Re les gens. Juste au cas, je pousse jusqu'au chapitre 2 ^^ bon par contre, si j'ai pas de retours, j'arrête de faire chier le monde, promis

(ou pas, on verra XD). Le chap 1 est juste en dessous, pour ceux qui sont intéressés. Donc voilà la suite :
Chapitre 2
Le lendemain matin, Lowell se réveil très lentement. Ce qui le réveil, c’est la chaleur du soleil sur son visage. Bizarrement, aujourd’hui, il trouve que le soleil est plus chaud que d’habitude. Il veut se lever, mais il est étrangement fatigué. Petit à petit, il se rappelle ce qu’il s’est passé la veille. Par réflexe, il porte la main à son cou. Pas de séquelles. Avait-il rêvé ? Il regarde autour de lui, et constate qu’il est allongé dans la ruelle où il avait pensé s’être fait agressé la veille. Trois vieux cartons en train de se décomposer composent le fascinant paysage de cette étroite manche de terre bordée par deux barrières en bois plein. Il est trop fatigué pour penser à quoique ce soit. Après avoir ramassé son téléphone tombé au sol, il se lève difficilement, et la seule chose qui lui vient à l’esprit est de rentrer chez lui. Il se traîne lentement jusque devant chez lui, monte l’unique marche qui sépare le petit jardin du porche, et pendant plus de deux minutes, il se débat avec la serrure de la porte d’entrée. Quand il arrive enfin à ouvrir la porte, il entend venant du couloir quelqu’un venir. Sa mère, encore en peignoir, les cheveux en bataille, semble hystérique. Quand elle voit son fils, son regard s’illumine de soulagement. Elle parcourt à toute vitesse les deux mètres qui la sépare de son garçon, lui colle une baffe qui claque et résonne dans la cuisine adjacente, puis le prend dans ses bras.
- La prochaine fois que tu me fais ça, je jette ton ordinateur par la fenêtre. Lowell, toujours dans les vapes, n’arrive pas à réfléchir, et tout ce qu’il arrive à répliqué est un simple « Quoi ? » surpris. Sa mère passe alors instantanément du mode folle d’inquiétude au mode furie.
- « Quoi ? » quoi ?! Tu n’es jamais sorti de ta vie, tu n’étais pas chez ton seul ami, et par-dessus tout tu ne me réponds pas au téléphone et tu ne me donne pas de nouvelles ! Je suis restée debout toute la nuit à t’attendre ! Et tu rentres de bon matin, complètement torché, comme une fleur, et tout ce que tu trouves à dire c’est « quoi ? » ! La voix de sa mère vrille les tympans de Lowell, qui n’a pas compris un mot de la tirade de sa génitrice. Il tient à peine debout, et il sent venir une de ces migraines dont il a le secret depuis tout petit. Il porte une main gelée à son front pour tenter de prévenir le mal de crâne, mais ça ne marche pas. A travers les volets entrouverts du salon, un rayon de soleil vicieux lui transperce les yeux, et dope la migraine qui s’installe alors.
- M’man, s’teuplé, laisses-moi aller m’pieuter, supplia-t-il d’une voix pâteuse. Par un miracle quelconque, sa mère accède à sa requête et le laisse passer. Mais alors qu’il s’engage dans le petit salon surchargé de meubles inutiles, la gorgone pousse un horrible cri qui finit d’achever l’installation de la migraine. Il se couvre les yeux pour se protéger du soleil qui l’agresse sauvagement par les interstices du vieux volet gris.
- Oh mon dieu ! Mais c’est du sang ! Tu saignes, mon chéri ? Mais qu’est-ce qu’il t’es arrivé cette nuit ? Et ainsi de suite... Lowell ne tente pas de répondre ; Il sent qu’il va gerber s’il ouvre la bouche. Il continue simplement de marcher, espérant atteindre sa chambre avant de s’étaler par terre. Il voit son frère Lùan qui le regarde d’un air suspicieux depuis le seuil de sa chambre. Suivi par sa mère qui gesticule en tous sens, Il complète enfin son interminable voyage que représentent les dix mètres qui le sépare de sa chambre, et monte au ralentit les quatre marches de sa mezzanine, dont le bois craque à chaque mouvement du garçon. Il s’effondre dans son lit, et s’endort immédiatement, avec comme berceuse désagréable le bruit que sa mère fait en cherchant il ne savait pas quoi quelque part dans la maison…
Toute la journée qui suit, la mère de Lowell tente désespérément de réveiller son fils, qui ne bouge pas d’un pouce. Elle abandonne vers trois heures de l’après-midi, et décide à contrecœur de le laisser dormir.
