Les personnages LGBT dans Star Wars, ça n’existait pratiquement pas jusqu’à aujourd’hui. Il y a quand même eu des essais timides, notamment dans le jeu online The Old Republic de Bioware ou dans le roman Legacy of the Force, mais sans plus. Mais cela est sur le point de changer puisqu’un personnage gay va faire son apparition dans le canon. Et ce sera un personnage important.
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Pour la première fois, un personnage gay sera introduit dans l’univers Star Wars
Par Pierre, 10 mars 2015 à 10:45 Culture geek 9 avis
Les personnages LGBT dans Star Wars, ça n’existait pratiquement pas jusqu’à aujourd’hui. Il y a quand même eu des essais timides, notamment dans le jeu online The Old Republic de Bioware ou dans le roman Legacy of the Force, mais sans plus. Mais cela est sur le point de changer puisqu’un personnage gay va faire son apparition dans le canon. Et ce sera un personnage important.
Star wars
Lords of the Sith est le nouveau romand de Paul S Kemp. Un nouveau roman qui a donc été écrit sous l’ère Disney et qui sera donc inclut dans le Canon.
Dans le roman, il y aura un personnage appelé Moff Mors. Cette générale de l’armée impériale sera en effet lesbienne. Ce détail ne sera pas important dans l’histoire, mais donnera de l’épaisseur à un personnage qui est décrit comme un leader prêt à tout pour rattraper ses erreurs passées.
Lords of the Sith sera publié aux Etats-Unis le 28 avril prochain.
Free tenait une conférence ce matin. Une conférence surprise qui promettait de belles choses. Et Xavier Niel n’a pas déçu puisqu’il a dévoilé une nouvelle Freebox, qui remplacera la Freebox Cristal : la Freebox Mini 4K.
freebox mini 4K : 29,99 €/mois
Internet ADSL2+, VDSL 2 ou FIBRE
WiFi 802.11n jusqu’à 450 Mbit/s
Téléphonie vers les fixes de 106 destinations
Compatible 4K / Ultra Haute Définition
Sous Android TV™
Freebox TV : + de 200 chaînes TV incluses, dont 49 en HD
Freebox Replay
Accès aux services de VOD/SVOD
Fonctions enregistrement & contrôle du direct
Télécommande avec fonction de recherche vocale
Femtocell incluse
Assistance téléphonique et intervention à domicile incluse
Cinq fois plus petites que la Freebox classique (11×15 cm), elle dispose d’un processeur dual core cadencé à 1,2 Ghz et d’un WiFi jusqu’à 450 Mbit/s. Point important, elle est capable de retransmettre en 4K, le Femto est intégré et elle dispose d’un port USB en façade. Et grosse surprise, la Freebox Mini 4K tournera sous Android Tv !
D’autres petites choses au menu. Par exemple, la nouvelle télécommande de Free disposera d’un micro intégré pour des recherches vocales. Pratique quand votre télécommande est environ à 800 kilomètres de vous avachis dans le canapé. La Freebox est également compatible GoogleCast, en fait, tous les services de Googles seront intégrées dans cette box.
Et Xavier Niel annonce que cette nouvelle Freebox est disponible dès aujourd’hui avec une offre de 30 € par mois sans engagement ! Si vous possédez une Freebox Révolution, vous pouvez avoir cette nouvelle Freebox pour 2 € de plus chaque mois.
Mais ce n’est pas tout, dorénavant les abonnés Freebox bénéficieront de tarifs réduits non pas sur un, mais sur 4 forfaits illimités.
Auparavant, chaque box permettait d’avoir accès à un seul forfait illimité à tarif réduit, soit 15,99€/mois au lieu de 19,99€/mois en temps normal, mais c’est révolu.
Free a envoyé des invitations à la presse pour une conférence de presse qui se tiendra demain à neuf heures. Il devrait être essentiellement question du téléphonie fixe.
