Véritable légende dans le domaine du shoot terrestre 2D, la série Metal Slug n'en finit pas de faire parler d'elle, avec les futures rééditions des premiers épisodes sur GBA, une compilation sur PSP, une transition 3D sur PS2 et le très attendue Metal Slug 6 sur Atomiswave. Vous en reprendrez bien un peu ?
Lancés dans une tornade de conversations depuis la « mort » de la Neo Geo, les
Metal Slug ont réussi à agrandir leur petite communauté de fans grâce à des prix abordables et une sortie Pal bienvenue. L'ennui, c'est que depuis l'avènement de
Metal Slug 3, la série a vu sa qualité s'amoindrir jusqu'au cinquième opus qui accusa un manque de nouveauté flagrant pour renouveler l'intérêt de l'ensemble et qui finalement le classa comme un simple épisode de plus. On ne reprochera rien au scénario fort banal : au cours d'une mission de routine qui consistera comme à l'accoutumée à descendre tout ce qui bouge, notre équipe de quatre soldats devra faire face à un indigène devenu une véritable bombe de puissance grâce à un masque ancien. On ne remettra pas non plus en question le principe de jeu, à savoir parcourir une demi-douzaine de niveaux en tirant sur tout ce qui bouge, que ce soit à pied ou à bord d'un des différents « Slug », des espèces de véhicules spécialisés dans l'art de la tuerie. On retrouve ainsi tout ce qui a fait la force de la série, que ce soit la difficulté de haut niveau (une balle = une mort), les armes variées, les différents prisonniers, qui une fois libérés vous offriront moult bonus, les énormes boss de fin de niveau, etc. Si techniquement on a vu bien mieux sur le support en matière de 2D, il faut bien avouer qu'esthétiquement c'est du très haut niveau, que ce soit dans le
chara design ou lorsqu'on s'attarde sur les petits détails des décors qui apportent cette touche d'humour si chère à la série. Seulement voilà, les connaisseurs ne s'y tromperont pas : sentiment de déjà vu, aucune nouvelle arme, un seul nouveau Slug (assez meurtrier en revanche) et une lassitude qui s'installe pour ne disparaître qu'au tout dernier niveau qui se montre lui véritablement prenant. Pas de niveaux inédits par rapport à la version Neo Geo, ni de bonus, excepté un anecdotique mode
Xbox Live qui n'aura que peu de chance de rivaliser avec une bonne partie classique avec un pote à ses côtés.