Succès surprise sur PC, Rocket League débarque pour ces grandes vacances 2015 sur PlayStation 4 afin de gonfler sa communauté et prouver de nouveau qu'un concept on ne peut plus simple peut créer de fabuleuses soirées multis.

Un concept simple donc. Vous prenez une sorte de terrain de foot… et vous y mettez des bolides ainsi qu'une énorme baballe à la physique lunaire. Tout simplement. Vu de loin, on pourrait penser à un foutu mini-jeu balancé à l'arrache dans x projet pour justifier un onglet « multi » sur la jaquette mais le titre a de sérieux arguments, à commencer par son gameplay aux petits oignons et les sensations procurés. Pourtant, on ne peut parler d'originalité : foncer, freiner, marche-arrière, rouler sur les murs ou le plafond (ce qui ne sert d'ailleurs pas à grand-chose) et un turbo salvateur via une jauge dédiée qui se régénère en grappillant des orbes jaunes sur le terrain. Mais c'est une foule de petits détails nous font accrocher d'office, à commencer par la physique du véhicule qui se manie avec perfection, permettant après le moindre petit saut de changer de direction aussi vite pour s'adapter à la situation, ce qui sera essentiel vu que la balle ne restera jamais plus de 3 secondes au même endroit avec jusqu'à huit bolides lui fonçant dessus avec acharnement. A ce propos, on apprécie les petits indices visuels pour ne jamais perdre réellement son objectif, que ce soit la possibilité d'orienter directement la caméra vers la balle, ou cette petite flèche évoluant autour de notre véhicule, jusqu'à cet indicateur au sol pour savoir, lorsque la balle est en l'air, à quel moment elle va retomber au sol pour pouvoir anticiper et placer un saut classieux en ayant espoir qu'elle atterrira dans les cages.

Là où le titre fait fort, c'est qu'il parvient à procurer les mêmes sensations que dans un vrai jeu de foot, avec certes une belle part de chance devant le coté bordélique mais voulu, mais aussi le besoin de savoir avec le temps qu'il vaut mieux observer la situation quelques mètres en arrière pour savoir à quel moment débouler pour tenter un superbe but. La courbe de progression n'est forcément pas la même mais on peut sauter de joies devant une belle occasion réussie et surtout, les fous-rires sont au rendez-vous si vous y jouer en local avec une option split-screen jusqu'à quatre qui fait certes perdre en visibilité mais qui redonne les sensations d'une autre époque. Le online est forcément au rendez-vous avec de multiples options pour trouver son bonheur, jusqu'à montrer le pourcentage de joueurs présents sur tel ou tel mode (*). Bon en revanche, si l'on est bien évidemment obligé de vous signaler la présence de modes solos (classiques, tournois…), ne comptez pas dessus pour vous éclater dessus devant la faiblesse de l'IA et la seule carotte de l'ensemble sur la longueur restera la possibilité de débloquer diverses choses cosmétiques pour se démarquer du reste du peuple.

(*) A l'heure où nous écrivons ces lignes, le matchmaking était encore sujet à de nombreux problèmes, les développeurs n'ayant probablement pas anticipé l'afflux dû à la promotion PS Plus et on gardera en tête la promesse que tout sera rapidement corrigé.

Les plus	Les moins
+ Ultra fun + De très bonnes sensations + Graphiquement sympa + La personnalisation + Complet en local comme en ligne	- Inutile en solo - Et les musiques ? - Pas assez de modes différents

Conclusion : Simpliste au départ, Rocket League s'impose pourtant comme l'une des perles du « multi fun » sur PlayStation 4. Le genre de titre qu'on peut relancer dès que l'occasion se présente entre potes ou lors d'éventuels tournois organisés en ligne, à défaut de pouvoir nous happer en solo par son concept et une IA à l'ouest. A télécharger d'urgence pour les abonnés PS Plus, surtout qu'il faudra débourser un prix assez élevé de 19,99€ pour ceux qui attendront le mois prochain pour se lancer.