En novembre dernier, Xavier Niel avait annoncé au micro de BFM Business que Free tiendra deux conférences de presses durant l’année 2015. La première, qui devait initialement être tenue avant la fin du mois de février dernier, aura lieu demain à neuf heures. On ne sait pas encore exactement quelle en sera au juste la teneur. En novembre dernier, Xavier Niel indiquait simplement que cela concernera « un petit truc sympa » lié au domaine du fixe et que ce sera « une surprises pour nos abonnés ». Une chose est certaine, il ne sera pas question de la Freebox V7, dont l’annonce (et la sortie ?) est attendue pour la fin de l’année. Free n’a d’ailleurs pas laissé beaucoup d’indices. L’email d’invitation se contente d’afficher le message chiffré « U3VycHJpc2U= », qui, une fois converti de base64 en UTF-8 signifie « Surprise ». Nouvelle baisse des prix ? Nouveaux forfaits ? Nouvelles offres ? Nous serons présents à la conférence de presse pour assister aux annonces.
Comme Xavier Niel l’avait annoncé en novembre dernier, Free devrait également tenir une deuxième conférence de presse – et dévoiler une deuxième surprise – « entre février et août 2015 ». Les rumeurs parlent déjà d’un FreePhone, un smartphone de marque Free qu’on imagine vendu à bas prix et doté de services exclusifs à l’opérateur mobile. On en apprendra peut-être plus demain.
Alors à votre avis?Un smartphone made in free?Une nouvelle offre mobile ? une nouvelle box ?
Dans la saga Terminator, les voyages temporels se font à poil. C’est comme ça. Mais si Hollywood semble d’accord avec cette idée, montrer l’appareil génital de Schwarzenegger à l’écran est un peu plus compliqué.
La production aurait donc décidé de castrer notre bon vieux T-800.
En effet, selon The Terminator Fans, une scène du film nous montre le vieux T-800 affronter son alter-ego jeune. Un alter-ego créé grâce aux images du premier film. Et pour cause, cela reprendra la première scène du film de 1984. Mais voilà, le jeune T-800 se bat complètement à poil. Et au lieu de tenter de trouver une solution en jouant sur les plans de caméra, le réalisateur aurait préféré castrer Schwarzy.
Ainsi, notre T-800 ressemblera à un Ken, avec du vide entre les jambes. Une décision qui permet ainsi de ne pas se limiter dans cette scène de combat. Il faut savoir que la doublure de Schwarzy dans cette scène a porté une coque. Et au lieu de lui modéliser un bout de peau supplémentaire à la post-prod, la production a décidé de garder le T-800 version eunuque.
Ça change quoi, me direz-vous ? Un Terminator n’a pas besoin d’organe génital, puisque c’est une machine. C’est vrai. Mais cela remet un peu en cause la continuité. On se souvient que dans Terminator 2, lorsque le Terminator rentre dans le bar, une serveuse regarde au niveau de son sexe avec un regard explicite semblant dire « eh ben mon salaud… t’es bien armé ». Certes, c’est un détail, mais un détail amusant.
Bon, après, ce détail n’a vraiment aucun incident sur le scénario du film. Et on espère tous que ce Genisys sera réussi.
Ben voila,sa va faire quelque mois que j'ai une PS4 et je remarque depuis quelque jours qu'elle me fais un bruit bizarre ,j'ai du mal a expliqué elle me fait un petit bruit de claquement pendant que je joue et meme aprés que j'ai éteins la console.Avant elle ne me fesait jamais sa mais depuis que j'ai regardé toute une saison de orange in the new black sur netflix .Ces bruits sont apparues .Généralement les bruits se situent sur le dessus à droite ou il y a la marque PS4 .J'ai une PS4 blanche.
Es-ce que votre PS4 fait ce genre de bruit?
A votre avis es-ce que c'est grave comme problème ?
Warner Bros. et MGM ont révélé le synopsis officiel de Creed, le spin-off de la saga Rocky mettant en scène le petit-fils d'Apollo Creed. Le personnage de Rocky sera lui aussi présent, mais le scénario lui réserve apparemment un sort peu enviable...
