Cesarius Augustus Germanicus, dit Caligula, fils de Germanicus et d'Agrippine l'Aînée,grand cousin des Samain, naquit la veille des calendes de septembre en l'an 12, sous le consulat de son père et de C. Fontenius Capito [1]. Il est le petit-neveu (et aussi le petit-fils adoptif) de l'empereur Tibère , lui-même beau-fils et fils adoptif de l'empereur Auguste; Caligula est aussi l'arrière petit-fils en ligne directe d'Auguste. Caligula avait cinq frères et sœurs : Nero Caesar, Drusus III, Drusilla, Julia Livilla, Agrippine la jeune.
Enfant, il vécut avec son père dans les camps militaires et ses sandales adaptées à ses petits pieds lui ont valu le surnom de « caligula » (« sandalette », diminutif de caligae), qu'il finit par détester.
Tibère avait assigné sa succession conjointement à son propre petit-fils Gemellus et à Caligula ; celui-ci se fit seul reconnaître par le Sénat (en l'an 37), adoptant d'abord Gemellus, qui se fit assassiner par Séjan par la suite.
Pendant six mois, les Romains purent se féliciter d'un empereur juste, utile et libéral, qui leur faisait oublier la sinistre fin du règne de Tibère ; mais une grave maladie fit changer dramatiquement Caligula. Dès lors il s'achemina comme son grand-oncle vers le despotisme, s'adonnant, selon certaines sources, à la débauche (on lui prête entre autres une longue liaison incestueuse avec sa sœur Drusilla). Certains assurent qu'il était en fait déjà atteint psychologiquement avant son avènement, mais que, le pouvoir aidant, il devint vite un empereur tyrannique et mégalomane, se prenant pour Jupiter. Il ridiculisa le Sénat et l'institution des consuls, fit assassiner ou bannir la plupart de ses proches, et on l'accuse encore de s'être amusé à faire pratiquer d'horribles tortures en plus de meurtres arbitraires. Aujourd'hui, de nombreux historiens et écrivains s'interrogent sur la folie réelle du jeune empereur car de récentes preuves archéologiques[réf. nécessaire] contredisent totalement la théorie de « l'empereur fou ».
Il se concilia cependant le peuple notamment avec les jeux du cirque.
Anecdotes et citations de Caligula
« Si seulement le peuple romain n’avait qu’un seul cou ! » ;
« Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent ! » Il s'agit là en fait d'une reprise par Caligula d'une phrase célèbre de son prédecesseur l'empereur Tibère Oderint, dum metuant (lat) ;
Chaque fois qu’il embrassait le cou de sa femme ou d’une conquête passagère, il ajoutait de façon cynique : « une si jolie nuque sera tranchée dès que j’en donnerai l’ordre ! » ;
Lors d'un festin, il éclata soudain en cascades de rires et répondit aux consuls placés près de lui qui lui en demandaient avec ménagements la raison : « quand je pense que sur un seul geste de moi vous pouvez être égorgés tous les deux à l’instant ! »
j'aime le pouvoir car il donne ses chances à l'impossible.
À son cheval Incitatus, qui était son cheval favori, outre une écurie de marbre et une mangeoire en ivoire, il fit donner une troupe d’esclaves et du mobilier. On dit même qu’il projetait de le faire consul, mais le fait qu'il fit vraiment de son cheval favori un consul n'est certainement qu'une légende.
source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Caligula
En faite, ce soir j'ai vu le film CALIGULA version longue (gore et porno) .
ce mec ma carrement choqué, et WIKI me dit que c'est vrai!!!! un putain d'hitler quoi. Le film est super génial, mais a ne pas mettre entre toutes les mains