A 17h47 très précisément, le soleil s’est déjà complètement couché. Lowell ouvre alors les yeux, et regarde l’heure sur son téléphone. Après s’être fait explosé les yeux par la luminosité de l’écran, il constate l’heure tardive. Il vient de faire un rêve plutôt bizarre, même pour lui. Il avait rêvé s’être fait agressé en rentrant de l’école par un vampire et être rentré le lendemain matin chez lui. Le temps de complètement se réveiller, il reste allongé. Il se remémore la scène de son rêve une fois de plus, et maintenant qu’il n’est plus fatigué, son cerveau se met à analyser la situation. Ce n’était pas un rêve, c’était réellement arrivé. Et le seul détail qui s’impose à lui, c’est qu’il s’est fait attaquer par un vampire. Sauf qu’il sait que les vampires n’existent pas. Il n’est pas crédule, comme sa mère n’arrête pas de lui dire. Malgré tout, il aimerait que ce soit vrai, et il n’a aucune autre explication à ce qui lui est arrivé. Il sait qu’il n’a pas bu, car il n’aime pas l’alcool. Il sait qu’il n’a rien fumé de bizarre, puisqu’il ne supporte pas la fumée de cigarette. Donc ce qui lui arrivé la veille ne pouvait pas être une hallucination. Il roule sur le dos pour se redresser, et lorsqu’il essaye de bouger la tête, la douleur d’un torticolis tout droit sorti de l’enfer le stoppe net dans son mouvement. Encore une preuve qu’il n’avait pas rêvé : Il s’était bel et bien fait agressé la veille. Et puis il se ressaisit : Il a passé la journée à dormir sur le ventre, la tête tournée sur le côté, le cou tordu à 45°. Après être descendu de son lit, il vide le contenu de ses poches sur son bureau, et va prendre un t-shirt propre dans son armoire. Lorsqu’il finit de se changer, il se dirige vers la porte, et lorsqu’il l’ouvre, il se fait éblouir par la lumière du couloir. Il se rend alors compte que sa chambre était plongée dans le noir complet. Il bloque un instant sur cette information, puis se dirige vers le salon, décrétant que cette information n’était pas importante.
Arrivé là, il voit sa mère assise sur le vieux canapé en cuir râpé qui regarde les informations à la télé, télécommande en main. Assis à la table du salon, une énorme table ronde centenaire en bois pourri, Lùan faisait encore et toujours ses devoirs, entouré de trois livres d’exercices. Lowell ne comprenait pas, comment, en CM2, il pouvait avoir tant de devoirs.
- Ah, t’es enfin réveillé ! C’est pas trop tôt ! C’est quoi cette mine de déterré ? T’es tout blanc, commence sa mère.
- Je me suis fait agressé hier soir, est la seule chose que le garçon trouve à répondre. Les yeux de sa mère s’ouvrent en grand, et même Lùan décolle les yeux de ses livres.
- Quoi… Commence sa mère. Mais l’estomac du garçon gronde. Et sans laisser finir sa génitrice, Lowell se dirige vers la cuisine. Arrivé dans la petite pièce de 3m² couverte de carrelage gris, il ouvre le réfrigérateur, et bloque devant le contenu de la machine grande ouverte. Rien ne lui paraît vraiment appétissant, mais il jette tout de même son dévolu sur les deux énormes morceaux de bœuf crû et sanguinolents. Lorsque sa mère le rejoint, elle le voit déchirer à pleine dents l’un des morceaux qui n’avait pourtant rien demandé, et pendant un instant, elle est trop surprise pour dire quoique ce soit. Pendant cet intervalle, Lowell se rend compte qu’il trouve ce qu’il est en train de manger dégueulasse, et repose le morceau qu’il a entamé dans la barquette en polystyrène.