Creed pourrait-il mettre Rocky K.O. ? C'est la question que l'on se pose dans le premier opus de la saga comme dans le dernier en date, Creed, actuellement en tournage et dont la production a annoncé un synopsis officiel qui laisse planer le doute :
"Adonis Johnson n'a jamais connu son célèbre père, le champion du monde des poids lourds Apollo Creed, qui mourut avant sa naissance. Il n'en a pas moins la boxe dans le sang, et se rend à Philadelphie, lieu du match légendaire entre Apollo Creed avec un rude débutant nommé Rocky Balboa.
"Une fois en ville, Adonis cherche Rocky et lui demande de devenir son entraineur. Malgré le fait qu'il soit retiré des combats pour de bon, Rocky voit en Adonis la force et la détermination qu'il a connu avec Apollo -son rival devenu son meilleur ami. Il accepte donc d'entraîner le jeune boxeur, tout en luttant contre un ennemi plus mortel qu'aucun de ses adversaires sur le ring.
"Avec Rocky dans son coin du ring, Adonis ne met pas lontremps à pouvoir prétendre au titre... Mais peut-il avoir non seulement la volonté, mais aussi le coeur d'un vrai combattant, à temps pour l'ultime combat ?"
Cet "ennemi plus mortel" semble laisser entendre que Rocky serait malade. Comme Adrienne dans Rocky Balboa, sera-t-il victime d'un cancer ? Trouvera-t-il la force de guider jusqu'au bout sa nouvelle pupille ? Réponse en salles aux Etats-Unis en fin novembre 2015. Espérons dans les mêmes eaux en France.
Creed est signé Ryan Coogler, à qui l'on devait le film engagé Fruitvale Station.
En 13 minutes, ce film Dragon Ball réalisé par des fans fait mieux que Dragon Ball Evolution en 1 heure 25. Bon, en même temps, je vous l’accorde, c’est pas bien dur
Ce pilote appelé Dragon Ball Z: Light of Hope raconte la jeunesse de Trunks après la mort de Goku. Il se déroule dans le futur dystopique où les cyborgs C-17 et C-18 répandent la destruction sur le monde. Avec son mentor Gohan, ils sont les derniers Saiyans sur Terre et donc les derniers à pouvoir se dresser contre la menace. Il est basé sur le film d’animation de 1993 Dragon Ball Z : L’Histoire de Trunks qui se place dans le même contexte.
Les créateurs de ce film sans aucune prétention commerciale, le collectif Robot Underdog, a promis de faire de nouveaux épisodes si l’engouement était au rendez-vous. Donc vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez voir la suite.
Lionsgate vient d’annoncer un partenariat avec Telltale Games pour créer le projet transmédia le plus ambitieux de l’histoire. Un projet transmédia dont on ne sait pas grand-chose, si ce n’est qu’il proposera une expérience originale et ambitieuse.
Telltale a pour habitude de travailler sur des licences connues (Game of Thrones, Walking Dead, Borderlands…), mais pas cette fois. En effet, les deux sociétés vont travailler sur un contenu original. Un « super-show » mêlant série télé et jeu vidéo.
Nous avons déjà eu quelques exemples de ce genre de projet par le passé. Le premier exemple qui me vient en tête est Defiance, mélangeant MMO et série télé. Mais Lionsgate et Telltale veulent un projet plus maîtrisé, plus ambitieux et surtout plus réussi.
L’idée est de faire une série et un jeu qui sont mêlés. Ce c’est pas un jeu tiré d’une série ou une série qui est tiré du jeu, mais quelque chose de plus inédit. Les détails sont flous, mais Kevin Burner de chez Telltale explique que ce super show dispose d’une seule histoire, avec une partie jouable et une partie « série télévisée » ou les choix que vous aurez fait dans votre partie influenceront l’histoire. Faut voir ce que ça va donner…
Il est vrai que les jeux Telltale se rapprochent énormément du format série et l’idée ne semble pas bête. Mais il faudra voir comment le virage entre la série et le jeu va être négocié et surtout comment les deux firmes vont se débrouiller pour attirer le plus de public possible.
Pour donner naissance à ce projet, Lionsgate aurait réalisé « un investissement important » au sein de Telltale. Pour le moment, les modalités de cet accord restent floues. Tout comme le projet de super-show.
Il faudra donc attendre quelques mois avant d’avoir les premiers détails.
