais mythique est, comme d'habitude, développé par Square. On ne le sait pas encore, mais ce RPG sera bel et bien le dernier bon jeu à sortir sur Playstation. Et quel bon jeu!

Djidane est un jeune voleur avec une particularité bien à lui: il possède une queue, une queue de singe. Lui et sa fausse troupe de théatre gagnent leur pain en faisant des représentations pendant que quelques-uns de leurs membres volent les riches. Mais voilà. Le chef du groupe décide ce jour-là de s'attaquer à Alexandrie, la capitale du royaume, afin d'enlever la princesse Grenat! Ils arrivent à leur fin mais s'écrasent dans une forêt aux abords de la ville. L'aventure commence... Si le scénario n'est pas très étoffé au début de l'aventure, la scène d'introduction avec l'enlèvement de Grenat est énormissime de beauté et de poésie. Lors de cette même scène, on nous propose de diriger Bibi, un étrange petit mage noir. Le joueur apprend alors les bases du gameplay et ses secrets. Plus tard, l'histoire prend une autre tournure et développe moults rebondissements. On est déjà habitués avec Square...





Le gameplay de ce nouvel opus reprend les bases de la série. Les dépacements se font sur une carte en 3D, dans des donjons, et dans des villes. Après la déception ( pour certains j'entends ) du système de combat de Final Fantasy 8, Square a su redresser la barre en nous proposant un gameplay simple, innovant et efficace. Les joutes ressemblent fortement à celles de Final Fantasy 7, ou encore celles de Final Fantasy 6. Les combattants agissent au tour par tour en utilisant magies, attaques ou compétences. Les compétences sont des actions spéciales que l'on apprend à force d'expérience et en équipant les armures/armes/accessoires appropriés. Apparaît aussi le système de transe qui permet, lorsque le personnage a encaissé un nombre précis de coups, de devenir plus puissant et d'obtenir certaines caractéristiques supplémentaires. Ainsi, une fois en transe, Djidane pourra utiliser des nouvelles compétences surpuissantes, et Grenat multipliera l'effet des soins. On note aussi la précense, comme dans chaque Final Fantasy, des invocations, monstres extraordinairement puissants qui apparaissent le temps d'une attaque dévastatrice. Ce sytème de combat simple au possible se révèle très intéressant et recelle de nombreux secrets que je vous laisse découvrir.




Parlons maintenant des personnages jouables. Ils sont au nombre de huit, et ont chacun un design... particulier. En effet, le character-designer de ce Final Fantasy n'est pas le même que celui des précédents. On a qu'à comparer Djidane à Squall, le héros de final Fantasy 8, pour voir le fossé qui les sépare. Personnellement, je préfère largement le design de Final Fantasy 9, très stylisé et possédant une âme propre qui le rend si particulier. Certains personnages ont tout de même une classe certaine, comme le petit Bibi ou encore Tarask le rouge. Ils ont une personnalité étonamment travaillé. Mention spéciale à Grenat, l'héroine idéale, et Bibi, torturé par son existence.