- Mais qu’est-ce qu’il t’es arrivé cette nuit, mon pauvre garçon, lui demande d’une voix fatiguée sa mère.
- Rien… J’en sais rien écoutes ! Lâches-moi, maman ! Là, Lowell n’a aucuns moyens de savoir pourquoi il s’énerve. Il ne s’énerve presque jamais, et lorsqu’il le fait, c’est contre les jeux vidéo qui le frustrent, pas contre sa mère. Il ne peut pas encore se douter que c’est la maladie qui parcourt ses veines en ce moment même qui va le rendre très susceptible dans quelques temps. Le garçon s’excuse, et retournes dans sa chambre à grands pas. Il claque la porte, s’assoit dans le noir sur sa chaise de bureau, et pendant quelques minutes, il fait tourner le fauteuil en rond, tout en essayant de réfléchir. Soyons logique… Hier soir, il s’est fait agressé par un humanoïde, au cou, et il s’est senti partir dans les vapes à mesure que sa tête lui paraissait de plus en plus lourde. Vampires. Ce matin en se réveillant, il a senti le soleil le chauffer plus qu’il ne le devrait en cette saison. Vampires. Ce soir, il se réveil à la nuit tombée, a autant la dalle qu’un zombie en manque de cerveau, et pourtant, parmi tous les trucs appétissants dans le frigo, il choisit inconsciemment de la viande crue. Vampires. Malgré tous les faits qui corroborent, il n’arrive pas à se convaincre. Après tout, il a toute sa vie nié l’existence possible de quoique ce soit de surnaturel, même s’il adorait croire que ça pouvait être vrai. Mais pourquoi, alors, il était couvert de sang, sans avoir aucune trace d’une quelconque blessure ? Il avait guéri en moins d’une nuit à deux ouvertures béantes dans le cou. Vampires. Il se prît la tête entre les mains, et essaya de trouver des explications logiques à tous ces faits, mais il n’en trouva aucune qui le satisfasse. Ses yeux se posèrent sur sa bibliothèque, et il lut les titres de ses livres préférés, qu’il gardait sur l’étagère à hauteur des yeux ; « Bilbo le Hobbit », « Dracula », « Dexter »…
La porte de sa chambre s’ouvre alors lentement sur son petit frère. Celui-ci allume la lumière, et un point de plus rejoint la liste mentale « preuve de vampirisme » de Lowell : Cela faisait un quart d’heure qu’il était plongé dans le noir complet, et qu’il lisait malgré tout comme si de rien n’était les titres de sa bibliothèque. Toutes ses certitudes volent alors en éclats. Il porte même un doigt jusqu’à ses dents, et tâte ses deux canines qui n’ont pas changées depuis la veille. Il est un peu rassuré, mais pas tant que ça. Peut-être qu’il devient barjot, comme Bob l’éponge… Penser à Bob l’Eponge le fait sourire. Son petit frère a refermé la porte, et se tient maintenant devant lui, droit comme un i, les bras dans le dos. Il s’apprête à sortir sa science.
- Je ne sais pas ce qui t’arrives, grand frère, mais j’ai pu remarquer comme maman que tu es rentré avec les vêtements ensanglantés, et que ton teint est beaucoup plus pâle que d’habitude. Je voudrais donc que tu saches que tu peux te confier à moi si tu ne sais pas vers qui te tourner. Lowell regarde son petit frère un instant, et sourit de plus belle.
- Ça ira, petit frère. Et maintenant, si tu veux m’excuser, il faut que j’aille à la douche.
- Comme tu voudras, mais ma porte t’est ouverte n’importe quand, saches-le. Et Lùan ressort comme il est arrivé, d’un air pompeux et important. Lowell fronce les sourcils, et tente de se rappeler quand exactement son petit frère est devenu aussi intelligent. Il ne se rappelle pas, et préfère aller prendre une douche bien méritée.
Voilà, je suis en train de finir le chap 3, on verra si je le met ou pas, selon les retours que j'aurais.