Interrogé par ses fans concernant son travail, Markus « Notch » Persson a laissé entendre que la cession de Minecraft l’a affecté plus que financièrement.
Comme vous pouvez le constater en admirant sa nouvelle propriété, Markus Persson profite aujourd’hui d’une retraite plus que paisible grâce à la vente de Mojang pour 2,5 milliards de dollars (dont il a récupéré 70%). Mais cela ne veut pas pour autant dire qu’il se moque de ce que pensent les fans de son travail. Alors qu’il répondait à ces derniers sur Twitter (en ironisant sur les interviews musclés du site Rock, Paper Shotgun), il a laissé échapper une phrase qui en dit long sur son état d’esprit actuel.
Alors qu’un twittos lui disait que la vente du studio ne voulait pas dire que lui était un « vendu », Persson a répondu de manière étonnante : « J’ai un peu l’impression d’en être un, mais j’ai tout de même fait le bon choix. Toute action à ses conséquences. »
Notch a expliqué qu’avant la vente, il avait déjà passé le développement du jeu à son équipe, et abandonné l’idée de créer un nouveau jeu. Selon lui, la pression qui régnait sur ses épaules était trop grosse.
Mais il semblerait que le suédois n’ait pas pu s’empêcher de reprendre le travail… de manière récréative. Il a ainsi expliqué qu’il continuait à s’amuser à créer des prototypes de jeu, pour la plupart « injouables » d’après lui.
[gIl semblerait bien que l’année 2015 soit partie pour marquer un tournant dans l’industrie du jeu vidéo. En effet, cette année, le chiffre d’affaires généré par les jeux vidéo mobiles devrait dépasser le chiffre d’affaires des jeux vidéo sur consoles. Pour l’année 2014, le bilan est également très positif pour l’industrie mobile.][/g]
Si l’on en croit les analystes de Newzoo, le chiffre d’affaires généré par l’industrie du jeu vidéo mobile atteindrait en 2015 environ 30 milliards de dollars contre 26,4 milliards de dollars pour l’industrie du jeu vidéo sur console. Sur l’année 2014, le cabinet d’étude pense que les jeux mobiles ont dégagé un revenu de 25 milliards. Un chiffre en hausse par rapport aux prévisions de 21,7 milliards de dollars. Ces bons chiffres ne devraient pas s’arrêter là puisque les analystes tablent sur une croissance mondiale de 51% par an. Toutefois, sur certains marchés, le jeu sur console dominera le jeu mobile, comme par exemple aux États-Unis avec des prévisions de chiffre d’affaires respectif de 11,1 milliards de dollars contre 7,2 milliards de dollars.
Selon les analystes, 2015 constituerait un tournant pour une autre raison : les jeux mobiles ne feraient plus d’ombre uniquement aux jeux sociaux (comme FarmVille sur Facebook) mais également aux jeux sur PC et consoles avec une perte de revenu pour ces trois secteurs, en faveur de l’industrie mobile. Toutefois, les jeux mobiles permettent un temps de jeu global plus élevé puisqu’aux États-Unis, celui-ci a augmenté de 40% en deux ans. L’industrie du jeu vidéo dans son ensemble n’est donc pas perdante et reste en croissance, il y a juste un phénomène de vase communicant. Les éditeurs traditionnels (Electronic Arts, Ubisoft, Activision) tentent tant bien que mal de s’adapter. Et c’est notamment pour cette raison que le classement des jeux mobiles ne ressemble pas du tout à celui des jeux consoles et PC.
Jeux mobiles : premiers sous Android et iOS
En effet, si l’on se fie à la très intéressante étude d’App Annie, c’est sans surprise King/Tencent avec son jeu Candy Crush qui arrive premier en nombre de téléchargements confondus sur le Play Store d’Android et l’App Store d’iOS. Le top 10 est ensuite trusté par des studios mobiles divers et variés comme Gameloft avec Despicable Me ou encore Supercell pour Clash of Clans. Dans cette étude, on apprend également que les téléchargements d’applications (comprenant les jeux) sous Android sont 1,6 fois plus importants que sous iOS. Pourtant, l’OS d’Apple amasse 1,7 fois plus de revenus. Si l’on se place dans un classement des jeux par revenus, c’est Clash of Clan qui prend la tête, suivi de près par Puzzle & Dragons ainsi que Candy Crush Saga. Quoi qu’il en soit, les jeux sont la première catégorie sur les deux plateformes (Android et iOS), que ce soit en terme de revenus ou de téléchargements.
