Quelle euphorie quand Square Enix nous a annoncé que la série Dragon Quest allait sortir sur notre bon vieux continent ! Pour tous les fans de RPG qui sont en manque total de ce genre de jeu, complètement délaissé chez nous, l’arrivée de Dragon Quest VIII va constituer une véritable bouffée d’air frais.
Ce n’est pas seulement les fans de la première heure, mais aussi tous les fans de Dragon Ball qui vont être ravis, et pourquoi donc ? Tout simplement parce que c’est M. Toriyama qui porte le crayon du design des personnages que l’on retrouvera dans ce nouvel épisode, déjà best-seller au Japon. La surprise de trouver des bornes du jeu jouable au public lors de l’E3 était immense, mais le fait de découvrir que les versions étaient toutes en anglais nous a conforté sur l’idée de l’état d’avancement de la traduction. Poser nos mains sur le pad pour y jouer était déjà un grand privilège, mais le comprendre, rendait le moment inoubliable.
Une quête magique
Dragon Quest est, avec un
Final Fantasy, au Japon, une licence incontournable, dont chaque nouveau titre bat le record de ventes des précédents. Cet épisode se met à la mode du
cel-shading, en nous proposant une application de ce procédé uniquement sur les personnages. Rajoutez à cela le design du créateur de Dragon Ball et Dragon Ball Z et vous obtenez des personnages inoubliables. Un village et une zone de combat, voilà ce qui était au programme de cette belle démo. La charisme de chaque personnage a été travaillé pour atteindre une rare perfection, que cela concerne les habitants, l’aubergiste du coin ou vous-même, tous dégagent une aura unique qui entoure l’aspect général du titre. Bref, un régal pour les yeux, qui ne va pas manquer de fusionner avec celui des oreilles. Là encore, on ne choisit pas n’importe quoi ! Les plus grands ont collaboré pour nous pondre un voyage fantastique dans le rêve, avec une liberté des plus totale. Petit village, mais déjà bien grand, semble-t-il, ce qui nous laisse présager le meilleur pour les capitales futures à visiter ainsi que la carte de ce monde qu’il nous tarde de découvrir dans une version bien plus longue.
Les combats sont aussi fort impressionnant avec un
gameplay en temps réel. Rapide, et intense, le tout est saupoudré d’une interface et d’un visuel si simple d’accès qu’il est inutile de lire sa notice pour trouver les réponses aux questions que vous n’aurez même pas à vous poser.
Dragon Quest VIII sera le premier de la série en Europe, mais ne vous inquiétez pas, si vous n’avez jamais touché aux précédents jeux pour maîtriser le système de combat ou la gestion des personnages, le jeu peut être pris en main par n’importe quel novice. A l’instar de
Final Fantasy, le jeu ne suit pas un scénario, mais il est nouveau à chaque épisode, en proposant néanmoins des clins d’œil aux précédentes aventures. C’est donc la larme à l’œil et avec un timide sourire que nous allons retrouver nos amis les Slim, ravissantes petites bestioles ayant la forme étrange d’une goutte d’eau, mais qui contribuent quelque part, à la marque de fabrique de la série depuis ses origines.
Square Enix nous offre avec ce Dragon Quest VIII l’une de ses plus prestigieuses licences, et peut-être même la perle d’entre elles tant le bijou est beau… La perfection pourrait exister si la conversion européenne du titre pouvait faire l’impasse sur le mode de 50 Hz pour nous offrir le luxe du 60 Hz. Le titre de Square Enix est prévu actuellement pour une vague sortie courant 2005, mais il vaudrait mieux tabler sur la fin de l’année, voire début 2006.