Dans une interview diffusée par le site Re/code, Obama tacle sévèrement l’Europe et prétend que l’Union Européenne use de protectionnisme à l’encontre de Facebook et Google, orientée par des « intérêts commerciaux ».
Géants du Net Vs Europe, une visions « impérialiste et colonialiste »
Depuis plusieurs semaines, voire quelques mois, Barack Obama est en pleine opération séduction à destination de la Silicon Valley et des géants du web. Neutralité du Net, cybersécurité, ligne de code dans les écoles, pseudo réforme de la NSA, etc., les appels du pied sont légion. C’est un fait qui le chagrine certainement, ses relations avec les géants du Net se sont détériorées à la faveur des révélations d’Edward Snowden et la polémique planétaire qui a suivi.
Interviewé par le site Re/Code sur les enquêtes à l’œuvre en Europe à l’encontre de Facebook et Google, concernant les données personnelles ou les pratiques anticoncurrentielles notamment, Barack Obama livre son sentiment tout en nuance.
« Pour défendre Google et Facebook, la réponse européenne est parfois dictée davantage par des intérêts commerciaux qu’autre chose. […] Leurs entreprises – les fournisseurs de services qui, vous savez, ne peuvent pas rivaliser avec les nôtres – essaient essentiellement d’empêcher nos entreprises de fonctionner efficacement. »
Et de poursuivre, modeste et clairvoyant :
« Nous avons possédé Internet. Nos entreprises l’ont créé, développé et amélioré de telle manière que l’Europe ne puisse pas lutter. Et fréquemment, ce qui est décrit comme des prises de position nobles est en fait juste une manière de placer leurs intérêts commerciaux. »
Des propos qui ont soulevé l’indignation en Europe, comme le rapporte Le Figaro. Le porte-parole de la Commission européenne a jugé ces propos « inadmissibles » et estime, au contraire, que « La régulation devrait faciliter l’accès au marché unique pour les entreprises non européennes ».
Quant à l’eurodéputé Ramon Tremosa, à la manœuvre derrière la scission de Google voté fin novembre par le Parlement, il a justement signifié que plusieurs entreprises américaines collaboraient à l’enquête de la Commission sur Google.
« Des sociétés comme Yelp n’ont aucun problème à le reconnaître publiquement. D’autres ne veulent pas attaquer Google ouvertement par crainte de mesures de rétorsion », a confié Tremosa au Financial Times.
Vouloir à tout prix présenter les États-Unis comme LE seul et unique acteur de poids dans le numérique est un non-sens pour Stéphane Richard, mais surtout il juge ces paroles « tristes et décevantes ». « Elles sont impérialistes et colonialistes. Dire que l’Amérique possède Internet en dit long sur ce que les autres habitants de la planète seraient autorisés à faire. »
GAFA : griefs légitimes ou prétexte au protectionnisme ?
Prétendre à une guerre contre les géants du Net est contre-productif et faux pour le PDG d’Orange qui présentait mardi les résultats annuels de la compagnie : « Nous ne sommes pas les méchants Européens hargneux, nous voulons pouvoir exister, développer nos propres projets. Je plaide pour une équité de traitement. L’intervention d’Obama montre qu’il s’agit d’un sujet très politique. Les GAFA sont les attributs de la puissance américaine, nous avons eu une sorte d’aveu. »
Petit rappel des griefs, passés et présents, contre Facebook et Google :
Google
– protection des données et de la vie privée qui a conduit la CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne) à exiger l’application du droit à l’oubli numérique et les CNIL européennes à s’emparer du dossier.
Diverses condamnations s’en sont suivies suite à la modification de sa politique de confidentialité, comme en Espagne où Google a été condamné à 900 000€ d’amende et en France à 150 000€ par la CNIL.
– optimisation fiscale avec son siège européen sis à Dublin, en Irlande. Récemment, Le Canard Enchaîné dévoilait que Fleur Pellerin souhaitait proposer une taxation de la bande passante pour pallier le phénomène, tout en excluant les entreprises nationales qui s’acquittent, elles, de l’impôt sur les sociétés, au prorata de leurs activités réelles.
– bataille avec les éditeurs de presse français, allemands ou encore espagnols. Si certains ont réussi à trouver un accord, à l’image de la France, d’autres ont échoué ou cédé sous la menace.
– enquête de la Commission européenne pour abus de position dominante avec Android et Google Maps. Enquête prolongée par la Commission européenne concernant son moteur de recherche.
Le Parlement européen a voté une résolution non contraignante pour le démantèlement de Google, afin de séparer ses activités de recherche et ses activités commerciales.
Facebook
– protection des données personnelles, vie privée.
– optimisation fiscale.
Barack Obama, l’hôpital et la charité
Que les États-Unis goûtent peu les attaques – ou « positions nobles » dixit Obama » – de l’Europe à l’encontre des géants du web n’est finalement pas si surprenant, surtout en pleine opération séduction. La ficelle est un peu grosse. Qu’il feigne en revanche de croire qu’il n’y a que des « intérêts commerciaux » derrière, serait lui prêter une étroitesse d’esprit qui n’a jamais été sa marque de fabrique…
Ce qui est permis, voire encouragé, aux États-Unis (chantre de la libre entreprise et de la non-régulation) ne l’est pas nécessairement en Europe, notamment sur la protection des données personnelles des internautes et la vie privée des citoyens. La NSA nous a, à maintes reprises, prouvé qu’elle ne pratiquait aucune discrimination lorsqu’il s’agissait d’empiéter sur la vie privée des citoyens du monde entier, quand bien même ils seraient Américains.
Il serait d’ailleurs assez savoureux de voir l’administration américaine s’élever, à l’européenne, contre ces pratiques alors même qu’elle requiert une totale coopération des sociétés du Net pour accéder à leurs données dans sa lutte contre le terrorisme. Prétexte à toutes les immixtions. Le gouvernement américain se contentant de réclamer plus de transparence aux géants du Net sur la manière dont elles utilisent ces données collectées.
Barack Obama n’a pas manqué de faire référence à l’Allemagne, sensible à la protection des données personnelles, « en raison de son histoire avec la Stasi ». Angela appréciera. Encore plus après que le président US a demandé au peuple allemand, le « bénéfice du doute » sur l’espionnage de la NSA.
Culotté pour Stéphane Richard, PDG d’Orange : « Pointer l’Allemagne et la Stasi quand on connait les méthodes de la NSA, c’est quand même osé. C’est le retour de l’impérialisme américain le plus crasse. L’Europe n’est pas le paillasson des États-Unis dans le numérique », a-t-il martelé mardi lors de la présentation des résultats annuels de la compagnie.
Jalouse l’Europe ?
Selon Barack Obama, l’Europe serait en quelque sorte jalouse, une mauvaise perdante qui mettrait des bâtons dans les roues de Facebook et Google les empêchant de « fonctionner efficacement ».
Quand cela a-t-il été véritablement le cas ? Lorsque la justice européenne a obtenu que Google fasse appliquer le droit à l’oubli numérique ? Lorsque les éditeurs de presse espagnols réclamaient une redevance que Google ne souhaitait pas payer et qu’ils ont dû céder face à la menace d’une fermeture de Google News dans leur pays ? Lorsque Google et Facebook installent leur nouveau Datacenter en Suède ? Ou bien lorsque la reconnaissance faciale automatique proposée par Facebook a été suspendu en Europe ? Leurs résultats annuels ne montrent aucun frein dans leurs activités et chiffres d’affaire cependant.
De même, on peut se demander quels intérêts commerciaux défendent les CNIL européennes dans leur lutte contre Google et Facebook afin de faire respecter la vie privée des internautes par exemple.
Bien évidemment, l’installation, du moins, la présence de ces mastodontes du Net est bénéfique pour les « intérêts commerciaux » de certains gouvernements ou entreprises. Facebook s’est d’ailleurs récemment targué d’avoir créé 78 000 emplois indirects en France en 2014 et généré 7 milliards de dollars d’activité. Qui aurait envie d’aller lui chercher des poux pour quelques données personnelles et arrangements avec la fiscalité après ça ?
Le nerf de la guerre dans la bataille entre l’Europe et les géants du web est la lutte contre l’optimisation fiscale pratiquée par ces multinationales. L’idée d’une fiscalité européenne commune étant un lointain songe, la tâche s’avère ardue. Néanmoins, Barack Obama semble bien vite oublier qu’en début de mois il s’attaquait lui aussi au phénomène en s’en prenant aux multinationales américaines qui planquent leurs avoirs à l’étranger – en Europe notamment – pour échapper à l’impôt.
Autant d’avoirs qui ne sont pas réinjectés dans leur pays d’origine, pas plus qu’ils ne le sont dans leurs pays d’accueil.
Offensive de charme présidentielle après le scandale Snowden/NSA
Mais l’heure n’est pas aux remontrances contre ces entreprises qui comptent notamment Apple, Google, Facebook, Amazon et consorts.
Barack Obama le concède lui-même dans l’interview accordé à Re/code :
« Ma relation avec la Silicon Valley et avec la communauté tech est historiquement bonne. La plupart de ces gens sont des amis, soutiens et nous sommes en contact permanent. »
Et en effet, les entreprises du Net n’ont jamais caché leur penchant pour l’ancien sénateur de l’État de l’Illinois et l’ont abondamment soutenu lors de ses deux campagnes présidentielles. Yahoo!, mais également Google, premier lobbyiste de la Silicon Valley.
Cependant, depuis peu, sans dire que la tendance s’inverse et malgré une première victoire sur le dossier de la neutralité du net, les relations se sont tendues. Le scandale Snowden/NSA ayant depuis fait son œuvre.
Ces entreprises préfèrent s’attacher la confiance de leurs clients plutôt que s’offrirent une relation trop étroite avec le gouvernement et ses agences de renseignement. La non-participation de plusieurs boss de la Silicon Valley – Mark Zuckerberg de Facebook, Marissa Mayer de Yahoo!, Larry Page et Eric Schmidt de Google – à un sommet sur la cybercriminalité organisé par la Maison Blanche, auquel ils étaient chaleureusement conviés, n’est pas passé inaperçu et sonne comme un affront fait au président.
Gageons que Barack Obama n’en est qu’aux prémisses de son offensive de charme. Tous aux abris!!!
Ayant du temps perdu ce week end , je me suis procuré un manga du nom de world trigger , un ami m'avais conseillé car j'aimais bien les shonens en général.Et j'ai découvert un mangas intéressant à lire et à surveiller de prés (peut-être la relève du shonen jump) et j'ai été surpris de ce mangas.
Ville de Mikadoshi, population : 280 000 habitants. Un jour, un portail vers un univers parallèle s’est ouvert dans cette ville. Les Navers, envahisseurs venus de l’autre dimension, ravagent tout sur leur passage et sèment le chaos dans la ville où se trouve le portail. Cet autre monde dispose de technologies différentes et évoluées, laissant celle de la Terre sans effet. Alors que tout était perdu, un mystérieux groupe se révéla avec pour objectif de repousser les frontaliers. Ayant égalé la technologie frontalière par leurs propres moyens, ils créèrent une organisation nommée « Border » dans le but de protéger la terre de ces apparitions.
L'histoire se déroule quatre ans après ces évènements et suit Yûma Kuga, jeune étudiant étranger qui vient d'arriver à Mikadoshi.
Pourquoi j'aime ce mangas ? Car World trigger a une histoire intéressante , des personnages charismatiques (yuma et Jin surtout) et surtout un shonen dans le domaine de science fiction qui m’intéresse .
Je le conseille à tous les amateur de shonen , c'est une vrai surprise.
Ps : c'est mon premier article , alors soyez tendre avec moi si vous voyez des fautes